Témoignage de Lucie, maman de Béatrice
« Il y a quelques années, je relisais pour la 2ème ou 3ème fois les tomes de « Vers le Soleil de Dieu » et recommençais bien sûr par le tome I, calme, détendue...
Arrivée à peu près aux 3/4 du livre, un passage assez court retient mon attention : Jésus, souscripteur de guérison, suivi ensuite de deux ou trois lignes sur le Saint Esprit. Je n’ai pas un souvenir précis mais je sais que la phrase : Jésus, souscripteur de guérison est absolument exacte.
Ma fille Béatrice est à l’époque déjà très malade (début d’un cancer août 2006) et même condamnée en octobre 2014 à ne vivre qu’une semaine ou deux.
Je continue ma lecture ... Après quelques jours, j’éprouve le besoin de relire ce passage pour m’en imprégner, et surtout le comprendre.
Je cherche plusieurs fois mais ne le retrouve pas.
J’invite alors Jacques, mon mari, à chercher avec moi. Toujours rien. Il décide alors de lire tout le livre mais c’est en vain.
Je prête alors le livre à une fidèle amie qui le lit entièrement, sans découvrir le passage, la seule phrase : « Jésus, souscripteur de guérison » étant la seule phrase dont je me souvienne, cependant que le contenu précis du passage m’échappe, hélas.
Bien sûr je suis convaincue que ce message vient d’Arnaud puisque c’est son livre.
Ma fille Béatrice est décédée à l’âge de 45 ans, le 14 décembre 2016. Elle était médecin spécialiste en médecine interne à l’hôpital de Martigues.
Née le 12 août 1971, son cancer commence en août 2006, à l’âge de 35 ans, ainsi qu’elle le raconte :
« Issue d’une famille Catho (catholique), j’ai reçu une éducation religieuse. Ma première réaction après le diagnostic fut : « Au secours !!!
Dieu ne peut pas me faire ça ». Pas de révolte, un SOS : « Aide-moi, guéris-moi vite. » Je me suis rapprochée de Jésus, peut-être par nécessité... J’allais plus souvent à la Messe , et surtout j’écoutais vraiment les évangiles, le prêche. Pourquoi moi, Quel but ?
Mais surtout beaucoup de prières pour guérir. J’aime toujours dire : « Seigneur je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une prière et je serai guérie ».
Hélas ! cette maudite maladie ne s’arrête pas. Environ une récidive par an, atteintes diverses, 16 blocs opératoires, toutes sortes de chimio différentes plus ou moins bien supportées... »
La lutte dure 10 ans, le courage de Béatrice est exemplaire : pas de grandes révélations mais des petits moments de lucidité, de grâce, cependant que le chemin de foi se révèle de plus en plus ouvert.
Pendant ce temps, Lucie suit son propre chemin d’Espérance, accrochée de tout son cœur à la phrase : « Jésus, souscripteur de guérison ».
De tout son amour maternel, elle s’est persuadée que ce qu’elle a lu était vrai. On peut penser que ce qu’elle seule a lu dans le livre d’Arnaud « Vers le Soleil de Dieu », procède d’une autorisation de Jésus à son messager pour annoncer non pas la guérison terrestre de Béatrice mais pour faire comprendre à Lucie que l’âme de sa fille était prête à vivre le Bonheur du Ciel.
Il est donc légitime d’identifier une locution reçue par Lucie. Dans le « Journal de Conchita », la voyante (1) de Garabandal, le Père Pelletier, théologien, écrit ceci : « Il y a plusieurs types de locutions : la première est extérieure. Les mots sont entendus comme par les oreilles. Puis il y a la locution intérieure. Le message est communiqué directement à l’esprit. Il y a aussi la locution intellectuelle que sainte Thérèse décrit ainsi : « Le Seigneur introduit au plus profond de l’âme ce qu’Il veut que l’âme comprenne et ne le présente ni par des images, ni par des mots dictés....
C’est comme si de la nourriture était introduite dans l’estomac sans que nous l’ayons mangée et sans que nous sachions comment elle est arrivée mais nous savons très bien qu’elle y est. »
Ceux qui ont lu « Dis-leur Mamoune ont eu des exemples de locutions(2) qui m’ont été envoyés directement par le Christ Pantocrator, cependant que d’autres, écrites, me parvenaient de personnes chargées de m’encourager pour faire face au travail Stella et aux obstacles.(3) Je précise que je n’ai jamais rien sollicité.
