Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:16

La Vie après la vie (5)

 

«Tout fut blanc, tout fut doux et le  bonheur de Dieu nous attendait au coin du voile levé… »

Arnaud   Vers le Soleil de Dieu

 

De tout temps, sous toutes les latitudes et dans toutes les civilisations, l’homme s’est posé la question de la mort, s’efforçant, entre autres dénis, de l’éliminer de sa mémoire par la distraction pascalienne, le culte du jeunisme associé à celui  de la science chargée de repousser le plus loin possible l’inéluctable perspective, etc.

 

Cependant le retentissement  des témoignages sur les N.D.E ainsi que le succès des livres qui traitent de ce sujet, révèlent qu’au tréfonds de chaque être, même le plus enraciné dans un athéisme apparemment irréductible, existe une aspiration à l’éternité, une nostalgie du ciel, une  soif d’espérance : Et si c’était vrai que je ne mourrai pas, que je vivrai ? Et si c’était vrai que je retrouverai celui ou celle qui m’a quitté(e) et dont l’absence est une blessure inguérissable ? Et si c’était vrai que le Paradis existe, comme l’a affirmé le Dr Aben Alexander, célèbre neurochirurgien américain dont l’ouvrage : La Preuve du paradis est devenu un best-seller. 

 

Il est intéressant de constater que les personnes ayant vécu une N.D.E ne se posent plus ces questions. Une  mutation s’est produite en elles. Désormais, persuadées que l’Au-delà existe, elles reprennent le cours de leur vie terrestre en privilégiant l’amour et en remettant à leur juste place, secondaire, les valeurs matérielles qui, au demeurant, ne les intéressent plus. Elles ont frôlé l’infini, tel est désormais leur horizon. La mort non seulement ne leur fait plus peur mais ils éprouvent un sentiment très doux de paix en en l’évoquant.

 

Les limites des N.D.E

Cependant n’oublions pas que ceux qui ont vécu une N.D.E n’ont pas franchi le seuil séparant vie terrestre et au-delà : « Les ‘expériences aux portes de la mort’ ne sont que de brefs accostages sans débarquement : l’au-delà demeure inexploré. Si ces ‘expériences’ ne se révèlent pas sans intérêt, elles restent superficielles ... ».  

D’où un certain  danger à les prendre pour des révélations sur l’au-delà : « L’approche de la mort, cet entrebâillement sur l'infini risque d'être présenté de manière si belle que des hommes seraient tentés de jouer avec elle et de s'y précipiter comme Colomb vers l'Amérique !

Il importe donc d’expliquer ce qu'est la logique ‘résurrectionnelle  christique’ où l'on se retrouve derrière la mort comme on était devant, avec les mêmes bagages spirituels, riches ou pauvres, lourds ou légers, blancs, gris ou noirs.

Car il faut savoir qu'à l'euphorie passagère et quelque peu illusoire succède rapidement la rude prise de conscience de l'escalade que l'âme doit accomplir au Ciel ! » Arnaud   Vers le Soleil de Dieu  (Tome I )

 

Les révélations des messagers christiques*

Si leurs révélations - non sollicitées, accordées par vouloir divin - ne contredisent pas les témoignages sur les N.D.E, elles les complètent car ils ne se contentent pas de donner l’Espérance en la Vie après la vie, mais nous préparent à Cet Au-delà qui nous attend**, ce que l’église, non seulement omet trop souvent de faire connaître à notre époque, mais interdit parfois ou tout au moins empêche, par des prises de position verrouillant toute ouverture sur le sort de l’homme post-mortem : il ne faut pas chercher à savoir ce qui nous attend après la mort, nous devons respecter ce mystère, nul n’en est revenu, etc.

C’est oublier que si le Christ se montre souvent allusif, il est un passage dans l’évangile selon saint Luc fort important car il atteste de la Vie après la vie, mais aussi donne des précisions sur la relation qu’il y a entre destin post-mortem et vie terrestre.

Il s’agit de la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare (Lc 16,19-31). Ces deux personnages ont vécu, le premier dans l’opulence égoïste, l’autre dans un dénuement total. A leur décès, leurs conditions s’inversent : le riche se trouve dans des zones sombres de l’au-delà, cependant qu’il aperçoit Lazare dans la lumière… Et il s’entend dire : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu toutes tes bonnes choses, et Lazare, lui, bien des maux. Maintenant il est ici, consolé et toi torturé».

On retrouve l’accent des Béatitudes (Mt 5,4) « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés. » (Mt 5,4)  

A travers ce récit allégorique, le Christ nous donne un aperçu de ce que sera notre existence dans l’au-delà, et qui dépend de la primauté réservée à l’amour : le riche, englué dans son confort ne s’est aucunement soucié du sort de celui qui, couché à sa porte, vivait misérablement tout près de lui. N’ayant pas su accumuler le moindre trésor de compassion, c’est lui maintenant qui est pauvre. Son au-delà est un lieu de souffrance qu’il lui faudra peupler de pensées d’amour et nettoyer des regrets qui l’assaillent : qu’ai-je fait de ma vie ?

« Si vous êtes pris au piège (peu à peu ou subitement) des possessions matérielles, des honneurs humains, des gloires éphémères, des vanités sociales, des plaisirs solitaires et égoïstes, de la cupidité, de l'avarice, etc., vous constituerez un faux trésor, vous l'aimerez plus que tout et il fera de vous une écorce mortelle et un coeur mortel…  Rien que de la cen­dre ! Vers le Soleil de Dieu  (Tome I ) 

 

Il est donc important que les messages  sur l’au-delà rectifient les illusions engendrées par des témoignages trop optimistes sur la Vie après la vie et qu’ils éclairent pour nous le chemin ascensionnel ouvrant  sur la Vie éternelle. 

l-infini-montagne.jpg

 

Franchissez les portes

(En effet), l'une des méprises de certains chemins spirituels nouveaux est de simplifier l'au-delà de la mort et de laisser croire que tout devient simple, merveilleux et facile, sitôt la porte de la mort franchie.

C'est ainsi que la porte automatique de la mort n'est que la première d'un long chemin. Elle ouvre, certes, sur un tunnel lumineux mais qui n'est qu'un sas ; ensuite il y aura douze portes à franchir et, avant chacune d'elles, vous entendrez gémir le Christ, d’abord faiblement, puis de plus en plus fort : ‘Ecoute, je me tiens à la porte et je frappe;  si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui’. »

 

« Mais direz-vous : ‘Quelle étrange porte qui ouvre sur moi-même!’. Il est vrai que les portes du Ciel ne sont pas celles de la Terre : il y a la porte du désir, la tienne, frère, et la porte de la grâce, celle de Dieu. Elles ne s'ouvrent pas l'une sans l'autre;  sinon où serait la liberté de tes pas?

