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16 avril 2017 7 16 /04 /avril /2017 07:00

 

 

«ô Christ, que ta Vie soit notre force »

 

 

 

Les deux textes qui vous sont présentés sur la Résurrection ont l’originalité d’être issus, l’un de l’homélie d’un prêtre, Frère Claude (1) et l’autre, du messager Arnaud.

 

Chers lecteurs, vous connaissez l’un et l’autre et vous savez combien leur lien fut étroit de la Terre au Ciel.

 

En effet Frère Claude a découvert très tôt les premiers livres d’Arnaud que lui avait offerts une paroissienne et, à partir de cette lecture, il a pendant 20 ans œuvré pour les faire connaître, écrivant la préface du tome IV de Vers le Soleil de Dieu qu’il connaissait parfaitement, comme les trois autres livres déjà publiés.

Il suivait aussi de près le MDE Stella, d’autant plus qu’il avait reçu un message me demandant d’écrire « Dis-leur, Mamoune »(2). Ses encouragements m’ont été précieux car je disposais de peu de temps mais son insistance, corroborant celle d’Arnaud, m’a donné le courage et la force d’obéir...

 

Notre union avec Frère Claude fut exemplaire et tellement profonde que son départ vers le Royaume nous a laissés Paul et moi « orphelins », même si nous savons qu’Arnaud est heureux au Ciel avec lui et bien sûr avec le Père Jean Niol, Frère Fabien, Frère Marc, et tant de prêtres amis qui l’ont rejoint ...

 

 

A – L’homélie de frère Claude 2014 : « N’ayez pas peur. » (Veillée pascale)

 

Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ?

 

« Le monde est comme un tombeau, perdu dans le désespoir, le mal, la souffrance et le péché.

Beaucoup d’hommes ne croient ni à la résurrection ni à la vie éternelle. Bruits de guerre, de crise économique et politique, faim dans le monde, drogue et abus sur des innocents. Etc. etc. Je n’en finirais pas de faire la liste de tous les maux qui nous étreignent. Et pour couronner l’ensemble, au bout de ce cycle infernal : la mort. Autant de pierres qui nous empêchent de sortir de nos tombeaux. « Qui nous roulera la pierre trop lourde pour nos faibles forces ?

 

Qui ? Jésus ressuscité ! Oui, il est vivant. Alléluia.

Trois femmes : Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques et Salomé étaient venues au tombeau pour embaumer un cadavre (3). Elles sont obligées de repartir, leurs aromates dans les bras parce qu’il n’y a pas de cadavre.

Des femmes qui ont reçu un message à transmettre : « Allez dire à ses disciples et à Pierre : il vous précède en Galilée ».

Des femmes qui repartent « toutes tremblantes », en ne disant « rien à personne , car elles avaient peur », alors qu’on leur a dit : « n’ayez pas peur ». Que s’est-il passé ?

 

 

 

 

Christ est ressuscité. Le crucifié est vivant. Alléluia.

« N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth ? Il n’est pas ici ».

Mais où est-il ? Manifestement l’évangile veut détourner l’attention de ce tombeau désormais vide. Ne restez pas ici : « Il vous précède en Galilée » Ne restez pas en ce lieu de mort devant ce tombeau. Allez en Galilée, dans cette terre qui est la vôtre. Si nous croyons au Christ ressuscité, nous aussi, nous l’entendrons nous dire au cours de cette veillée pascale : Allez ! je vous précède.

 

Retournez près de vos frères. C’est là que je vous précède et dites-leur :

 

Le monde n’est pas comme un tombeau,

la pierre qui le fermait a été roulée.

N’ayez pas peur ! Je suis vivant. Alléluia !

 

L’évangile de la résurrection selon Saint Marc se termine de la façon curieuse à laquelle je faisais allusion : les femmes « s’enfuirent du tombeau et ne dirent rien à personne. » Ce silence devrait nous parler. Oui, c’est un silence qui parle ! Il nous dit que la foi est l’accueil d’une confidence qui touche le secret des cœurs.

