« C’est dès la terre qu’il faut porter son regard vers le haut... »

          « ….Je vis dans la foi pure et simple depuis que je suis prêtre et je célèbre la Messe dans un acte de foi total. […]

  L’essentiel pour moi ? L'évangile, entendu comme Parole de Dieu. Je crois, et je suis dans une certitude quasiment absolue : Dieu parle aujourd'hui comme il nous a parlé hier en son Fils Jésus. Quand il nous parle aujourd’hui par un messager comme Arnaud (que j’ai découvert avec le tome I de Vers le Soleil de Dieu  -et j'y ai passé ma nuit car je l'ai lu de bout en bout), je ne peux me dire qu'une chose: "C'est ce que tu vis et ce que tu crois à longueur de prédication, ce que tu fais". […]

C'est pour cette raison que je ne suis pas très préoccupé par ce qui peut être dit par ceux qui  "n’y croient pas".  Non seulement ma foi n'est pas remise en cause, mais elle est confirmée. […] Je peux affirmer en partant du tome I d’Arnaud : il correspond à toutes mes études, à mon expérience personnelle et à ma démarche spirituelle. J'ai été étonné, et en même temps, j'ai rendu grâce […] Arnaud a tout à fait été pour moi, au cœur de cette solitude dans la foi, (car on est seul dans l'acte de croire), le messager qui m'apportait de l'Espérance là où, un certain nombre de fois dans mon ministère, j'avais de la désespérance.

  J’y ai lu ce que je croyais : un appel à regarder vers le Haut car Arnaud nous demande souvent de regarder vers le Haut. Je dis souvent dans mes retraites à des groupes qui pensent que  je vais trop loin : "Vous trouvez peut-être que je vous emmène trop haut, et que je vous y emmène trop fort, mais la seule chance que nous ayons de pouvoir vivre, c'est de regarder loin devant, en hauteur et pas au ras des pâquerettes." Arnaud a exactement ce mouvement-là et c'est très net dés le 1^erTome de Vers le Soleil de Dieu, il nous emmène immédiatement vers les sommets, le Sommet qui est Jésus-Christ, seul révélateur du Père, clé de toute la vie spirituelle mais aussi de la recherche de sens dans notre monde d’aujourd’hui. Nous cherchons, et nous posons des questions à Dieu. Or, ce n'est pas à Dieu qu'il faut les poser, c'est à Jésus-Christ qui nous mènera à la réponse du Père, car c'est Lui, le Fils qui nous révélera les secrets du Père.

            Le messager qu’est Arnaud, est porte-parole du Père par le Fils, toujours et sans aucune exception. Arnaud a le pouvoir de révéler le Message qu'il a reçu et c'est pour cela que ses messages sont qualifiés de "christiques". Ils dépendent du Christ, ils sont l'évangile de Jésus-Christ. Entendez que pour moi, Arnaud est peut-être jeune, mais qu’il est infiniment grand par rapport à nous et nous conduit par la main. Je le considère non pas comme petit frère mais comme un grand frère, celui qui prend soin de nous, comme je le pense la petite Thérèse. Ils mettent le doigt sur certaines vérités qui sont essentielles pour notre vie spirituelle.

            Qu'exprime Arnaud au travers de ces messages ? Il redit ce que j'ai toujours cru : la vie de cette terre lorsque notre corps achève son chemin, ne se finit pas, elle se continue. Je n'ai jamais pu imaginer, quels que soient les enseignements que j'ai reçus, (c'est pour cela que je n’hésite pas à parler de rigidité dans la foi), que l'on pouvait rester dans une espèce d'anonymat de plusieurs siècles en attendant la fin du monde et que nous ne ressusciterions qu’au dernier jour, donc à la fin des temps. Cela voudrait dire que, dans l'immédiat, au jour de notre mort, nous serions inexistants ?

Arnaud nous parle de résurrection immédiate, même s’il parle de l’errance de certains. Il évoque des domaines d'ombres, pour des personnes disparues qui se cherchent et n’ont pas fait le grand passage dans la lumière… Il nous avertit de notre responsabilité sur cette terre, qui s’exerce par le biais de notre prière. Nous pouvons aider nos aimés disparus à grandir par notre prière et notre vie d'amour. L’Amour les attire et leur est indispensable […]

C'était ce que je croyais et Arnaud l’a révélé. C'est pour cela que j'ai pu dire au P. Jean Toulat qui m’avait prêté le livre de Vers le Soleil de Dieu pour me demander ce que j’en pensais: "Non seulement je ne trouve rien à redire mais je m’y retrouve tout à fait. Ce que j’ai lu va m'aider à faire ma ré­flexion sur la communion des saints […] Il me donne les mots qui me man­quaient." Grâce à Arnaud, j’ai pu affirmer mes convictions et je peux conti­nuer de les affirmer aujourd’hui […] Ce qui importe c'est l'Espérance que nous apporte le messager.  Cette Espérance est absolue.