Mais que ce soit sa propre souffrance, celle du voisin et celle du monde, il s'avère indispensable de passer par ces trois portes, entre autres, pour gagner son éternité car l'Avant Royaume n'est que portes et portes à passer : ‘franchissez, franchissez les portes’ » Vers le Soleil de Dieu  (Tome III) 

 

Franchissez-les-portes.jpg

Tableau de l’artiste Janine DURRENS : « Franchissez, franchissez  les portes. »

 

« Moi-même, nouveau-né au Ciel, enivré par mes découvertes, subjugué par ma propre métamorphose, je n'ai pas alors perçu le rude chemin qui m'attendait et qui attend chacun, sauf à être un nouvel Etienne.

J'ai beaucoup changé depuis mes ballades sur les premières et douces pentes de l'étincelant Massif Christique, mais maintenant ce que je vis est mille fois plus beau que la plus belle vie du plus chanceux des hommes. Et cela est si pur ! » Votre Arnaud   Vers le Soleil de Dieu  (Tome III)

 

Conclusion : Messages christiques et N.D.E

Si les NDE ont pour vocation de nous indiquer que la Vie continue après la mort de notre corps physique, les messages christiques prennent en quelque sorte la relève pour nous renvoyer des éclats du Ciel afin de  baliser pour nous nous le chemin vers cette Vie qui est maintenant la leur. Ils sont des témoins de l’Invisible, au service de la Parole, donc de l’Amour :

Dans l’évangile, il n’y a que de l’Amour !

Arnaud     Vers le Soleil de Dieu (Tome  TV) 

 

écoutons les voix juvéniles des enfants de lumière qui, à travers celle d’Arnaud, nous invitent à collaborer avec eux afin que nous puissions nous aussi franchir à leur suite les portes vers la Lumière du Christ :  

 

« Nous, les enfants envolés, nous avons peu travaillé, peu donné dans le champ terrestre de Dieu. Partis au petit matin de la vie, nous sommes pourtant comme les ouvriers de la onzième heure : bien et vite rétribués par le Seigneur.

Pourquoi ce salaire et cette hâte ?

Parce qu'à l'ardeur de nos  âmes juvéniles répond justement si fort l'amour brûlant de vos coeurs ! Et de cette alchimie, folle pour  les "sages", *naît la conversion, le retournement vers Dieu des coeurs et des esprits sur son passage. »  Arnaud

             
l-Ascension-bon.jpg

 

Le Paradis

En conclusion, si les N.D.E ont le  mérite d’apporter l’Espérance ce qui, en notre temps sécularisé et matérialiste, est un apport précieux à la spiritualité, elles ne sont qu’une préfiguration des étapes vers … le paradis. Le Dr Alexander a donc eu raison de glisser dans son ouvrage ce mot riche de promesses célestes :  

 

«  Les chemins de la foi sont divers et variés comme vos vies. La vie terrestre de Jésus est encadrée par deux hommes que tout sépare : Jean le Baptiste est un saint, il inaugure la vie du Christ ; le bon larron crucifié à son côté est un brigand qui a commis tous les péchés possibles, il achève la vie du Christ. Tous deux croient en Lui, l'un reçoit la grâce dans le sein de sa mère, l'autre la cueille dans la souffrance, mais c'est finalement la même foi et, dans l'éternel matin du Paradis, ils embrassent tous deux Christ."

Arnaud     Vers le Soleil de Dieu 

 

Voilà qui, à défaut de signifier que le Paradis nous soit ouvert  dès notre départ de la terre,  peint notre Avenir céleste des couleurs du Bonheur éternel. La Preuve ?

« Sur sa croix, le bon larron ne s'est-il pas entendu dire : ...tu seras avec moi dans le Paradis’ ? »  

Et pourquoi donc cette rédemption ? Certainement parce qu'à cet instant il aima "l'autre" : Jésus,  plus que soi !  »  Vers le Soleil de Dieu  (Tome III)

 

Telle est la clé du Paradis : aimer les autres plus que soi, aimer comme Jésus nous a aimés !

 

Vaste perspective, la plus belle qui soit, la plus difficile, celle qui nous emporte au-delà de nos limites,  vers le Soleil de Dieu, ce Soleil qui a éclairé en permanence la vie terrestre de frère François - et qui éclaire sans aucun doute celle du pape François, ce qui est une grâce pour notre époque si violente, où les nuages s’accumulent,  voilant au sens métaphorique l’azur du ciel…

 

Seigneur, fais de moi un instrument de paix !

Là où il y a la haine, que je mette l’amour.

Là où il y a l’offense, que j’apporte le pardon.

Là où il y a la discorde, que j’apporte l’union.

Là où il y a l’erreur, que j’apporte la vérité.

Là où il y a le doute, que j’apporte la foi.

Là où il y a le désespoir, que j’apporte l’Espérance

Là où il y a les ténèbres, que j’apporte Ta lumière.

Là où il y a la tristesse, que j’apporte la joie.

Seigneur, que je ne cherche pas tant

à être consolé, qu’à consoler ;

à être compris, qu’à comprendre ;

à être aimé, qu’à aimer.

Car :

C’est en donnant qu’on reçoit,

C’est en s’oubliant qu’on se trouve,

C’est en pardonnant qu’on est pardonné,

C’est en mourant qu’on ressuscite à la Vie éternelle.

Amen !

Saint François d’Assise.

 

*Les messagers christiques, consultez l’article dans catégories.

**  Jean Prieur : «Cet au-delà qui nous attend »

 

Nicole Gourvennec  m-d-e-stella@wanadoo.fr

Partager cet article
Repost0
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 13:38

La Vie après la vie (4)

 

« L’âme veut s’élever, elle est oiseau »  Vers le Soleil de Dieu  (Tome IV)

 

Y a-t-il des concordances entre les témoignages sur les N.D.E et ce que nous révèlent les messagers christiques ?1

 

- La sortie du corps, la « décorporation ».

Tous ceux qui ont vécu une N.D.E rendent compte des sentiments de légèreté et de liberté éprouvés : on quitte une enveloppe terrestre, parfois douloureuse, parfois abîmée par l’âge, la maladie, des handicaps ou, tout simplement, encombrante comme "une vieille écorce". On se sent toujours vivant, on existe d’une vie exempte des contraintes de la matière, ce qui permet une exploration sans limites, comme celle d'un oiseau dans le ciel, d’où l’expression utilisée, à la fois par ceux qui ont vécu une N.D.E, et par les jeunes messagers christiques :

 « Quand un enfant quitte la terre, c’est un envol qu’il prend (…) En ce qui me concerne, il y a continuité : mon être spirituel, déjà existant, mais emprisonné comme celui de chaque être humain, s'est envolé de son écorce.»  

Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

« Quand nous quittons la terre, nous voletons dans les nuées… Ceci est notre première étape. Puis, peu à peu, nous apprenons à discerner les courants divins et des routes célestes s’ouvrent à nous…»  Roland  Au diapason du Ciel.

 

«Qu’il est beau l'envol spirituel des âmes, qui, semblables aux aérostats, plus elles sont gonflées d'amour, plus elles s'élèvent, plus haut elles vont ! »  

Pierre  Lettres de Pierre   

 

« Celle que vous pleurez est dans la lumière, son envol a été sublime… »

Paqui Le Missel de Paqui 

 

  la résurrection immédiate


« J'ai le même corps mais il possède une certaine fluidité, voire translucidité. Il n'est pas de chair, il est immatériel au sens terrestre, tout en conservant une densité. » Arnaud   Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Ce nouveau corps2possède des attributs, inimaginables sur terre et, osons le dire, enthousiasmants :

« J'ai mes yeux pour voir, mes mains pour toucher, mes oreilles pour entendre, et pourtant je peux voir sans regarder, entendre sans écouter, etc.

Ce n'est pas quelque chose de vague, de fumeux que ce corps spirituel ! C'est quelque chose de magnifique, d'enivrant à vivre, de léger et puissant, de souple et fort, d'inusable... Et c'est un corps qui suscite l'Amour de Dieu et de tous les êtres spirituels. » Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Mais ce n’est pas tout : la souffrance a disparu car le corps immatériel est exempt de toute maladie et de tout handicap : « Je n'ai pas de lunettes car je ne suis plus myope ; l'acuité visuelle est d'ailleurs extraordinaire. »   Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Et je voudrais citer ces lignes si consolantes :

« Visages aimés dont mes yeux voient les traits dessinés par l'amour de chaque jour, vous ne disparaîtrez jamais. Et vous, parents de mutilés, de noyés, de brûlés, ne soyez pas malheureux, vos coeurs ont aimé des corps que vous retrouverez.

Dieu détient l'archétype de notre corps et l'Éternité gomme nos infirmités. »  

Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome 2)

 

Le départ de la terre, le  tunnel

Nous avons vu que les "experiencers" (ceux qui ont vécu une N.D.E) font souvent état de la traversée d’un tunnel lumineux. Arnaud n’a pas employé ce terme mais il a précisé : « On part vite, loin », ajoutant que son départ de la terre avait été si soudain qu’il se croyait encore terrestre. Cette constatation du passage facile dans une autre dimension est l’apanage des êtres jeunes qui ne sont pas encombrés  par un bagage terrestre ayant ancré en eux des liens et des habitudes matériels. Ils sont donc très vite intégrés dans l'univers des impalpables réalités d'en-haut : « Rapidement, très rapidement je crois, un être de lumière est venu me chercher ».

 

La Lumière

Elle est présente dans tous les témoignages :

« Tous ceux qui meurent ayant aimé, … ont pour récompense immédiate d'être accueillis sur le seuil de cette éternité par les êtres qu'ils ont aimés et qui sont là, vivants, heureux […]

 

Mon propre point de départ se trouve dans l'envahissement par l'Amour du Christ représenté par des êtres de Lumière, nombreux et que je ne connaissais pas. J'ai été happé, placé dans une position spirituelle élevée parce que j'étais jeune, croyant en Dieu et qu'il y avait beaucoup de pureté en moi. »      Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Le Bonheur.

Si "l’experiencer" exprime la sensation de bien-être qui l‘envahit, l’enfant de lumière fait état de son Bonheur :

  « Je vis, nous vivons ici et partout. C'est lumineux, sans fin, sans bornes, magnifique ! […]

Mon esprit et mon âme, mon être spirituel, s'aventurent dans des domaines incompréhensibles pour un humain...C'est passionnant pour moi, comme pour tous ceux qui s'y intéressent […]

 

« Je suis heureux d'un bonheur qui ressemble, en plus fort, aux promesses de joies que l'on a sur terre. Parmi les hommes, ce sont les moments préludant aux joies à venir qui sont les plus proches du bonheur mais ici, on n'est jamais en attente du bonheur, on est dans le bonheur !

Face aux hommes vaniteux, ces murs de pierre, conservez la force calme de la Foi et la détermination que le sens spirituel donne à la vie.

Certains jours où vous serez las des hommes, dites‑leur : Ainsi que vous voyez la lune, astre froid, ouvrir les portes de la nuit, ainsi vous croyez que la mort ouvre les portes du néant. Vous vous trompez, parole de messager ! » Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

La présentation de la vie passée

Cette présentation de la vie passée est forcément brève pour un enfant de 13 ans ! Arnaud appelle cela une petite confession, précisant que pour un très jeune enfant il n’y a pas du tout de confession.

« Lorsqu'un enfant quitte la Terre, c'est un envol qu'il prend !

Encore tout chaud de Dieu, il va vers la Lumière, porté par des êtres de lumière. » 

Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

La limite entre vie terrestre et Vie nouvelle à venir.

Contrairement à la barrière mettant fin à l’expérience de la N.D.E, pour l’enfant de lumière, il n’y a plus de limites.

On pense à la chanson de Richard Bach : Vole s’envole, reviendras-tu goéland ?

L’enfant de lumière-goéland a franchi la porte ouvrant sur l’au-delà, il ne reviendra pas, sa vie sur terre est achevée, une autre Vie commence dont verrons dans le prochain texte que les N.D.E donnent un aperçu certes crédible mais, par définition, incomplet. En effet, les messagers christiques, s’ils ne contredisent pas les témoignages des "experiencers" et ont comme eux vocation à nous rassurer sur la mort, doivent surtout nous aider à préparer notre Voyage vers le  Pays d’Eternité :

«J'ai quitté la Terre et ses objets, mais mon corps spirituel a poursuivi son périple infini...

J'ai quitté la Terre sans vous perdre, sans que vous me perdiez, car nous avons la Foi, la Foi qui révèle les réalités invisibles.

La Vie est toute une, immense et vaste fluide dont nous sommes issus, sur lequel nous dérivons au cours du passage terrestre au gré de nos lumières, puis dans lequel nous nous replongeons au terme du périple fini pour ne plus le quitter... » 

Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

La Vie après la vie est un périple infini, poétiquement représenté par le Petit Prince quittant la terre pour retourner vers son étoile :

 « Saint Exupéry aurait-il imaginé le Petit Prince s’il n’avait pas pris de la hauteur par rapport à la terre et de la distance par rapport aux hommes ? Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

« N’abaissez donc pas le Ciel, élevez plutôt votre esprit, il est oiseau. Comme les ailes de celui-ci obéissent  aux lois de la dynamique, l’esprit doit obéir aux lois de l’amour,  mais  pas de n’importe quel amour ! »    Vers le Soleil de Dieu (Tome III)

 l-esprit-oiseau.jpg

 

 

***********************************************************************************

1-      Les Messagers Christiques : consulter l'article  dans catégories.