 

Ce soir, Dieu nous murmure au cœur que la mort n’est pas la fin de tout, mais le début d’une vie nouvelle. Si notre monde doute de la résurrection et de la vie au-delà de la vie terrestre, n’est-ce pas parce qu’il ne sait plus écouter le message d’espérance laissé aux hommes par Jésus : « N’ayez pas peur ! J’ai vaincu le monde ».

 

Tout ne se termine pas avec la dalle de béton ou la pelletée de terre sur le cercueil ni la mise au tombeau de notre pauvre corps de mort. Jésus nous sort du tombeau. Il a roulé la pierre.

Avec lui nous croyons en la vie. Il a vaincu la mort. Il est vivant. Amen. Alléluia !

 

Frère Claude

 

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B - Jésus par la mort a vaincu la mort. écoutez la voix céleste d’un petit messager du Christ qui nous raconte comment, réveillé, plus vivant que jamais, il a vécu au Ciel sa première Fête de Pâques, six mois après son envol vers le Royaume.

 

« La Résurrection de Jésus est fêtée de manière splendide ici car elle contient toute la Foi, elle implique et déroule toutes les conséquences de son Mystère : croire en la Résurrection de Jésus‑Christ (phénomène unique, premier et dernier, seulement préfiguré -et pour cause- par la résurrection de saint Lazare), c'est « accepter » , accepter en aimant de tout son être humain et spirituel, le Fils de Dieu, né de la Vierge Marie, mystérieusement, sans intervention de l'homme.

 

C'est donc savoir, oui savoir, Connaître que Marie est vierge. La Résurrection de Jésus contient tous les autres Mystères, Mystères qui sont au cœur de notre Foi et qui, sur Terre, sont en même temps explications et limites... non pas qu'ici nous sachions tout sur les Mystères, mais nous percevons beaucoup, de façon incommunicable. Et plus nous allons vers Dieu, plus nous Connaissons !

 

La Résurrection de Jésus contient notre propre Vie Éternelle. L'imitation parfaite de Jésus ‑ si elle était possible ‑ nous donnerait, immédiatement après notre mort, la Résurrection, cette Résurrection que nous n'atteindrons qu'au bout du voyage en deux temps : Terre et Ciel. Mais l'imitation parfaite de Jésus n'est pas possible : nous n'avons pas été engendrés par Dieu tout un comme Lui, et donc nous ne pouvons pas être « ressuscités » comme Lui.

Mais nous détenons en nous la Vie, celle que j'ai, celle que nous avons tous ici, celle que tout homme détient déjà, croyant ou pas, baptisé ou pas, chrétien ou pas. Mais s'il a été donné à un homme d'être chrétien, comme une chance qui se mérite et qui est le grain qui doit mourir pour fructifier et profiter au maximum aux autres, il se réveille plus tôt, comme celui qui, se levant de bon matin est bien d'aplomb, le corps sain, l'esprit vif.

 

Plus Vivant que les vivants, il va vers sa Résurrection, sans crainte, avec joie et aussi humilité ‑ car il n'est pas encore parfait,...

 

Ici nous chantons avec vous ; en ce moment, nous prions, nous nous réjouissons de votre Joie. Nous ressentons Pâques plus que Noël dans le cœur des hommes : ils sont plus profondément sensibles à son Mystère ‑ Noël est trop entouré de paganisme ! Et puis, la naissance de Jésus n'est pas le Mystère central ; c'est la Résurrection qui est le moyeu de la roue de la Foi ! » Arnaud (Tome1) pp 133 -135)

 

« Le Christ est ressuscité des morts !

Par la mort

Il a vaincu la mort.

A ceux qui sont dans les tombeaux,

Il a donné la Vie. [...]

Jour de la Résurrection ! [...]

C’est la Pâque,

La Pâque du Seigneur !

De la mort à la Vie,

De la terre jusqu’au ciel,

Le Christ, notre Dieu,

nous conduit. [...]

Tout est rempli maintenant de lumière,

Le ciel,

La terre

L’enfer ...

Que toute la création

célèbre

la Résurrection du Christ

dans laquelle est fondée sa Vie. »

 

 

 

Lumineuse Pâque à vous tous,

Ciel et terre unis dans la Joie du Christ ressuscité.

 

Nicole Gourvennec

Notes

1- Textes du Blog, N°s69 ;70 ; 73.

