La tempête apaisée.
« Humains en lourde peine, montez dans la barque de Dieu... »
La parabole des trois arbres (le deuxième arbre et la tempête apaisée)
Il était une fois, sur une montagne, trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs. Nous avons vu que le premier arbre vit ses rêves s’accomplir au-delà de ses espérances puisqu’il fut transformé non pas en simple mangeoire mais en crèche de Noël ayant contenu le trésor le plus précieux de tous les temps : Jésus, le Fils de Dieu, rédempteur de l’humanité.
Mais qu’est devenu le deuxième arbre, celui qui se disait : "Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde. Tous les passagers se sentiront en sécurité à mon bord. "
Vint un bucheron qui, lorsqu’il le vit, s’écria : " Cet arbre m'a l'air solide et fort, je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux ". Notre arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière, naviguant vers les vastes horizons océaniques et transportant des rois sur les flots. Hélas ! C’est en barque de pêche qu’il se vit transformé. Ainsi ses rêves de puissance s'évanouirent ses rêves de puissance.
Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois de ce second arbre ; l'un d'eux était fatigué et s'endormit. Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité.
Les hommes réveillèrent alors Celui qui s'était endormi. Il se leva et dit : "Paix."
Et la tempête s'arrêta. (1)
À ce moment, l'arbre sut qu'il avait transporté le Roi des rois, Celui qui seul est capable d’apaiser les tempêtes afin que chacun se sente en sécurité à son bord car toute tempête, même la plus terrible, se transforme grâce à Lui en Vent de Dieu, en Vent d’Amour.
Le Vent de Dieu (I)
« Le vent de Dieu vous pousse sans brutalité là où l'Espérance trouve ses eaux calmes, la Foi ses certitudes, et l'Amour son comble.
Vent constant, enveloppant, tourbillonnant, le vent de Dieu ne casse ni ne brise. Il ne souffle pas le froid après le chaud car s'il sème dans les coeurs, ce n'est pas pour récolter la tempête et s'il est folie, c'est la folie de l'amour (...)
Abandonnez‑vous donc au Vent de Dieu, laissez‑vous pousser par sa force, bercer par son Amour et élever un jour jusqu'à sa Face, là où le vent devient immobilité dans le mouvement de votre être achevé. »
Arnaud 5 mois de Ciel Vers le Soleil de Dieu Tome II (Texte complet p 40-41)
Le Vent de Dieu ( II)
... Mais d'en-bas vous ne savez pas
Qui a saisi le vent entre ses mains,
Quel homme a su lui commander
Devant la faiblesse des humains,
Sinon Jésus dans la tempête déchaînée.
Qui de vous s'est déjà porté
A la source du vent,
Là, où dans les hautes couches de l'atmosphère,
Il naît des forces trinitaires,
Sinon Jésus en sa Transfiguration ? ...
Qui de vous s'est rendu là où le vent
Tombe et s'évanouit,
Là où la mort rejoint la Vie,
Sinon Jésus en sa Résurrection ?
Arnaud 4 ans de Ciel Vers le Soleil de Dieu Tome III (Texte complet p 70-71)
« Humains en lourde peine, montez dans la barque de Dieu et laissez‑vous porter par la mer et les vents, jamais elle ne chavirera car le timonier céleste maîtrise tout. »
Arnaud (7 mois de Ciel)
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(1) La tempête apaisée (Mat 8, 23)
« Jésus monta dans la barque et ses disciples le suivirent. Mais la mer devint de plus en plus agitée, si bien que des vagues passaient par-dessus la barque ; et lui dormait. Ils s’approchent donc et le réveillent en lui disant : "Seigneur, sauve nous, nous sommes perdus !". Mais lui leur dit : "Comme vous êtes peureux, gens de peu de foi ! ".
Jésus se lève alors, il rappelle à l’ordre les vents et la mer, et c’est le grand calme. Les gens en étaient tout étonnés ; ils disaient : "Mais que peut il bien être ? Même les vents et la mer lui obéissent !"».
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Nicole Gourvennec