2-      Le corps spirituel :consulter l'article dans catégories

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 09:04

La Vie après la vie (3) 

 

Les N.D.E partielles

 

« Ne pourrais-je emprunter les ailes de l’Aurore et qu’elles me déposent au-delà de la mer ? »

      ( Ps 139-9 )

goeland bon3

 

Le vol de Frédéric Icare

 

Frédéric est parti à son collège comme d’habitude, ce 24 mars 1993. Bel adolescent de 15 ans au regard clair, Frédéric a toujours été un tendre. Les animaux, la nature, voilà ce qui l’intéresse. Les objets n’ont jamais beaucoup compté pour lui mais depuis quelques jours, il a pris encore davantage de distance par rapport à son environnement matériel. Il est plus aimant que jamais et en même temps rêveur, comme dans la lune, ou plutôt comme sur une étoile. Transformé, paisible, libéré de l’anxiété qui l’empêchait de gérer sans stress ses soucis quotidiens, il dégage une paix et un contentement intérieur surprenants.

 

Que se passe-t-il se demande sa maman avant de réaliser que le changement remonte à ce matin du 15 mars où  Frédéric est venu vers elle, radieux, illuminé par une grande joie :

 « Maman, j’ai fait un rêve merveilleux : je VOLAIS, c’était fantastique ! Il y avait des trous d’air puis je m’élevais de nouveau, c’était vraiment formidable. Comme j’aimerais recommencer !

- N’y compte pas trop car il est  bien rare  de refaire deux fois de suite le même rêve. »

 

Le 24 mars dans l’après-midi, les parents de Frédéric reçoivent un coup de fil de son établissement scolaire annonçant une terrible nouvelle : leur fils avait été victime d’un accident cardiaque que rien ne permettait de prévoir. En dépit de la rapidité des soins, on n’avait pu le ranimer.

Ainsi, s’était envolé pour de bon, l’adolescent au cœur pur qui, neuf jours avant de quitter la terre, avait fait non pas un rêve mais une NDE partielle.

 Au-dessus-de-la-villz.jpg

Au-dessus de la ville (Marc Chagall)

 

Il fallait se résigner à accepter l’inacceptable : Frédéric Icare, empruntant les ailes de l’aurore était parti au-delà de la mer réalisant, sans l’avoir cherché, son rêve merveilleux. Tel le petit prince, il lui avait été donné de rejoindre son étoile à l’aube limpide de sa vie terrestre.

 

Pourquoi cette mort prématurée ? Pourquoi cette NDE partielle avant un départ définitif vers l’Au-delà ?

La réponse ne nous appartient pas, bien évidemment. C’est le mystère de toute vie humaine dont le fil est coupé à un moment que nous ne pouvons connaître :  

« Seul Dieu a la prévision globale, instantanée de nos vies : Il voit, sait, et nous laisse libres. N'imputez jamais à Dieu les malheurs qui vous accablent : maladies, accidents, échecs scolaires ou professionnels... enfin, et surtout, perte d'un être cher... Même dans son Plan le plus volontaire et le plus précis dont les chemins sont insondables, Dieu ne peut vouloir la mort d'un être humain, mort qui entraînerait la souffrance pour d'autres êtres ! Dieu n'appelle personne à Lui par la mort…. Mais si Dieu n'appelle personne à Lui, Il sait quand nous lui reviendrons … » Arnaud     Vers le Soleil de Dieu

Le Dieu d’Amour a donc le souci que notre vie terrestre se parfume d’éternité, ce parfum que, sans en avoir clairement conscience, Frédéric a respiré lors de sa N.D.E. On peut donc se consoler de cet envol, si prématuré en termes de vie terrestre, en pensant que son Avenir Céleste sera lumineux comme celui de tout enfant qui a «emprunté les ailes de l’aurore » pour rejoindre l’étoile du petit prince.

Arnaud nous le confirme :  

 «  Les enfants* de mon âge, les adolescents et les jeunes gens connaissent généralement ici un enri­chissement spirituel considérable, suivant la culture qu'ils ont reçue sur terre et qui est évidemment leur point de départ. Ils sont comme de jeunes séminaristes. Leur pureté, l'absence de taches importantes en eux, la compassion de Dieu à leur égard, leur font jouer un rôle de futurs guides. » Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)  

*Une précision importante : les mots « enfant ou jeune » doivent  être pris bien évidemment au féminin tout autant qu’au masculin. 

 

La compassion de Dieu à l’égard des enfants et des jeunes envolés s’exerce aussi envers leurs mamans, comme en témoigne la surprenante N.D.E partielle vécue par Lorette, maman d’Alexandre.  

 

UNE N.D.E DE RENCONTRE

 

Alexandre, dix-neuf ans, s’est envolé au cours d’un accident de voiture. Pour Lorette, comme pour toute maman ayant perdu son enfant, l’absence est intolérable. S’accrochant à sa foi en un Dieu d’Amour, cette après-midi là, seule dans sa maison silencieuse, elle a répété inlassablement « Seigneur Jésus, prends pitié de moi ». Puis elle s’est endormie.

Soudain, elle a entendu quelqu’un chuchoter à son oreille et s’est réveillée, pensant que son mari était rentré mais il n'y avait personne dans la pièce. Elle était seule, dans le noir et dans la plus complète solitude. C’est alors qu’a commencé pour elle son expérience dont voici des extraits :

 

Le départ

« J’ai d’abord eu la nette sensation de m’enfoncer (…), comme prise dans un tourbillon. C'était une sensation incroyable, absolument nouvelle pour moi. Jamais je ne l’avais vécue auparavant. Il n’était pas possible de la  confondre avec des rêves, des visions ou autres... Je sentais que j’étais soulevée, puis je retombais.

 

Le voyage

Je crois qu’il y a eu plusieurs tentatives, puis je suis partie. Je me suis immédiatement retrouvée en hauteur et en pleine lumière. La première chose que j'ai vue, ce fut la chambre de mon fils Alexandre, contiguë à la mienne : j'ai reconnu les meubles, les rideaux de couleur, mais ce fut l’espace d'un instant, parce qu’ensuite, à une vitesse incroyable, j’ai traversé beaucoup d'endroits. Il s'agissait surtout d’habitats, de pièces, beaucoup de pièces, où se trouvaient des gens (…)

Puis j’ai aperçu une rampe d’escalier. Je me suis immédia­tement retrouvée en haut, sur le palier, et toujours en hauteur. Là il y avait Le-vitrail-001.jpgune grande fenêtre aux vitres fermées et dont le bâti formait une croix ; à la place des rideaux, de longues cordes de couleur  réunies vers la droite. Au-delà des vitres, un rond de soleil irradiait une douce et chaude lumière.