2- TV pages 73 ; 152 ;153

3- Les femmes Myrrophores (qui portent les parfums) apportent des onguents au Christ. Elles voient un ange descendu du Ciel, au vêtement blanc comme la neige et qui exprime par cette blancheur la Gloire du ressuscité.

 

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24 mars 2017 5 24 /03 /mars /2017 08:00

 

Ces enfants de lumière.

 

« Ce qui est éternel ce sont les liens que l’on tisse. Nous sommes façonnés du souffle de la vie de tous ceux et celles que nous aimons, de tout ce que nous donnons et recevons. »

 

 

 

 

Ainsi que nous l'avons vu dans le texte 99, la communion peut s'établir entre deux êtres du Ciel qui, par l'intermédiaire de l'un d'eux, peuvent envoyer des échos des sphères de lumière, dans un but d'amour.

 

Ce que vous allez lire est une liaison entre un enfant resté sur terre et qui a presque immédiatement vécu le contact avec son copain ayant rejoint le Ciel, contact à partir duquel il ressent ce que sera son destin céleste. Voici les faits :

 

Arnaud et Benoît étaient deux copains très unis qui, bien que n'étant pas dans la même classe de sixième de leur Collège, partageaient à la fois le goût du travail scolaire, l’aptitude pour la musique et une foi allant de soi, pour l’un comme pour l’autre.

 

Nous nous étions entendus avec les parents de Benoît pour conduire nos enfants à tour de rôle à leurs cours et leçons de piano.

L'entente entre eux était parfaite, à la fois sage et taquine, dans une union qui les rendait bavards, et déclenchait notre amusement de parents heureux de les voir si proches.

 

 

 

 

Le temps a passé, ils ont grandi et décidé de faire partie d'une chorale. C'est avec émotion que Paul et moi avons assisté à une de leur prestation, en compagnie des parents de Benoît : Odette et Gérard.

 

Journal du 29/05/89 : Tous en chœur :

Près de 1200 choristes se sont rassemblés à Blain pour le concours régional des chorales scolaires. quarante formations venues de Loire-Atlantique, Sarthe, Mayenne et Maine-et-Loire ont offert un beau spectacle.

 

 

 

 

Ravis de voir nos enfants à la fois sérieux et fiers de participer à cet évènement qui les comblait de joie, nous, les parents avons vécu de doux moments... Nous ignorions que cinq mois plus tard Arnaud quitterait la terre. Choc, douleur inexprimable. Arnaud dira plus tard dans un de ses messages :

 

« Enfant parmi vous, je ne pressentais aucun danger, sauf que quelque chose m'arriverait dans les jours et les heures qui ont précédé l'accident mais je ne savais pas quoi. »

 

Le plus stupéfiant fut la réaction de Benoît qui, cinq jours après l’envol d’Arnaud, lui écrivit cette prière :

 

« Ton départ, Arnaud, nous interpelle.

Tu tenais une grande place au sein de la chorale, et, nous n’oublierons jamais les moments de joie passés ensemble.

A présent, tu es auprès de Dieu, mais nous savons que cette profonde amitié qui nous lie est éternelle et que tu seras notre messager auprès du Seigneur pour un monde plus juste et plein d’amour. »

 

Comment ne pas voir combien est prémonitoire cette prière ? En effet, vingt-sept jours plus tard, Arnaud dictait son premier message, précisant ainsi sa liaison avec le Royaume de Dieu qu’avait devinée Benoit : « Mes messages proviennent d’une décision de Dieu (...)

(...)Je ne m’arrêterai pas tant que Dieu ne m’aura pas dit : C’est assez pour toi ! » Vers le Soleil de Dieu (Tome I et Tome II )

 

Ainsi, les deux enfants au cœur pur avaient continué leur union, permettant à Benoît d’entrevoir le destin céleste d’Arnaud, destin qui fut parfois difficilement compris par des adultes sceptiques à la nuque raide » ! Voilà qui nous renvoie à ces Paroles du Christ : « En vérité je vous le dis, si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des Cieux.» (Mat 18,3).

