A bientôt dans un rayon de soleil.
Les signes
C’est le 20 avril 1994 qu’est décédé l’acteur tourangeau du pays de Rabelais, Jean Carmet, né à Bourgueil le 25 avril 1920. Acteur talentueux et populaire il a incarné des seconds rôles inoubliables au théâtre comme au cinéma où il est apparu dans plus de deux cents films et par ailleurs a aussi tourné pour la télévision dans des adaptations d'œuvres littéraires.
A sa mort de nombreux hommages lui seront rendus, les commentateurs insistant sur son côté bon vivant, et en conséquence entourant son départ de tous les poncifs de notre civilisation hédoniste…
Le 22 avril, Paul rapportait le journal «La Nouvelle République du Centre Ouest », qu‘il avait trouvé dans le train et dont un article consacré à Jean Carmet l’avait frappé. Citant la dernière lettre de l’acteur à un ami de Touraine l’invitant à une festivité, le journaliste avait rendu compte de la réponse de Jean Carmet quelques jours avant sa mort : « … Pas cette fois-ci : impossible de glisser cette éventualité dans mon emploi du temps rigoureux… ».
Et la lettre se terminait par cette phrase pour le moins surprenante : « A bientôt, dans un rayon de soleil. »
Les obsèques de Jean Carmet ont eu lieu le lundi 25 avril 1994. Ce jour-là, je suis seule et écoute assez distraitement les informations sur R.T.L lorsque Jean-Jacques Bourdin rend hommage à Jean Carmet : « Salut, l’ami », mettant l’accent principalement sur son côté rabelaisien au sens épicurien du terme… Je songe à quel point la célébrité est un piège car la veille, des articles de presse m’ont appris combien cet artiste était un homme de foi dans le secret de sa vie.
C’est alors que j’entends le journaliste qui vient d’assister aux obsèques prononcer cette phrase : « L’église St-Roch était triste, grise, sauf à un moment où un rayon de soleil a éclairé le cercueil. »
Quelques jours plus tard, je reçois une lettre de la maman de Sylvie de lumière qui contient ces lignes : « J’essaie de puiser la force de passer ce troisième été de vacances sans Sylvie, notre rayon de soleil. »
Et pour terminer, voici le dernier signe, récent, puisqu’il vient de me parvenir : une jeune amie ayant perdu Gérard, son papa, auquel elle pense souvent a désiré me faire connaître le témoignage que la famille a lu pour ses obsèques. Je découvre avec surprise qu’Il débute ainsi : « A toi, notre rayon de soleil. »
Bien sûr on peut dire : C’est une coïncidence, il ne faut pas voir des signes partout. Si la remarque est juste, elle n’a pas une valeur définitive et générale car il est nécessaire de prendre en compte un ou plusieurs critères de discernement en n’oubliant pas que rejeter le mystérieux au nom de la logique peut être irrationnel, surtout lorsque les signes sont têtus et se renouvellent de diverses manières, ce qui n’empêche pas ceux qui les reçoivent ou en ont connaissance de rester fidèles à leur scepticisme avec … entêtement !
Voilà qui rejoint l’attitude de certains des lecteurs de la Bible qui traitent les signes avec condescendance alors que dans les évangiles, il y a trois mots grecs pour désigner l’intervention du surnaturel dans la vie des hommes : signes, miracles et prodiges.
Les prodiges sont en général réclamés par ceux qui ne croient pas, mettant en quelque sorte Dieu au défi de sa manifester, ce qui est au demeurant sans effet : ces incrédules finissent toujours par trouver une explication pseudo-rationnelle, et la plupart du temps font référence à St Thomas : « Je suis comme lui, je ne crois que ce que je vois… ».
Or, qui est Thomas ? Un apôtre, un de ceux qui ont suivi Jésus dès le début de sa vie publique, croyant en Lui, c’est-à-dire reconnaissant le Messie sous les traits du fils du charpentier Joseph.
Thomas a cru sans avoir vu ou tout au moins il a été capable à cette époque de sa vie de croire autrement qu’avec "ses yeux de chair" et d’accepter ce qui dépassait sa dimension humaine. Certes, il a subi la tentation du doute lors de la Résurrection, incapable d’accorder son esprit à ce Signe trop grand pour lui à ce moment-là. Désemparé, Il a réclamé des signes à sa mesure mais sa conversion immédiate à la Vie du Christ est moins le résultat d’une constatation tangible des plaies de Jésus que d’un élan d’amour lui permettant de « voir » avec son âme de disciple fidèle.
Certes, diront certains mais moi je n’ai jamais eu de signes, même de petits signes… Je croirai peut-être quand j’en aurai… C’est comme si, après avoir fermé leurs volets ils avertissaient : « J’affirmerai que le soleil brille quand je verrai ses rayons ». Il fera toujours sombre chez eux …
«A bientôt dans un rayon de soleil. »
De toute évidence il ne faisait pas sombre dans l’âme de Jean Carmet. Que signifie la phrase qu’il a prononcée juste avant son décès ? Traduit-il par ce rendez-vous dans la lumière une perception, une prémonition, voire une rencontre déjà faite ? Mystère...
Quoiqu’il en soit, il y a un souffle d’espérance et de proximité Terre/Ciel dans cette expression lumineuse du rayon de soleil, réitérée trois fois et parvenue de manière synchronisée...
LES SIGNES
1- La proximité
Dès ses premiers messages, Arnaud exprime la proximité, le lien Ciel/Terre qui permet les signes :
« Le Royaume de Dieu est très proche,...