En ce qui concerne Béatrice, son destin céleste nous paraît proche de celui de Bertrand dont j’ai raconté l’histoire dans le texte 100 du Blog Stella : après beaucoup de souffrances et une forte Espérance puisée dans les livres d’Arnaud, Bertrand s’est préparé à vivre le Bonheur du Ciel, ainsi qu’il nous le révèle lui-même : les épreuves qu’il a subies lui ont permis de traverser sans difficultés les sphères dangereuses à proximité de la terre et bien sûr de rencontrer Arnaud et devenir un soldat du Christ dans la lumière divine : « Je suis protégé par la souffrance que j'ai vécue. Ma vie ne m'appartient pas, elle est entièrement tournée vers Dieu et mes frères, je les aime, cet amour me comble ».
Voilà qui nous renvoie au courageux périple de Béatrice qui aimait beaucoup l’Alléluia de Léonard Cohen, d’où le choix d’une religieuse qui, animant les messes chaque dimanche dans le village où résidait Béatrice, chanta pour elle à ses obsèques le très beau texte : « La mort ne peut me garder ».
Belle route du Ciel, Béatrice, nos prières t’accompagnent.
La mort ne peut me garder
La mort ne peut me garder sur la croix ;
Mon corps ne peut que revivre en tes bras :
Je vais vers toi, mon Seigneur, dans la joie ;
Je vais vers toi, mon Seigneur et mon Roi.
La joie ne peut s’être éteinte à jamais ;
Le feux ne peut que brûler désormais.
Je tends les bras, mon Seigneur, tu parais ;
Je tends les bras, mon Seigneur et ma paix.
Mon cœur ne peut se résoudre à la nuit .
L’amour ne peut se dissoudre en l’oubli.
J’entends ta voix, mon Seigneur , tu souris ;
J’entends ta voix, mon Seigneur, mon Ami.
Le jour ne peut se cacher plus longtemps ;
L’hiver ne peut que cacher au printemps ;
Tu sais mon nom , mon Seigneur, tu m’attends ;
Tu sais mon nom, mon Seigneur, Dieu vivant.
Ta vie me prend et m’emporte joyeux ;
Ton sang me prend et je rouvre les yeux.
Je vois tes mains, mon Seigneur, dans les cieux ;
Je vous tes mains, mon Seigneur et mon Dieu !
Chorale Hosanna de Paris - Artiste : Béatrice Gobin.
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Notes :
1- Voyante : Le terme « voyante », ainsi que l’a précisé Patrick Sbalchiero, historien de la mystique, dans son livre : « Enquête parmi les voyants » (Edition de Paris) n'est bien entendu pas à prendre dans le sens de personnes qui font métier de lire le passé et de prédire l'avenir mais d'hommes ou de femmes d'horizons divers qui reçoivent des signes de Dieu, de la Vierge, des anges ou de saints à travers des formes variées.
2- Locution du Christ reçue par Nicole. « En septembre 1993, nous sommes conviés à participer à un Congrès Espérance en Italie. Je viens juste de fonder le MDE Stella et dois faire une conférence.
Dépassée par ce travail, j’ai été tentée de refuser.. Le Seigneur est intervenu et m’a dit d’une voix triste : « Tu me fais souffrir. » Voir Dis-leur, Mamoune p 182
Inutile de préciser que ce fut ma seule « rébellion ».
3- Le Seigneur a continué à m’apporter son soutien, notamment à travers des locutions dont voici un extrait et qui furent reçues par une nouvelle amie Stella :
« Moi, Jésus, Fils du Dieu Vivant, Roi du Ciel et de la Terre, écris à Nicole ceci : "Mon enfant, ta foi n'est pas en cause. Ton travail est bien fait.
Mon enfant bien-aimée, ton Seigneur Bien-Aimé t'aime et te guide. Dis ceci à Nicole, qu'elle n'ait plus peur. » Voir Dis-leur, Mamoune pages 272-273.