 

 

 

« Je te bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, d'avoir caché cela aux sages et de l'avoir révélé aux enfants. » (Mat 11,25)

 

 

Quant à Odette, institutrice dans son école, elle connaissant si bien Arnaud depuis son plus jeune âge, qu’elle avait ressenti en lui une prédestination dont elle fera part lors du premier anniversaire de son envol :

 

« Mon cher petit Arnaud,

Si je n'ai pas eu le bonheur de t'avoir comme élève, durant les trois années passées à l’école St‑Hermelan, j'ai eu le plaisir de t'observer, à ton insu, durant les récréations. Et je t'avoue que certains jours, tu me fascinais : Soudain, tu marchais, réfléchi et sérieux, indifférent aux cris, aux jeux bruyants, aux bousculades de tes camarades, tu marchais calmement, tel le «Petit Prince» et déjà tu communiquais avec ce monde spirituel qui est le TIEN maintenant. Comme je comprends mieux, le petit êTRE PRÉDESTINÉ que tu allais devenir.»

 

Bien entendu, Odette et son mari Gérard sont devenus des fidèles amis Stella, faisant circuler notre Espérance et apportant à l’œuvre d’Arnaud leur conviction profonde. Qu’ils soient remerciés et qu’Arnaud les protège de tout son amour. Quant à Benoît, il a fondé un foyer solide et mène une vie heureuse. Il n’a pas oublié son copain du Ciel et tous les dimanches anime de sa belle voix de baryton les messes de sa paroisse.

 

Bel échange terre/ciel qu’Arnaud résume en quelques phrases de lumière adressées à tous ceux qu’il a connus ou/et qui sont en lien avec lui :

 

« La relation d’amour se poursuit entre nous ... j’ai votre regard, j’ai chacun de vos êtres en moi, vivant et dans ce qu’il a de meilleur... Les joies que nous avons vécues ensemble sont impérissables. J’en ai le souvenir, même plus que vous encore.

Je reste Arnaud pour les autres et pour Dieu (...)

Portez donc votre regard plein d’Espérance en avant, au-dessus de l’horizon des hommes, là où explose la joie du monde divin.

Oh ! mes aimés, si vous saviez combien la Lumière de Dieu est plus belle encore que celle du soleil.» (Tome IV p 45)

 

Arnaud et Sébastien :

 

Contrairement à Benoît, ces deux enfants ne s’étaient pas connus sur terre, même si, sans le savoir, ils avaient passé leurs vacances dans le même village périgourdin avant leur envol vers le Royaume à dix mois d’intervalle.

C’est Arnaud qui nous a appris leur rencontre au Ciel, alors que nous avions déjà fait la connaissance de leurs parents, Joseph et Bernadette, qui devinrent rapidement nos proches et chers amis Stella, partageant profondément avec nous Foi et Espérance et bien sûr les messages d’Arnaud dont le Tome I venait de sortir. Et c’est ainsi que vous pouvez lire ces phrases concernant Sébastien :

 

« Ici, le nouvel arrivant le plus agissant à nos côtés est Sébastien. Il demande à ses Parents d'agir aussi à vos côtés. A partir de maintenant, ils auront plus de signes : des lumières, des images, des oiseaux etc. Pour les aider le jour, il fera jaillir des étoiles du matin devant leurs yeux. Le soir, la prière à notre Père les rendra plus forts. »

Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome 1 p 283)

 

Non seulement Bernadette et Joseph ont suivi ces indications de leur enfant du Ciel mais ils ont partagé avec leur famille la transmission de l’Espérance Stella. Et c’est ainsi qu’ils ont eu la grâce de recevoir plusieurs messages de Sébastien dont leur nièce a été la réceptrice. Signés Massien, le surnom que lui donnaient les membres de sa famille, ces textes ont de toute évidence un parfum du Ciel. Ils ne peuvent donc qu’être issus des sphères de Lumière même s’ils ne sont pas destinés à une mission générale comme les messages christiques.

 

Avec l’autorisation de Bernadette et Joseph, je vous livre un de ces messages :

 

« Heureux les pauvres, ils seront consolés….

Médite sur les béatitudes.

Dieu t’a tout laissé, tout offert, t’a tout donné, jusqu’à sa propre vie….

Laissez-vous porter par Lui avec l’intelligence du cœur.

 

Parfois, nous pleurons…

Parfois nous espérons encore, nous croyons en l’homme...

