Une étoile dans la nuit pour dire l’infiniment grand,
une étoile dans la nuit pour dire le petit enfant,
une étoile dans la nuit
pour dire Dieu présent.
Dans un de ses opuscules intitulé Parcours d’évangile, notre cher frère Claude(1)qui fut si proche de l’œuvre d’Arnaud avec lequel il était en communion étroite (tome V) avait écrit un article qui, en quelques phrases, définissait Noël. A notre époque où cette fête est souvent livrée à des célébrations démunies de leur sens spirituel, il est utile de relire notre ami prêtre :
« Nous célébrons avec Noël un « heureux évènement ».
Noël veut dire naissance : c’est la source d’une grande joie.
Une naissance c’est une espérance, une promesse. C’est le messages entendu par les bergers(2) : « aujourd’hui vous est né un Sauveur ».
Noël bouleverse nos idées sur Dieu : nous l’imaginons tout-puissant, lointain, or c’est un enfant, tout proche. A Noël, Dieu s’est fait tout petit, présence discrète offerte à notre amour : Emmanuel, Dieu avec nous.
Plus tard Il manifestera sa puissance de guérison, mais au soir de Noël il est parmi nous, lumière dans notre nuit, présence dans notre solitude.
Aussi dure que soit la vie, chaque année à Noël une trêve s’établit : on dirait que les hommes aspirent à retrouver leur cœur d’enfant, à ne plus faire le mal. Est-ce un rêve ? Non !
Pour les croyants cet enfant de la crèche est le fruit de l’amour de Dieu pour l’humanité.
Noël, c’est le visage humain de Dieu.
Noël, c’est le visage divin de l’homme.
Dieu s’est fait petit enfant pour que nous devenions enfants de Dieu. Viens Jésus, viens nous remplir de ta tendresse pour le monde. Merci de te faire l’un de nous. »
Frère Claude
Voilà qui rejoint ce qu’Arnaud nous relate dès ses premiers messages sur le Noël au Ciel de nos aimés récemment envolés : « Nous savons que la terre fête Noël et nous en sommes joyeux. Tous ces élans de foi et d’amour montent vers nous, nous les recevons et y ajoutons nos forces. » Arnaud (Tome I) 37 jours de Ciel.
Elevé dans la foi, Arnaud n’était pas un néophyte en ce qui concerne Noël. Voici un petit poème de lui que vous avez pu lire dans le texte 24.
Paix, Joie, Amour
Pour moi, Noël c’est
La fête de la Paix
La naissance de Jésus
On ne se bagarre plus.
Pour moi, Noël c’est
La fête de la joie,
On décore la maison,
On se réjouit et on rit.
Pour moi, Noël c’est
La fête de l’Amour
Je vous aime et je vous dis :
« Joyeux Noël » !
Arnaud
Ces quelques vers d’un enfant de 9 ans qui rejoindra le Ciel quatre ans plus tard et deviendra messager christique sont en harmonie avec ce qu’a écrit Frère Claude : Dieu s’est fait petit enfant pour que nous devenions enfants de Dieu.
Demandons à Frère Claude et à Arnaud qui sont réunis pour leur plus grande joie, de nous aider à vivre un Noël de Lumière et une année 2017 de Paix et d’Amour, en ce monde désorienté, anesthésié par le matérialisme et l’égoïsme du non-partage...
Puissions-nous engendrer ensemble la trêve de Noël, part de rêve pour Frère Claude.
Bonne année à vous tous, fidèles ami(e)s, lecteurs et lectrices de ce blog. Sachez qu’il continuera à vous offrir des textes porteurs d’Espérance et de consolation, mais n’oubliera pas d’assumer le devoir de transmission : faire connaître les mises en garde et exhortations qui nous sont adressées dans « Vers le Soleil de Dieu », (surtout le tome V) et révéler nos imprévus de Dieu ...
« Viens, Jésus, viens nous remplir de ta tendresse pour le monde. »
2017
Nicole Gourvennec
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Notes :
(1) Voir Frère Claude textes N° 69 : Il restera de toi ce que tu as donné...
N° 70 : Les graines d’Espérance....
N° 71 : Signes par milliers, Dieu dans notre histoire....
N° 73 : Nous sommes citoyens des Cieux...
(2) Les bergers
Il est des âmes innocentes
Qui ne tourneront jamais ces pages.
Il est des âmes innocentes
Qui ne liront jamais ces messages.
Cependant je dis : sur elles guidez-vous
Comme le berger sur les étoiles.
Telles des fleurs sauvages
Qui ne réclament pas de soins,
Et de Marie ne sont pas loin,
Elles vous montrent des voies très sages,
Ces âmes innocentes
Aux vertus si patientes ;
Car si les souffrances ne leur sont point épargnées,
Elles les acceptent comme inévitables dans la destinée.
D'où leur vient cette innocence?
D'avoir, sous les braises de la vie pourtant
Toujours brûlantes,
Conservé l' âme d'enfance.
Je dis : regardez-les, émerveillés
Comme les bergers les étoiles. » [...]
Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome III)
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