La Fête des mères*
La Visitation
« Marie et Elisabeth, ces doux berceaux des Desseins de Dieu...» Arnaud
Bonne fête aux mamans. A toutes nous souhaitons une joie profonde. Que votre cœur, comblé par les sourires tendres de vos enfants devenus grands ou encore dans leurs jeunes années, soient envahis par un doux sentiment de plénitude.
Vous détenez un trésor : « Les mamans recèlent en elles des ondes d’amour qui ne peuvent que se comparer à celles de Marie au ciel. » Arnaud
La Vierge Marie, notre Mère se réjouit pour vous et en même temps "pleure par les yeux de toutes les mères du monde", si nombreuses à voir leurs enfants mourir dans notre monde de plus en plus violent et cruel. Et cela va s’accentuant, hélas !
En tant que Mamoune** d’Arnaud, je peux témoigner du déferlement de cette souffrance que notre MDE Stella tente d'apaiser. Mais il se sent bien faible face à une telle tâche...
Pourquoi cerains passent-ils sous silence cette consolation dont les fruits sont indéniables ? *** Merci à tous ceux qui la propagent à travers les Lettres du Ciel d'Arnaud, Messager Christique **** pour notre temps. Ensemble, si vous le voulez bien, nous unirons nos prières afin de rendre grâce pour les mamans heureuses en ce jour, dont le bonheur nous est douceur, et pour celles qui pleurent leurs enfants et à qui nous devons répéter la joie des retrouvailles qui les attend. l
Précieuse Espérance qu'il ne faut pas avoir peur de clamer inlassablement : "Si tu savais le don de Dieu..."
« Souvenez‑vous, par exemple, de Marie cheminant sur les routes d'Israël pour rejoindre Elisabeth, Marie, pleine de Dieu. Songez‑y avec tendresse, amour, confiance. Priez‑la ! alors, elle seule. Demandez‑lui ce que vous voulez (hors les vanités du monde matériel) : des forces et plus de Foi ; demandez‑lui de vous aider à aimer les autres ; et vous, Parents éprouvés par la perte d'un être cher, demandez‑lui de vous aider à porter votre chagrin.
Dites‑moi quel être, sinon Marie, la Mère, notre Mère, peut mieux vous comprendre et vous consoler ?
Un enfant qui part de la Terre, c'est un enfant qui la rejoint ! Mais les Parents qui restent, noyés dans la plus profonde peine, sont aussi ses enfants !
Les demandes dans la prière achèvent la liaison établie avec le Royaume de Dieu : une montée progressive s'est faite depuis le commencement de la prière ; vous êtes alors "en spirituel" ; vous nous rejoignez, nous tout petits dans les plis du manteau de Marie. »
Arnaud Vers le Soleil de Dieu Tome I
Voilà qui renvoie au texte du Père Charles de Foucauld. Il me fut envoyé après l’envol d’Arnaud et m’a tant consolée que je désire le partager avec vous, y ajoutant cette fleur d’Espérance du Père Corbineau, prédicateur inspiré : « Nous avons tous un Avenir, Dieu nous l’a promis. »
Lettre du Père de Foucauld à sa sœur qui vient de perdre son enfant *****
« Tu as dû avoir de la peine de la mort de cet enfant, et j’en ai aussi à la pensée de la tienne… mais je t’avoue que j’ai aussi une admiration profonde et que j’entre dans un ravissement plein de reconnaissance quand je pense que toi, pauvre voyageuse et pèlerine sur terre, tu es déjà la mère d’un saint… que ton enfant, celui auquel tu as donné la vie, est dans le beau ciel auquel nous aspirons tous, après lequel nous soupirons.
Tes autres enfants marchent péniblement vers cette patrie céleste espérant l’atteindre, mais n’en ayant pas la certitude et pouvant à jamais en être exclus ; ils n’y arriveront sans doute qu’au prix de bien des luttes et de douleur dans cette vie [...]
Lui, ce cher ange, protecteur de la famille, il a, d’un coup d’aile, volé vers la Patrie, et sans peine, sans incertitude, par la libéralité du Seigneur Jésus, il jouit pour l’éternité de la vue de Dieu et du bonheur infini des élus…
Comme il doit t’aimer ! Tes autres enfants compteront, ainsi que toi, sur un protecteur bien tendre. Avoir un saint dans sa famille, être mère d’un habitant du ciel, quelle force, quel honneur et quel bonheur !
Ne sois donc pas triste, mais répète plutôt avec la Sainte Vierge : "Le Seigneur a fait pour moi de grandes choses, les générations futures me proclameront bienheureuse." Oui, bienheureuse car tu es la mère d’un saint !
Que ton petit ange ait toujours sa place dans la conversation de famille, qu’on en parle comme d’un vivant : il est plus vivant que nous tous ; il est le seul parfaitement Vivant de tes enfants car, seul, il a la vie éternelle que nous tous nous pouvons perdre, hélas ! mais que ce cher ange nous aidera à obtenir… »
Père Charles de Foucauld
* Voir le texte 46 du blog du 26/05/2014
** De nombreux témoignages dans Dis-leur, Mamoune en attestent. D'autres seront publiés.
*** " Vous jugerez l'arbre à ses fruits" (Mat 7,20)
****Voir l'article sur les Messages Chritiques pp 523-534 du "Dictionnaire des Miracles et de l'Extraordinaire Crétiens" , sous la direction de Patrick Sbalchiero. Préface de Mgr Laurentin (Ed Fayard) . On peut aussi consulter le texte 12 du Blog.
***** Le petit Régis, en février 1900.
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Nicole Gourvennec