 

Si tu savais comme le monde est grand.

Si tu savais comme le monde est fort !

Nous devons tous faire communion entre nos deux mondes.

Bâtissons cette passerelle.

ARRêTEZ d’être cette utopie humaine (...)

 

Soyez, frères et sœurs, soyez porteurs, ayez le courage, la force de vaincre vos peurs, vos inquiétudes, vos erreurs.

N’ayez aucune nostalgie du passé, regardez votre présent, votre futur.

 

Nous sommes les compagnons de DIEU.

Il a besoin de nous en son Ciel, mais également de vous.

Nous dépendons tous, pour demain.

Bienheureux … » Massien 15 avril 2014

 

Arnaud et Bertrand :

 

Le Mouvement de l’Espérance Stella est riche d’une rare expérience de la communion des saints ! C’est un terminal vers lequel ont convergé et continuent de converger beaucoup d’impacts d’amour Terre/Ciel et Ciel/Terre.

 

« ... à la base de toute relation fructueuse, enrichissante, apaisante, il y a communion dans les deux sentiments les plus forts éprouvés par l’homme : l’amour et la souffrance dont Dieu est le centre de gravité. » Arnaud

Vers le Soleil de Dieu (Tome III p 135)

 

Le témoignage suivant unit Bertrand souffrant d’une maladie incurable à Arnaud qui va lui porter secours et l’accueillir dans les sphères de Lumière où il accomplira à son tour une mission dont il donnera des échos.

 

C’est à vingt-neuf ans, le 29 juillet 1995 que Bertrand rejoint Arnaud après l’avoir connu à travers ses messages grâce à ses deux plus jeunes frères, Simon et Martial.

Tout commence par Simon en recherche spirituelle qui, dans une librairie, a été attiré par Vers le Soleil de Dieu. Il dévore le premier tome puis le second et décide d’en parler à son frère Martial qui nous a écrit peu après :

« Je voulais vous remercier pour la publication des livres de votre fils Arnaud. L’aide apportée par ces livres à ma famille et à moi-même, a été merveilleuse et reste, je crois, providentielle... Je reprends pied à pied en moi une foi mouvementée par la vie, face à une église en laquelle je ne me reconnais pas toujours. Enfin une parole sûre et libre ! »

 

Et c’est ainsi qu’après avoir consulté leur mère, les deux frères transmettent les livres d’Arnaud à Bertrand, le frère aîné, en chimiothérapie et gravement malade. Bertrand se plonge dans cette lecture qui trace en lui un chemin d’Espérance. Six mois plus tard, il s'éteint paisiblement.

 

Et dès le premier trimestre de l’année 1996 le nouveau « pontonnier du Ciel » envoie des messages à sa maman qui nous a transmis ces extraits concernant Arnaud :

 

« Je suis avec Arnaud, et je suis heureux de le connaître. C'est un être merveilleux et je l'aime beaucoup. Il a si bien préparé par le Seigneur mon arrivée ici... Il est responsable des jeunes qui arrivent et qu'il accueille. Je ne suis pas comme lui, aussi plein de discernement, de pureté ; il est arrivé à un stade beaucoup plus avancé que le mien... Je suis son élève pour l'amour à entretenir.... Notre mission n'est pas la même, il doit donner des messages aux hommes de notre temps alors que moi j'aide et je soutiens autrement. » Bertrand

 

Notons à quel point Simon a été un instrument providentiel, permettant au messager christique de préparer Bertrand à son destin dans l’Au-delà. Toujours le Plan d’Amour de Dieu...

Quant à l’humilité de Bertrand : « Je ne suis pas comme Arnaud », elle est dans la logique céleste : d’une part Arnaud en termes d’évolution spirituelle a six ans d’avance sur lui, d’autre part ayant quitté la terre encore dans l’enfance, il bénéficie d’un atout considérable en termes de pureté et d’adaptation à la Vie des sphères de lumière.