 

J'ai probablement franchi la fenêtre et me suis retrouvée aussitôt dans une grande, imposante cathédrale*, au plafond très haut.

Des jeunes gens circulaient, réunis comme en prière ; ils étaient vêtus de tuniques grises ou blanches, ils avaient les cheveux aux épaules. Je me suis sentie tout de suite le coeur en joie. J'ai compris qu'Alexandre était là. J'ai cherché fébrilement mon fils dans chaque jeune. Je n'ai reconnu personne.

* La cathédrale est un lieu où l'on prie, où l'on médite, où l'on élève ses pensées vers Dieu, c’est donc le symbole du Très-Haut, de la Spiritualité.

 

La rencontre avec Alexandre

Arrivée au fond, dans l’abside, là où se trouve l’autel seul, j’ai découvert  un étrange instrument de musique et j'ai remarqué un jeune assis au clavier. Je me suis approchée de lui, mais pas en marchant, en étant comme soulevée au-dessus de lui. Il portait une tunique blanche avec un capuchon descendant à mi-tête.

De longs cheveux châtains dépassaient, un peu dépeignés. Il a levé la tête vers moi : c’était Alexandre ! Son visage était lumineux et son regard très doux s'est posé sur moi. Incapable de réfléchir, j'ai crié* fort son nom, puis je l'ai pris dans mes bras et je l'ai serré sur mon coeur comme une folle. Ce fut une fusion totale d’âmes qui s'aiment sans réserve et qui finalement se retrouvent.

* Bien évidemment Lorette n’a pas fait entendre sa voix, la communion s’est faite de pensée à pensée.

 

Le retour 

A ce moment, je me suis immédiatement retrouvée dans mon corps. Mon coeur battait de façon incroyable, j'ai dû avoir une tachycardie pendant plus d'une heure et demie.

 

Ce soir-là et les jours suivants, je me suis sentie différente, il me semblait presque que je flottais, je me sentais en paix, en harmonie avec moi-même et avec toute chose. J’avais l’impression de vivre encore dans cette dimension que j'avais entrevue et où j'avais eu la joie immense d'embrasser de nouveau mon Alexandre. Je voulais prier avec tout mon être pour remercier le Seigneur pour la grande grâce que j'avais reçue, mais je ne pouvais que dire : "Merci, Seigneur, merci"».

*Note : La cathédrale est un lieu où l'on prie, où l'on médite, où l'on élève ses pensées vers Dieu, c’est donc le symbole du Très-Haut, de la Spiritualité.

 

Les N.D.E de mort partagée 

 

1- Voici le témoignage d’un docteur anesthésiste-réanimateur, le docteur Postel qui a accompagné son père  lors de la N.D.E qui avait précédé sa mort, comme ce fut le cas pour Frédéric. Ce qui est surprenant dans ce cas c’est que le Dr Postel a découvert ensuite que les autres personnes de sa famille, comme lui  au chevet du mourant, avaient elles aussi partagé la N.D.E :

 

 « A la fin de l’année 2007, mon épouse, médecin, mon grand fils, infirmier, et moi-même, anesthésiste, sommes au chevet de mon père mourant. Soudain, chacun d’entre nous entre dans une sorte de vision mentale, réelle et irréelle à la fois et aperçoit ce fameux tunnel de lumière dont on parle tant, cependant que nous progressons dans un halo de lumière.

Nous restons dans la chambre un laps de temps que nous ne pouvons évaluer. Quelques heures plus tard, mon père décède. Influencés par notre commune origine scientifique, nous nous séparons sans rien échanger sur notre expérience, décidant de garder le silence et de prendre le temps d’écrire ce que nous avons vu ou ressenti. Contre toute attente, quand nous confrontons nos témoignages, nous découvrons que nous avons vécu la même expérience, séparément mais au même instant. »  

 

2- Ce témoignage ressemble à une N.D.E partielle que nous avons vécue ensemble Paul et moi le soir où Arnaud s’est envolé :

« Après son envol, de manière étonnante nous n'avons pas veillé le corps d'Arnaud, nous nous sommes réfugiés dans notre chambre, le ressentant auprès de nous.

Progressivement, derrière mes paupières closes sont apparus un tunnel puis, au bout, une lumière d'un bleu intense ouvrant sur l'infini. Le calme de Paul m'incitait à penser qu'il percevait quelque chose de similaire, ce qu'il me confirma. A plusieurs reprises au cours de la nuit nous aurons cette même vision.  

Il s’agit là d’un accompagnement d’Arnaud dans son voyage vers l’Au-delà dont il me restera une empreinte puisque ce sera le début de signes lumineux qui dureront des années sous différentes formes, et qui durent encore... »         

Mais cette expérience n’était que la suite d’une autre expérience que j’avais vécue quelques heures auparavant, à l’instant même où Arnaud quittait son corps physique et qui aura des conséquences sur mon cheminement spirituel et l’action que j’ai menée par la suite au service de l’Espérance en la Vie après la vie :

 

LA  N.D.E d’accompagnement

 

 « L'accident d'Arnaud s'est produit alors que j’étais sortie pour un court laps de temps promener notre chien. C'était un soir d'automne un peu frais et humide. Au moment où je reprenais le chemin de l'appartement et alors que quelques gouttes commençaient à tomber, brusquement une joie immense m'a envahie, cependant que mon corps libéré devenait léger, comme s’il volait. Je percevais d’une manière tellement intense la pluie, le vent, la fraîcheur du soir que j’avais l’impression de faire partie de la nuit, de me fondre en elle. J'étais toujours moi mais dans une apesanteur et une expansion qui me procuraient une plénitude de vie jamais ressentie. Ce fut un bonheur inouï.