Dieu le Père, (Arnaud le dit "sur tous les tons"), a dit son dernier mot en Jésus. Il n'y a pas un mot de plus à ajouter car les mots nous les avons dans l'évangile. Mais est-ce que l'évangile nous donne la réponse ? Pas comme nous l'attendons. Il ne nous la donne pas de façon rationnelle, mais comme un engagement de l'être dans le seul acte que l'être humain doit poser : celui de la foi. En effet, qu'est-ce que Jésus demande à tous ceux qu'il côtoie à longueur de temps dans l'évangile ? Quel est le mot clé de l'évangile ? C'est la Foi : "Va, ta foi t'a sauvé." "Hommes de peu de foi."[…] Je vous invite à lire le Chapitre 6 de St Jean qui dit avec une puissance considérable la grande bataille que Jésus a dû mener. Lorsqu'il a multiplié les pains, il a posé un signe et les gens sont venus le trouver le lendemain pour qu’il renouvelle le signe […]

A ce moment là il y a comme un clivage entre ceux qui vont croire et ceux qui ne vont pas croire. La conclusion : "A partir de ce moment là, beaucoup cessèrent de le suivre". Un verset précédent disait : "Ces paroles sont vraiment trop dures à entendre, on ne peut pas continuer de l'écouter".  […]

            Si quelque chose ressort du livre d'Arnaud, c'est cela : nous ne sommes pas seulement dans l'ordre de l'humain, nous sommes dans l'ordre du surnaturel. Arnaud, qui était un petit garçon pareil à tous les petits garçons, se met à parler un langage qui est le langage même du Christ auquel nous sommes appelés à adhérer, non par raisonnement mais par abandon et par foi. Donc il s'agit de croire. Ce message-là n'aurait pas de poids s'il ne reprenait les mots même de la foi, de l'évangile. C'est pour cela qu' Arnaud dans ce livre insiste tant sur le mot PAROLE :

« Soyez très attentifs à préserver intégralement le Message du Christ. Pas une parole de l'Évangile de Jean (pour prendre celui-ci comme modèle) ne doit être ôtée, modifiée, déformée !»

Disons-nous aujourd'hui : "Soyons prudents mais pas sceptiques", selon les mots de  Paul Claudel repris par le Père Becqué dans l'introduction du 1^er tome de Vers le Soleil de Dieu  : "Le sceptique, ce n'est pas celui qui doute de tout, mais celui qui ne se doute de rien..." .

il y a dans ce monde visible où nous vivons, un monde invisible qu’il faut apprendre à découvrir.

Mais pour cela, «C’est dès la Terre qu’il faut porter son regard vers le Haut. » En effet notre existence est faite pour réaliser la totalité de notre être. Comme durant notre vie terrestre nous ne la réalisons qu’en partie, que nous sommes en chemin de réalisation, ce chemin ne s’achèvera que dans le sein de Dieu. Nous serons alors pleinement ce que nous devons être.

Telle est mon Espérance !

Extraits de la conférence du Père Michel F. à la rencontre Bretagne du Mouvement de l’Espérance Stella publié dans la revue Lien de l’Association.

Les messages christiques d’Arnaud et les beautés de notre avenir céleste. 

Témoignage d’un moine cistercien

« Je viens depuis hier de me replonger dans les messages christiques d’Arnaud : Vers le Soleil de Dieu, c'est un besoin intense de mon âme car c'est inouï ce que l'on y découvre de beautés sur notre avenir céleste après notre envol. Quelles merveilles divines de la part de notre DIEU, je jubile à  chaque page, navré par ceux (y compris certains de mes frères moines), qui ne veulent pas les lire, ce qui ne les empêche pas de dire : "on ne sait pas ce qui nous attend !!!"

Quel dommage pour eux car les messages d'Arnaud, sont un immense apport pour bien comprendre ce qu'est la vie spirituelle et donc la vie chrétienne vraie. Quel parfum du Ciel, quel éclairage, quelle limpidité et quelle simplicité ! C'est l'Espérance lumineuse, la certitude de Vie à notre mort-résurrection-immédiate. Le Mouvement de l’Espérance Stella qui fait connaître Vers le Soleil de Dieu, est une clairière spirituelle dans notre monde si sombre.

Beaucoup me disent: "Comment  peux-tu avoir une telle foi en l'Au-delà ?" Je leur réponds: "Ah! si seulement vous aviez en vous la SOIF de lire Vers le Soleil  de Dieu , la grâce coulerait à flots en votre âme et la résurrection de JéSUS Christ serait palpable en vous. Mais vous préférez  rester  rivés à une théologie traditionnelle, paralysante et stagnante alors que les messages d’Arnaud élèvent si haut ! »  Frère A.