 

Mais Bertrand a souffert, il a accepté cette épreuve et l’a vécue dans l’Espérance en la Vie qui continue, ce qui lui a permis de traverser sans difficultés les sphères dangereuses à proximité de la terre : « Je suis protégé par la souffrance que j'ai vécue. » Et il ajoute : « Ma vie ne m'appartient pas, elle est entièrement tournée vers Dieu et mes frères, je les aime, cet amour me comble. »

 

Ainsi Bertrand est devenu un combattant de l’Amour aux mains chargées d’étoiles, tout comme tant d’autres de nos enfants de lumière et tout particulièrement Julien, ce doux Peter Pan qui a fait une "fugue de l’âme". Vous pourrez lire pp 194 à 200 du tome III sa bouleversante histoire et l'expression de son désir depuis le Ciel de voir se propager l'Espérance : « Nous vous demandons un travail sur la terre dans le Mouvement de l’Espérance. Merci à Mamoune, merci à toutes les mères. Sachez apaiser, consoler, guider... Il faut laisser à Arnaud les messages christiques. Je ne suis qu’un compagnon d’armes pour la victoire de l’Amour. »

Et je terminerai par l’ardent projet d’Amour Christique de Julien « Ensemble avec les enfants de lumière, nous élèverons le Christ si haut que le monde sera étonné !

 

Voilà qui nous renvoie au Jour de Jésus à venir, dont Arnaud nous dit :

 

« Frère, que feras-tu lorsque le Jour viendra ?

 

(...)Fie-toi aux Anges portant croix pectorale et à nous, les enfants-combattants de Saint Michel.

Quel privilège pour ce Jour-là de s'être connus et aimés !

L'amour que nous vécûmes valant passeport pour l'Au-delà, nos yeux, nos mains, nos voix, notre chair s'il le faut transparente et claire, l'espace d'un décisif instant, seront là pour te rappeler qu'en Dieu rien ne meurt !

Mais l’Aurore du Jour de Jésus se lève déjà à l’horizon de l’éternité (...) »

Arnaud (Tome III p 221)

 

 

 

 

 

Nicole Gourvennec

 

 

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 14:58

 

Le mystère de la liaison d’être à être peut relier un être de la terre et un être du Ciel. C’est ce que l’on appelle la communion des saints, communion qui ne peut s’établir que dans la prière. Sinon on se trouve dans une sollicitation à risques...

 

Le témoignage que vous allez lire est très surprenant car il s’agit de la communion entre deux êtres du Ciel dont nous recevons des échos : Arnaud, enfant de lumière chargé d’envoyer des messages issus des sphères christiques où l’on confesse Christ, Fils de Dieu et un Prêtre de la terre qui a rejoint le Ciel neuf ans avant lui et continue sa mission de berger. Entre eux se sont immédiatement établies des relations profondes et évolutives, au point que celui qui fut Ministre du Culte demande au messager d’être son porte-parole pour implorer ses frères dans les vœux de faire passer l’amour devant, ainsi que le fit le Maître ». (Tome III p 244 : L'Amour, sommet de la Foi )

 

C’est ainsi que dans le Tome I on peut lire ces phrases d’Arnaud : «Je converse beaucoup avec des prêtres et des pasteurs, avec un prêtre surtout que j’aime et qui m’aime car il m’est semblable : spontané, joyeux, (...)

Nous nous entretenons de l’enseignement religieux, et aussi de la "pratique dominicale" (curieuse association de mots, c’est rigide, enfin...).... Ainsi (...) "mes critiques" proviennent d’un jugement qui n’est pas que le mien ; il s’agit plutôt de son jugement qu’il n’a pas la faculté de transmettre sur la Terre comme moi... » (Tome I p 158)

 

Au passage, remarquons la simplicité des rapports, la spontanéité enfantine du messager qui n’a que six mois de Ciel et (pour parler Terre) vient d’avoir quatorze ans.