Nous sommes à deux pas de vous, à portée de la main... Tous ceux qui m'ont précédé m'ont dit combien ils étaient proches de leurs chers humains, proches mais accédant difficilement à eux. Ils ont multiplié les signes, généralement visuels ou vocaux : certains ont pu montrer leur être spirituel, enveloppe éthérée, d'autres un nuage blanc, bleu, rose, d'autres encore ont pu parler et se faire entendre. Mais la plupart n'ont rien pu faire d'aussi "concret". Ils ont tout de même agi, suggérant les mots consolants, les idées d'espoir, parfois même calmant nerveusement ces Êtres chers. Que d'interventions de toutes sortes ! »
Arnaud Vers le Soleil de Dieu (6 mois de Ciel)
« Nos aimés,
Vous êtes des êtres partagés entre des sentiments divers que vous ne savez comment interpréter, par exemple la joie, ou un sentiment de bonheur, certains jours...
Ces sentiments vous saurez de plus en plus les comprendre, alors que d'autres êtres humains n'y parviendront pas : c'est tout le problème des signes entre êtres humains et êtres spirituels. Ces signes, il ne faut pas les chercher, ils viennent tout seuls à ceux qui croient, savent les attendre, puis les reconnaître....
Arnaud Vers le Soleil de Dieu ( 1 mois et demi de Ciel)
« Habiter l'Au-delà n'est pas une fugue dans le vide, un voyage sans nouvelles, et si éloignement et silence il y a, ce n'est pas notre fait, mais le vôtre : c'est la souffrance qui engendre le silence.
Nous faisons tous des signes, toutes sortes de signes pour attirer l'attention de votre coeur. Aucun de nous n'est volontairement et délibérément silencieux et dix ans plus tard, nous sommes tout autant présents qu'un an après, mais différemment. »
Arnaud Vers le Soleil de Dieu (8 ans de Ciel)
« Mes amours de Parents,
Combien vous me sentez présent maintenant ! Le monde invisible vous est devenu sensible.
Vos sens se sont aiguisés et parfois des sens nouveaux apparaissent.
D'autres parents, d'autres humains, tous souffrant d'être séparés d'un être très aimé, vous parleront ‑ ou découvriront en parlant ‑ des signes qu'ils reçoivent : visions, songes, bruits, odeurs, coïncidences surprenantes, multiples et se rejoignant, éventuellement, petits miracles. Dans ce dernier cas, la signification est importante, elle dépasse le simple message : "Je suis vivant ! ", ou : "Vous êtes sur la bonne voie... ", pour indiquer une vocation à assumer, une décision à prendre, spirituellement conséquente comme : se consacrer à une tâche altruiste prenante, orienter différemment une vie trop païenne, modifier un comportement néfaste au Plan de Dieu, voire carrément se vouer à Dieu."
Arnaud Vers le Soleil de Dieu (8 ans de Ciel)
2- La conversion
« A certains moments précis de votre vie, vous vous demandez : "Que fait‑il ou que fait‑elle ? "
Nous sommes si proches de vous par notre vie affective et spirituelle, et si loin dès qu'il y a comparaison avec le passage du Temps ! Nous ne passons pas notre temps, nous ne l'occupons pas, nous ne le « tuons » pas non plus. Nous vivons le travail (comme par exemple être reliés à vous pour vous aider), nous vivons la contemplation, la prière et l'extase (formes de repos) dans la jouissance de Dieu. Nous vivons les joies de l'échange d'amour avec les autres : partage de nos connaissances, de nos goûts, de nos dons comme chants, musique, poésie, etc. »
« Aimés, tous aimés, sachez qu'ici nous travaillons tous sans exception à la conversion de la Terre, façonnant l'amour comme on façonne le bois.
Cela, vous devriez tous le sentir, mais il y faut une condition : que vous travailliez avec nous !
Il est normal que la souffrance extrême qui suit immédiatement notre départ fasse descendre en vous (sauf cas rare) l'obscure nuit du désespoir. Même Marie l'a connue...
Ensuite, la souffrance, un peu apaisée grâce à la consolation, de mur va se transformer en passerelle et nous relier, révélant nos signes. Ceux-ci peuvent aller du plus matériel s'il le faut : une porte verrouillée qui s'ouvre toute seule jusqu'au plus subtil : un parfum préféré *...
Dans ces signes eux-mêmes, vous pourriez toujours déceler notre signature et parfois aussi notre rôle personnel dans le travail de conversion.
Enfin, si vous accédez à ce que nous désirons le plus : le travail spirituel en commun avec nous, les preuves de notre présence éclateront dans les conversions, y compris les conversions à l'intérieur de la foi, les "deuxièmes conversions". Elles s’opéreront sous vos yeux : nous sommes dans la même vigne, attelés à la même tâche... »
Arnaud Vers le Soleil de Dieu (8 ans de Ciel)
En conclusion, ne pourrait-on pas dire que le signe du rayon de soleil, pour aussi humble qu’il apparaisse, exprime en quelques mots l’espérance qui habite tous ceux qui rêvent du Ciel, de sa Lumière et des retrouvailles avec des êtres aimés ?
Dans ce cas n’est-ce pas un signe issu d’un Rayon du Soleil de Dieu ?
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Note* : Voir pages 209-210 de Dis-leur, Mamoune (http://mouvement-esperance-stella.org/Livres
>http://amboise.biz/host1), l’aventure vécue par l’Impératrice Eugénie de Montijo, qui a retrouvé la tombe de son fils grâce à une fragrance (parfum). Le signe, qui a eu de nombreux témoins, a résisté aux études critiques, au point d’être cité comme exemple de fait parapsychique, c’est-à-dire inexplicable par les lois normales régissant notre réalité physique…
Nicole Gourvennec (25/08/2014)
Présentation des livres :
http://mouvement-esperance-stella.org/Livres
Vente des livres :
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