Compte rendu par Nicole (23/10/2017)
Comment rendre compte de ce que fut cette journée : une suite de moments de rencontres, de retrouvailles, de souvenirs mais aussi de solidarité et de proximité vécues, dans un élan de douceur de nos âmes qui s’unissaient ?
Tout semblait simple et facile, cependant que nous prenions place dans la salle, où il fallait installer chaises et tables, en ayant soin de surveiller notre Icône Stella du Christ Pantocrator qui nous est si chère.
Le local prenait petit à petit forme, tandis que notre musicienne, Marie-Pierre Carlier installait son piano et commençait à nous faire entendre des accords harmonieux, cependant que la présence de Jacky Brun, notre ténor, était pour nous la promesse d’une joie à venir.
On ne pouvait qu’apprécier le charme de ces préparatifs qui portaient en eux la marque angélique de l’Espérance que nous offrait cette belle journée au parfum étonnamment estival, bien que déjà proche de l’automne en marche.
Je retrouvais des visages familiers, un peu plus âgés que lors de nos réunions passées mais toujours présents en moi, alors que des regards inconnus annonçaient des rencontres à découvrir.
Nous avons commencé comme prévu par le CD Voile d’Or : « Mon enfant nostalgie...Toi, de mon âme la Voile d’Or... Guide-moi vers ton Ciel, Pays de lait, Pays de miel... »
Ensuite nous avons vécu la rétrospective de nos Congrès et réunions passés qui avaient permis à nos messages christiques de tracer des chemins d’Espérance en France mais aussi dans d’autres pays européens comme l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Suisse etc, cependant que notre Bateau Stella prenait de l’ampleur et l’œuvre christique son envol.
La deuxième partie de la journée fut donc consacrée aux messages christiques : leurs caractéristiques, leur contenu, leur pédagogie angélique, etc.
Ce qui m’a frappée, c’est le nombre de plus en plus important de personnes qui franchissaient le seuil de la salle, nous rejoignant avec sérieux, attentives à suivre la conférence qui développait les thèmes des messages christiques. Les heures se sont écoulées à un rythme à la fois rapide, concentré et ouvert à un partage étonnant, comme si les personnes présentes désiraient garder en elles la trace de ces messages qu’elles avaient pour beaucoup découverts comme étant la richesse de la France chrétienne, apanage de la Fille aînée de l’église depuis quatre-vingts ans... Le silence et la concentration étaient touchants, d’autant plus que le déploiement du Mouvement de notre Espérance Stella apparaissait dans ce qu’avait été sa progression.
Le temps a très vite passé entre les témoignages, les appels aux chapelles d’Espérance et les projets d’avenir pour notre Œuvre Stella. Plus que jamais nous avons acquis la certitude que notre Bateau Stella allait continuer à avancer. Si cette œuvre a accompli un tel chemin durant toutes ces années, on ne peut que penser à cette phrase de Gamaliel dans les actes des apôtres : « Si cette entreprise vient des hommes, elle se détruira d’elle-même ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. » (Actes 5, 33-42)
Assurés de cet avenir qui allait être celui des messages christiques, les ami(e)s présents à cette journée se sentaient de plus en plus reliés.
Entre eux s’était installée une union qui les rendait de plus en plus proches de la même forte foi partagée. Comment ne pas penser à notre cher mot de passe : « A toujours » qui résume notre amour fraternel nous ouvrant dès maintenant au Ciel ?
J’ai éprouvé le vif désir d’aller de l’un des ami(e)s à l’autre et de distribuer « un à toujours » et une carte : « Si Dieu le veut ».
Et c’est ainsi que s’est fait entendre un charmant brouhaha dans la salle où rayonnaient les tendres « à toujours », chacun s’étant installé pour écouter la musique de notre pianiste Marie-Pierre, accompagnant le ténor Jacky dont le magnifique Ave Maria de Schubert s’est élevé, suivi de La symphonie du Nouveau Monde de Dvorak. Ce fut un très grand moment de bonheur. Que nos brillants musiciens soient infiniment remerciés.
Dans le silence qui a suivi tant l’émotion avait été forte, une voix a entonné avec enthousiasme un Alléluia de joie : notre amie Anne-Marie, choriste, nous guidait vers une chaîne d’amour.
Nous nous sommes tous donné la main, et c’est sur un A toujours que nous avons ensemble levé l’ancre de nos âmes comblées de joie par l’écho de ce monde d’amour où nous attendent nos aimé(e)s du Ciel. (1)
Nos amies Belges, Aline, Andrée, Paul, Nicole et Anne-Marie.
Inutile de dire que nous n’oublierons jamais notre belle journée Espérance d’Amboise qu’un nouvel ami a merveilleusement résumée :
« J’ai découvert tout d’abord des personnes adorables, harmonieuses. L’atmosphère palpable était extraordinaire. La fatigue de Nicole ne transparaissait pas. Le message habité, le rayonnement bienveillant de Nicole, la qualité du français utilisé inondaient littéralement la salle.
Amboise m’est cher, j’y ai de magnifiques et profonds souvenirs, augmentés maintenant de cette si belle journée qui m’a transporté.
Vous avez effectué un travail colossal, bâti une œuvre magnifique.
J’entamais dans le train de retour la lecture de « Mon petit Icare » et me disais, comment leur dire que c’est absolument sublime, parmi ce que j’ai lu de plus beau ! En voici l’occasion, merci.
J’espère que nous maintiendrons le contact... vous êtes tous des gens formidables ! Avec toute mon amitié fraternelle. A bientôt, j’espère.
Votre ami, Claude
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« Qui de nous comprendra ... »
Extrait de la Symphonie du Nouveau Monde
(Antonin Dvorak)
Qui de nous comprendra cette Loi d’Amour
Que Jésus nous donna sur la terre un jour ?
Qui de nous offrira de donner son cœur ?
Qui de nous chantera un monde meilleur ?
Qui de nous dans la joie pourra voir le jour
Où le monde sera un monde d’amour ?
Pourquoi tant de douleurs et tant de misères,
Tant de cris et de pleurs et sans fin la guerre ?
Si tu dis que cela n’est pas ton affaire,
C’est que l’homme pour toi, cesse d’être un frère.
Qui de nous entendra la voix du Seigneur
Qui de nous chantera un monde meilleur ?
Si tu veux que sur terre vienne enfin la paix
La justice entre frères, règne désormais,
Tu peux dire au soldat de briser ses armes,
A l’enfant qu’il a droit de sécher ses larmes.
Tu peux dire qu’à leur tour ils peuvent être fiers,
Va répandre l’amour sur toute la terre.
Qui verra le premier éclater le ciel ?
Qui saura communier avec l’Eternel ?
Qui de nous entendra la voix du Seigneur ?
Qui de nous trouvera un monde meilleur ?
(1) Un mot de Paul : « Je tiens à remercier les participants à notre belle journée Espérance pour leurs enthousiastes et unanimes remerciements manifestés à Nicole à qui on peut attribuer cette phrase de la Symphonie du Nouveau Monde : Qui de nous offrira de donner son cœur ?
Ma réponse est la vôtre : la courageuse et aimante Mamoune ! »
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