 

Nous nous sommes bien sûr posé la question sur l’identité de cet ecclésiastique devenu l’ami d’Arnaud et dont nous ne connaissions rien, jusqu’à ce soir où nous recevons à dîner l’Abbé Bernard, Curé de notre paroisse, lecteur des messages de Vers le Soleil de Dieu. Nous évoquons le Prêtre du Ciel compagnon d’Arnaud, dont un deuxième élément de description vient de nous être livré en une phrase très belle mais sibylline « Un soir, un paysan vit dans son champ un sillon lumineux tracé par sa charrue : ainsi s’acheva la vie de mon prêtre ami. Il était aimé de Dieu et des hommes . » (Tome 1 p. 248)

 

ému, notre Curé nous dit : Il doit s’agir du Père Jean Niol, Prêtre de notre diocèse que je connaissais bien et aimais beaucoup : d’une totale pureté, il était très apprécié pour sa bonté, son ouverture et son âme de mystique. Il est mort il y a quelques années, lors d’un pèlerinage à Lourdes qu’il avait choisi de faire en dépit de sa santé gravement atteinte par un cancer. (2)

 

 

 

Nous en serions restés là si une amie Stella, Marie Thérèse, se trouvant par hasard dans l'église Saint Symphorien d'une charmante ville bien connue de ceux qui aiment les châteaux de Loire : Azay-le-Rideau, n’avait aperçu à sa grande surprise dans un coin obscur une feuille poussiéreuse intitulée : La charrue de Pâques dont voici le texte, tel qu’il a été découvert avec le titre et les phrases soulignées par Prêtre Jean lui-même...

 

 

 

Éclatante retombée du Ciel : ces phrases parties de la terre nous sont revenue en un trait de lumière fulgurant qui fait de Prêtre Jean un semeur de Fleurs-étoiles avec un messager, son jeune frère de combat dans l’Amour du Christ, cet amour pour lequel il œuvrait tant sur terre, combattant hardi qui n’avait pas peur. Coude à coude, ou plutôt main dans la main, ou mieux encore : âmes unies, l’enfant de lumière et le berger du Christ travaillent dans le rayonnement du Soleil de Dieu.

 

Frappée par la puissance de ce texte : « Je regardais l'engin tracer des sillons profonds où le grain enterré allait trouver place... A force de nous faire voir Dieu dans les seuls actes du monde, il nous devient difficile de pressentir un Dieu au-delà du monde et c'est pourtant cette Espérance-là qui est notre Pâques.... », Marie-Thérèse fait un rapprochement avec l’extrait du message d’Arnaud qui lui revient en mémoire : « Un soir, un paysan ... » et cherche à en savoir plus.

 

Et c’est ainsi que quelques semaines plus tard, ayant décidé d’aller porter des fleurs pour Prêtre Jean, la voici de nouveau dans l’église St Symphorien où il avait officié. Elle découvre une plaque apposée par ses paroissiens en signe de remerciements pour tout ce qu’il leur a apporté durant son sacerdoce admirablement riche spirituellement, puisant de foi vibrante, d’Amour et de don de soi. Avec lui aucun risque pour ses brebis de se trouver enfermées dans un pré entouré de barrières...

 

Mais Marie-Thèrèse, toujours poussée par une force irrésistible n’en a pas fini avec ce prêtre qu’elle s’est prise à aimer. Quelques semaines plus tard, elle reprend donc de nouveau le chemin vers l’église Saint Symphorien qu’elle a tellement fortement sentie imprégnée du souvenir de Prêtre Jean. Recueillie dans la prière, elle voit tout à coup entrer une dame d’environ soixante ans qui se rend à la sacristie. Elle en conclut qu’il s’agit d’une habituée de la paroisse. Mue par une curiosité bien compréhensible, Marie-Thérèse se lève de son banc et demande à cette personne de lui parler de Prêtre Jean, ce qu’elle va faire avec une profonde émotion

 

I- Voici le témoignage de Marie-Thérèse :

« Cette dame m’a parlé de lui, les larmes aux yeux, comme s’il était parti hier ! Il était adoré de tous, aimé de Dieu et des hommes , Ô combien ! Gagnée par une grande émotion, elle me dit que ce prêtre n'a jamais été remplacé dans le cœur de ceux qui l'ont connu. La gorge nouée par l'émotion, elle me raconte ensuite un fait surprenant qui s’est passé à Lourdes le 19 octobre 1980 où, avec d’autres personnes de la paroisse, elle avait accompagné Prêtre Jean très malade. » (2)

 

 

 

 

II - Voici le témoignage de la paroissienne sur le prodige du 19 octobre 1980 à Lourdes :

« Ce matin-là, alors que je revenais d’une messe à la basilique et descendais le chemin bordé des statuts de Saints, chemin qui mène à l’esplanade des malades, j’ai vu les statuts qui ont bougé et chanté, cependant qu’en moi une sorte de joie s’est installée. Je ne comprenais d'abord pas ce qui m’arrivait mais je l’ai su immédiatement en arrivant auprès de Jean : il venait de mourir et tout le monde pleurait.