« Le Vent de Dieu vous pousse sans brutalité là où l'Espérance trouve ses eaux calmes, la Foi ses certitudes, et l'Amour son comble.

Vent constant, enveloppant, tourbillonnant, le Vent de Dieu ne casse ni ne brise. Il ne souffle pas le froid après le chaud car s'il sème dans les coeurs, ce n'est pas pour récolter la tempête et s'il est folie, c'est la folie de l'amour. Sa moisson est la conversion !      

Lorsqu'on atteint les rives du Royaume de l'Éternel, ce vent nous emmaillote de tendresse. Rien ne peut couper le vent de Dieu, ni la vie, ni la mort ! Mais, parfois, l'homme de terre, peau trop dure, narines fermées, oreilles bouchées ne le sent pas, ne l'entend pas !

Pourtant Jésus est venu, Lui le Fils du Vent, et, tel un marin expérimenté, Il nous a montré comment naviguer sous le vent, vent debout, vent arrière, de travers, etc. Il nous a enseigné comme avoir le vent en poupe de l'âme pour mieux gonfler notre coeur au Vent de Dieu et nous laisser aller au vent de l'amour du prochain. Avec sa Parole, Il a fait s'ouvrir les fenêtres de notre intelligence afin que le vent de l'Esprit s'y engouffre. Merci, mon Dieu, pour ton Vent si pur !

Abandonnez‑vous donc au Vent de Dieu, laissez‑vous pousser par sa force, bercer par son Amour et élever un jour jusqu'à sa Face, là où le vent devient immobilité dans le mouvement de votre être achevé…. »

Arnaud      Vers le Soleil de Dieu Tome II

Témoignage.

Article de la revue Lien du Mouvement de l’Espérance Stella, rédactrice Nicole Gourvennec

 « J’étais âgée de sept ans lorsque papa a été tué par un camionneur ivre au volant. Personne ne m’a rien expliqué. Je me posais des questions sur son départ si tôt mais maman ne me répondait pas, incapable sans doute de parler de l’accident.

Au fond de moi, il me semblait que j’étais un peu morte avec lui et c’est en lisant Arnaud ) que j’ai compris qu’en quelque sorte je faisais du mal à papa et que depuis cinquante et un ans je  ne l’avais pas aidé à progresser, à s’élever.

Tous les jours, Arnaud est une force et j’en suis au tome III de Vers le Soleil de Dieu. Ce tome est encore plus enrichissant que les deux précédents. En effet, on sent une telle évolution d’Arnaud, un tel désir de nous apporter ce qu’il vit tout en nous précisant combien nous devons vivre avec la Bible que cela transforme notre relation avec ceux qui ont quitté ce monde terrestre.

Recevez tous mes voeux ainsi que pour votre Association (...) »

Marguerite

Commentaire : Dans sa simplicité et son authenticité, ce témoignage de Marguerite est d’une grande importance car il traite d'un thème essentiel : nos rapports avec la mort d'êtres chers.  Notre amie avait sept ans lorsque son papa est décédé, âge où un enfant prend conscience pleinement de la fragilité de la vie humaine tout en commençant à perdre le contact avec ce qui le relie "naturellement" à Dieu ou, si l’on préfère, à ce qu’il y a de plus intuitif en lui qui s'étiole très tôt dans notre société technologique privilégiant le matériel et le rationnel, et se trouvant en conséquence incapable de rendre compte de ce qui est hors des normes de cette logique. Or qu’y a-t-il de plus irrationnel que la disparition brutale de son papa pour une petite fille ? Alors l’enfant qui ne peut comprendre ce qui lui arrive se bâtit un mur de protection pour ne pas trop souffrir, essaie d’oublier et pour cela se coupe de ses souvenirs, s'amputant ainsi d'une partie d'elle-même. C’est ce que notre amie a fait :"J’étais un peu morte avec lui". Comme il est dommage que personne n'ait pu lui dire : "Ton papa est Vivant au Ciel, il te protège, pense à lui car il t’aime toujours et tu restes sa petite fille, rien ne pourra  effacer vos liens etc."!

Malheureusement,  la tendance actuelle est d'oublier la mort, devenue sujet tabou, au point qu'un silence gêné accueille ceux qui y font allusion. On peut penser que notre civilisation, à force d'avoir voulu dominer la Nature, a perdu de vue tout simplement le sens de ce qu'est notre condition humaine : fragile, mortelle et destinée tôt ou tard à achever son pèlerinage terrestre.