Hélas ! quand je suis arrivée à l'appartement ce fut un malheur inouï et le reproche destructeur : comment moi qui aimais tant Arnaud avais-je pu être aussi heureuse au moment où il mourait ? Comment n'avais-je rien perçu ? Des années se sont écoulées avant que je comprenne la grâce qui m'avait été octroyée car lorsque j'ai rencontré des spécialistes des N.D.E, j’ai compris ce qui m’était arrivé et qui participe d'une N.D.E partielle : mon âme si proche de celle d'Arnaud l'a suivi dans ses premiers instants post mortem et a partagé son envol de la terre. »

* Témoignages que l’on peut trouver dans Dis-leur, Mamoune  pp 33-34. Cités par Patrick Sbalchiero dans son livre : Enquête aux portes de la mort  Ed. CLD (pp 146-147)

 

Rien de surprenant en soi si l’on admet que la fusion d’une mère et de son enfant rejoint les ondes cosmiques dès la conception : « L'embryon rêve déjà dans le ventre de sa mère qui, comme une antenne, reçoit tous les flux du Cosmos. » Vers le Soleil de Dieu (Tome 3)

          En réalité, cette union ne s’arrête pas avec la mort physique de l’enfant, surtout si grâce à un accompagnement de son itinéraire au-delà de la mort, la liaison continue, constituant en quelque sorte un cordon ombilical spirituel.

           En ce qui me concerne, la communion a continué, me permettant de commencer à écrire la biographie d’Arnaud : Mon petit Icare trois jours après son départ de la terre, alors que mon corps de chair, brisé par le choc, refusait toute nourriture et toute boisson. J’étais physiquement figée et pourtant j’écrivais avec une facilité qui me déconcertait : je revoyais toutes les étapes de la vie d’Arnaud, je le percevais dans la totalité de ses treize années de vie terrestre, car il m’était donné de voir défiler le panorama de sa vie, y compris de sa vie intérieure. Je retrouvais même des épisodes oubliés, comme si toutes ses paroles, ses actes, ses pensées avaient été enregistrés dans une mémoire qui dépassait la mienne. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre que cette capacité nouvelle en moi provenait de la N.D.E, au point qu’on pourrait logiquement en déduire que j’avais alors accès à une base de données me déroulant la vie d’Arnaud, hors de mon corps brisé et de mon cerveau atone.

                   

photo coeur-copie-1

Lorsque j’ai relu l’ouvrage, rédigé au fil de la plume en quelques semaines, j’ai compris que ce petit ouvrage n’était pas seulement un retour sur le passé d’Arnaud, enfant de la terre, c’était une ouverture vers son destin céleste*, confirmée plus tard par l’inscription mystérieuse du Cœur sur la couverture du livre.  

 

 * Il va de soi que nous ignorions que cet avenir céleste permettait de comprendre d’autres avenirs célestes et donc était destiné à apporter l’Espérance en la Vie après la vie.

 

           Et si les N.D.E avaient pour finalité de nous aider à comprendre que s’approcher des confins de l’invisible, seul ou en accompagnant ceux qui font ce voyage, était une invitation à élever nos regards au-delà de la réalité matérielle pour ouvrir nos cœurs à l’Infini, l’Infini de l’Amour ?   

 

Nicole Gourvennec

 

 Les-nuages.jpg


 

Partager cet article
Repost0
16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 16:30

 

La Vie après la vie (2)

L’itinéraire des N.D.E

 « J’aurai l’air mort et ce ne sera pas vrai.»  « Tu comprends, c’est trop loin, je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd. » Le Petit Prince de Saint - Exupéry

Ces deux phrases que l’auteur  de l’un des plus touchants ouvrages à succès planétaire (traduit en 160 langues)1 fait dire à son personnage du petit prince, au moment où il va quitter la terre pour rejoindre son étoile, résument les deux principales caractéristiques des N.D.E 2 :

 

 La mort n’est qu’une apparence, la Vie continue : «J’aurai l’air mort et ce ne sera pas vrai»

 

J'aurai l'air mort


                 Un autre itinéraire commence dont la première étape est la délivrance et la légèreté permettant  le départ  vers un vaste et lointain horizon qui nécessite un autre corps, dégagé de la matière puisque ce corps-là est trop  lourd ». 


Envol du Petit Prince 001

 

1- La sortie du corps, la "décorporation"

 L’experiencer (ainsi appelle-t-on celui qui témoigne avoir vécu une N.D.E), bien que présentant tous les symptômes de mort physique, a conscience de continuer à posséder un "corps" mais un corps d’une autre essence, aérien et doté de qualités nouvelles, si léger qu’il flotte et se déplace librement au-dessus de sa dépouille physique autour de laquelle s’affairent chirurgiens et réanimateurs dont il entend les paroles, enregistrant les termes techniques employés, mais ne se sentant nullement concerné. On retrouve le Petit Prince qui dit à propos du corps qu'il a quitté : « Ce corps-là est comme une vieille écorce ».

   

Délaissant donc cette écorce, l’experiencer dont les perceptions auditives et charnelles subsistent avec une intensité accrue, cependant qu’il se découvre la possibilité de pénétrer les pensées des autres et d’échapper à la notion de temps, réalise qu’il est dans l’impossibilité de communiquer avec les "vivants" du monde matériel. La parler et le toucher lui font défaut, il est dans une autre réalité, dont il reviendra changé en profondeur, mais démuni pour traduire ce qu’il a vécu : notre syntaxe et notre logique, fondées sur une réalité visible et perceptible, ne sont pas appropriées pour décrire une réalité invisible et non perceptible. Un seul verbe paraît adéquat à ceux qui témoignent avoir vécu une N.D.E : le corps d’après la mort physique est un corps spirituel qui EXISTE.  ( 2 Co 12, 2-3 )


  2- Le tunnel

Dans la plupart des cas, l’experiencer se sent aspiré à une vitesse vertigineuse et irrésistible dans un tunnel aux couleurs sombres ouvrant sur la lumière. La durée du passage est indéterminée, puisque la notion de temps a disparu. Dans son livre*, Patrick Sbalchiero a cité des exemples d’experiencers qui ont utilisé le terme ascenseurs. La terminologie est fonction de ce qu’a éprouvé le témoin et aussi de son vocabulaire.

image001

 

3- La sensation de bien-être

Malgré le dépaysement qu’ils éprouvent dans cette situation, les experiencers sont envahis par une sensation de bien-être jamais éprouvée, tellement forte qu’ils ont du mal à la définir, ce qui s’explique aisément puisqu’on est dans le domaine de l’ineffable, donc de l’incommunicable. Cependant tous les  témoignages concordent sur un point précis : le bien-être est tel que l’on ne souhaite pas revenir.  

 

4- La rencontre  - La lumière

Beaucoup perçoivent à ce stade la présence d’êtres aimés : parents ou amis décédés, qui semblent vouloir les aider. Ces perceptions sont vécues dans une sorte de sérénité douce. Suit alors la sensation d’un environnement de chaude tendresse qui émane d’un être de lumière que l’experiencer ne tarde pas à percevoir. D’après Raymond Moody, l’être de lumière est une Personne, il possède une personnalité nettement définie. La chaleur et l’amour qui émanent de cet être à l’adresse de celui qui est aux frontières de la mort  dépassent de loin toute possibilité d’expression. L’homme se sent comme envahi et transporté par cet amour auquel il s’abandonne…

Remarque importante : cette description de l’être de lumière demeure exactement la même d’un témoignage à l’autre mais l’identification de cet être varie singulièrement et semble dépendre en grande partie des antécédents, de l’éducation et des croyances religieuses de chaque individu mais dans tous les cas lumière et amour sont indissociables.

Bien évidemment, pour les chrétiens cet être vers lequel ils se sentent irrésistiblement attirés est le Christ, Soleil de Dieu, Lumière du monde.

 

5- Présentation de l'existence passée

Lorsque la communication s’établit avec l’être de lumière, une vision panoramique de la vie que l’experiencer vient de quitter lui est présentée (sans la médiation des mots, de pensée à pensée) : profusion d’images visuelles, rapides et réalistes mais qui ne comportent aucun jugement. C’est de lui-même que le mourant repère les aspects féconds de sa vie, comme ses fautes. L’être de lumière bienveillant n’intervient que pour désigner les deux missions essentielles d’une vie humaine terrestre : apprendre à aimer le prochain et acquérir la Connaissance.

 

6 - La barrière, la limite entre vie terrestre et Vie nouvelle à venir.

Ce seuil franchi, l’entrée dans ce que nous appelons la mort doit être définitive. Le passage de la vie à la mort cesse ici. Bien évidemment aucun de ceux qui ont vécu une N.D.E n’ont franchi cette limite, tout au moins lors de la N.D.E : ils ont été réanimés et ramenés à la vie terrestre. Non sans regrets pour la plupart qui gardent le souvenir de ce seuil pour lequel ils ont éprouvé une immense attirance car ils baignaient dans d’intenses sentiments de joie, d’amour et de paix. Le retour dans le monde physique sera  souvent pénible…

 

Que faut-il penser des N.D.E ?

   

Le docteur Alexander a donné un titre à son ouvrage très attractif : « La preuve du paradis ».

Force est de constater que jusqu’à présent il n’y a aucune preuve formelle ou plutôt matérielle que les NDE attestent de la Vie après la vie puisque tout repose sur des témoignages, ce qui au demeurant ne veut aucunement dire qu’elles ne sont pas authentiques, d’autant plus  qu’il y a des indices sérieux :

 

Leurs concordances 

Les itinéraires sont plus ou moins complets mais tous présentent des analogies, quels que soient  l’âge, le lieu, le chemin de vie des témoins, leur culture et leur conception de la vie avant leur N.D.E.

 

Les fruits 

Les sentiments ne seront pas passagers, au contraire ils perdureront en ceux qui ont fait une expérience aux frontières de la mort, donnant à leur une vie une orientation nouvelle : désormais ce qui comptera pour eux ce sera l’amour des autres, les activités altruistes, le non matérialisme, la faculté de pardonner et la certitude d’un monde d’harmonie, de beauté et de bonté où ils retrouveront leurs êtres aimés sur terre. Bien sûr, pour eux toute peur de la mort a disparu. En bref il s’agit d’une conversion à L’Amour envisagé dans une perspective d’éternité. « ( 2Co 13 ). Aucune hallucination ne pourrait obtenir une telle transfiguration.

   

Comment les expliquer ?

Les discussions à leur sujet ont été et sont nombreuses, les arguments ne manquant pas dans un sens ou dans l’autre, encore que l’on constate que de plus en plus de scientifiques s’éloignent d’un a-priori négatif, d’autant plus que des médecins comme le Dr Alexander, le Dr Charbonnier, le Dr Jean-Pierre Postel, tous anesthésistes réanimateurs, expriment une même hypothèse s'appuyant notamment sur leur propre expérience de mort imminente. 

 

Quelle est cette hypothèse ? Et si la conscience était à l’extérieur du cerveau, contrairement à la pensée qui, elle, est dans le cerveau ? écrit le Docteur Charbonnier, rejoint par le Docteur Postel qui pose la même question avec des réponses métaphoriques : « Et s’il y avait une information distribuée dans des "microtubulles" quantiques, une info qui va et vient de l’univers comme un réservoir inépuisable. En faisant une analogie simplifiée, on pourrait dire que si notre cerveau sert seulement de relais à une conscience non localisée dans le corps, il est comparable à un smartphone qui reçoit des ondes transformées en sons ou en images. Lesquelles ne sont pas, bien sûr dans l’appareil. »

 

Tout ceci revient à dire que si le cerveau cesse de fonctionner, l’information demeure accessible à la conscience qui peut y puiser. 

Cette explication de plus en plus envisagée par des scientifiques a une particularité : elle est corroborée par Arnaud : 

 

La mémoire cosmique

  "L'homme n'échappe pas à son passé qui le rejoint toujours…Tout ce qui a existé existe, les plus modestes de vos actes, les plus banales de vos paroles, s'inscrivent dans la mémoire cosmique.

Tout ce qui a été dit est dit.  Tout ce qui a été fait est fait.  En bien comme en mal.

Les plus cruelles de vos actions comme les plus généreuses vous seront re-présentées pour vous arracher à l'attraction matérielle et, lorsque l'esprit pilotera l'âme aux lisières de la Lumière, cette re-vision de votre vie, acceptée ou refusée, fondera votre enfer ou votre paradis…L'homme n'échappe pas à son passé qui le rejoint toujours… Le cosmos est un grand  oeil ouvert sur votre vie."  

 Vers le Soleil de Dieu  (Tome 3)

 

Cette hypothèse qui peut faire sourire des scientifiques matérialistes ne peut être prouvée pour une raison bien simple : elle n’est pas vérifiable car elle appartient à une réalité inaccessible à notre propre matière :

"Ce que vous appelez le "monde physique", que vous entrevoyez, percevez et calculez comme effectivement infini, est encore dépassé par une autre matière.

Cette matière, elle aussi infinie, vous ne pouvez la connaître : elle est seulement perceptible par les sens nouveaux que nous acquérons ici (...) Ne vous réjouissez donc pas : si des hommes marchent sur les traces d'une matière incon­nue, ce n'est pas pour autant qu'ils découvriront l'Esprit, pas plus qu'ils ne l'ont découvert dans notre corps de terre...

Votre esprit est une conscience qui s'habille au trépas mais ne cherchez pas à en connaître la substance. Comme le cosmonaute russe qui n'avait pas rencontré Dieu dans l'espace, vous ne pourrez la découvrir."     Vers le Soleil de Dieu  (Tome 3)

 

Le mystère de la matière noire

 Telle est la recherche de beaucoup d’astrophysiciens et cosmologues3 admettant qu’aujourd’hui la science butte sur un mystère qui remet en cause ses certitudes : il y a désormais autre chose dans le cosmos, une réalité que le scientifique commence tout juste à entrevoir. En effet la majeure partie de l’univers est composée d’autre chose que l’homme ne connaît pas car, en réalité, les atomes dont nous sommes faits ne constitueraient que 5 % de la matière de l’Univers.  "Nous baignons dans une matière totalement inconnue. Comment détecter cette substance invisible ?" R Massey


"Je sais, nous savons, combien il vous est difficile de nous imaginer : vous ne connaissez pas la substance dont nous sommes faits, et vous ne la connaîtrez jamais !" Arnaud     Vers le Soleil de Dieu  (Tome 1)

 

"Nous ignorons la nature de l’essentiel de l’univers, soit 95 % ... Une découverte n’augmente pas notre connaissance, cela augmente notre inconnaissance : pour l’instant plus les instruments de recherches sont perfectionnés, plus ils révèlent l’ampleur de notre ignorance.  Qu’est-ce que la matière noire ? Je ne sais pas. Or, sans matière noire, l’univers ne tourne pas rond. Il existe une matière noire invisible qui participe au mouvement des galaxies et cette matière est d’origine et de nature inconnue." Richard Massey.

"Frères hommes de la planète bleue, que d’interrogations pour vous : que font les galaxies, se pelotonnent-elles frileusement sur elles-mêmes  ou s’étendent-elles généreusement tous azimuts ?" Arnaud   Vers le Soleil de Dieu  (Tome 3)

 

Impossible de répondre à cette question de l'enfant de lumière puisque le mystère de la matière noire invisible demeure. "Imaginez que je sois moi-même constitué de matière noire, vous ne me voyez pas !" E.Klein

 

  Nous voici donc renvoyés une nouvelle fois au petit prince qui nous invite à regarder les étoiles :

"L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu'avec le coeur". Et si les N.D.E étaient un moyen de nous préparer à vivre cet essentiel qui nous attend : La Lumière de l'Amour Infini ?

C'est ce que suggère Raymond Moody à la fin de son livre pionnier : « Nous ne comprendrons jamais le sens de cette vie jusqu’à ce que nous ayons pu apercevoir ce qui vient après elle ».

 

l-infini-copie-1.jpg

Nicole Gourvennec

 

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

1 – « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry est l’œuvre de fiction la plus traduite dans le monde.

2 - N.D.E ou E.M.I (expériences aux portes de la mort ou expériences de mort imminente)

3 – Astrophysiciens : Saul Pearmutter (Berkley USA) ; Etienne Klein, physicien, docteur en philosophie des sciences (F) ; Yannick Melleir (F) ; Richard Massey (Durham GB) Robert Minchin (Arecibo Porto Rico ; David Spergel (Princeton USA) etc. Emission Arte du 27/12/2012

 

Bibliographie :

« La Vie après la vie » Raymond Moody (Ed j’ai lu)

« Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà » de J.J Charbonnier  (Ed Guy Trédaniel)

« La mort espoir » Gilberte Niquet (Ed Nouvelle cité)

« Enquête aux portes de la mort » Patrick Sbalchiero (Ed CLD)

Docteur Jean-Pierre Postel (CNERIC) Article dans la revue « Principes de santé » de janvier 2013

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog officiel de Nicole Gourvennec
  • : A vous tous qui souffrez sur les chemins de la vie...A vous tous qui êtes des "sans-logis de l'âme"...A vous tous, assoiffés de Dieu...Nous offrons, l'Espérance Stella fondée sur les grâces reçues à travers Arnaud, enfant de lumière et frère du Ciel des autres enfants de lumière qui, à travers ses messages, nous disent que la mort n'arrête ni la Vie ni l'Amour et nous renvoient à la Parole, vécue en plénitude puisque éclairée d'En-Haut.(m-d-e-stella@wanadoo.fr) 09 63 47 99 51.
  • Contact

Soutenez le MDE Stella

Merci d'aider le MDE Stella par un don que vous pouvez lui envoyer par chèque au siège du MDE Stella, 40 avenue des Montils, 37400 Amboise. Cette aide pemettra à l'association de perpétuer son action de solidarité. 

Merci à tous.

 

Recherche

Livres du MDE Stella

Mon petit Icare (courte biographie d'Arnaud)

Les Lettres du Ciel d'Arnaud (Messages Christiques) :

Vers le Soleil de Dieu (Tome I)
Vers le Soleil de Dieu (Tome II)
Vers le Soleil de Dieu (Tome III)
Vers le Soleil de Dieu (Tome IV)
Vers le Soleil de Dieu (Tome V)

Dis-leur, Mamoune (témoignage sur l'Amour plus fort que la Mort à travers l'histoire du Mouvement de l'Espérance Stella)

 

Livre synthèse de l'Oeuvre du MDE Stella : 

L'Amour est plus fort que la Mort

DVD de la dernière conférence.

Nous avons le plaisir de vous annoncer la vente du DVD de la dernière conférence de Nicole Gourvennec, enregistrée le 14 Octobre 2017 à Amboise. DVD aimablement réalisé par Rashed.

 

 

Commandez votre exemplaire auprès de Jocelyne Barreau

joce.barreau72@orange.fr

Prix de vente 12,00 €.

Articles Récents

  • Information sur l'avenir du MDE STELLA
    Le MDE STELLA , Mouvement De l'Espérance Stella, porteur des messages christiques d'Arnaud, a été fondé par Nicole Gourvennec, sa maman. Avec Paul, son défunt mari († 05/02/2018), Nicole a pu relayer les messages christiques reçus de leurs fils Arnaud....
  • appel à bonnes volontés
    De Jean - Christophe et Lionel GOURVENNEC email : h.gervex@noos.fr l.gourvennec@scpbiard.fr Bonjour à tous, Le décès de notre père Paul GOURVENNEC a grandement affecté notre mère Nicole dont l'état de santé s'est peu à peu dégradé. Elle a été hospitalisée...
  • RÉUNION MDE STELLA
  • 118 - La prédestination : Les destins de Paul et Nicole (2014 - 2018)
    « La prédestination est un sujet qui hante vos esprits ... » Arnaud A- LA PRÉDESTINATION : Les destins de Paul et Nicole « La prédestination est un sujet qui hante votre esprit, comme celui de beaucoup de ceux qui ont perdu un être cher, surtout un être...
  • 117- Paul, enfant de lumière.
    « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie » Ste Thérèse de l’enfant Jésus Témoignage de Virginie, sa maman. « Notre fils, Paul est mort à l'âge de 8 ans le 22 novembre 2011 suite à une leucodystrophie qui s'est déclarée à 5 ans. Le verdict médical est tombé...