 

 

 

 

Non, Prêtre Jean ne venait pas de mourir. La charrue de Pâques avait tracé dans le Ciel le sillon lumineux de sa Vie qui continue de marquer notre âme du signe de l’Espérance. Et ce signe de l’Espérance, c’est le Sceau de l’Amour. En berger du Christ il le rappelle à ses frères dans les vœux et à nous tous, en union avec deux prêtres qui ont eux aussi tracé un sillon lumineux : Frère Claude (textes et Frère Fabien (texte « aimés de Dieu et des hommes » comme lui et qui l'ont sans aucun doute rejoint, réunissant ainsi l’église du Ciel et l’Église de la terre et éclairant notre Route vers les Fleurs-étoiles...

 

Joie pour notre messager, nos enfants de lumière et nos aimés du Ciel.

Et joie pour nous : Dieu est Amour. (1Jn 4,8)

 

 

 

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

 

 

Notes :

 

(1) Arnaud nous fera d’emblée savoir ce que sont ses rapports avec ce Prêtre : « Quant à mon ami prêtre, il serait plutôt un conseiller spirituel. Lorsqu’on a une mission à accomplir, il y a humilité dans le comportement et nécessité à admettre auprès de soi un conseiller qui n’est pas un directeur, mais un guide. »

Vers le Soleil de Dieu (Tome I p 278)

Moins de cinq ans plus tard, Arnaud révèlera : « Je suis un prêtre au Ciel mais je le serais moins si vous, Papa, Mamoune, ne l'acceptiez pas. Votre volonté spirituelle m'est parvenue au moment voulu par Dieu et votre don, tout humain et modeste qu'il soit, m'est devenu grâce divine sanctifiante. » Vers le Soleil de Dieu (TIII p 166)

 

(2) Prêtre Jean âgé d'une cinquantaine d'années se savait en phase terminale de cancer et s’il est allé à Lourdes, ce n’est pas dans l’espoir d’un miracle pour son corps, mais pour être plus près de la Vierge Marie, et mieux se préparer à sa Pâque.

 

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Nicole Gourvennec

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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 14:14

 

« Vous qui nous aimez, ne redoutez pas notre montée de sphère en sphère car, à l’heure de nos retrouvailles, votre bonheur n’en sera que plus grand.»

Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome I )

 

Il était une fois un berger consciencieux mais si directif que lorsqu’il menait paître ses brebis, il contrôlait leur itinéraire afin qu’elles empruntent sans écart le chemin bien droit qui leur était tracé. Il veillait aussi à ce qu’elles ne quittent pas le pré soigneusement délimité où, malheureusement, l’herbe se faisait de plus en plus clairsemée car le sol non entretenu s’appauvrissait. Quant à l’eau, elle apparaissait rare et insalubre.

A ses brebis mal nourries et qui dépérissaient, il disait : « Le terrain redeviendra fertile, ne vous inquiétez pas. »

 

Un jour, sur les pentes abruptes surplombant de très haut la prairie, apparurent des jolies  fleurs blanches, si lumineuses qu’elles évoquaient des étoiles tombées du Ciel, cependant qu’une source cristalline jaillissait d’un rocher pour les perler de gouttes de rosée.

Le paysage en était transformé, rajeuni, sous l’effet d’une aurore irisée.

Les brebis étaient immobiles, éblouies par ces visions qui les illuminaient et ouvraient pour elles un espoir de libération.

Las ! Affolé, notre pauvre berger les mit immédiatement en garde : « Attention ! Ces plantes sont sûrement dangereuses. Trop difficiles d’accès, trop brillantes, trop belles, c’est une ruse du Malin, tout comme cette source limpide qui bruisse si habilement  afin de vous attirer.

Détournez-vous de tout cela et restez dans la prairie, protégées par les barrières que j’ai placées. En aucun cas vous ne devez en franchir les limites.

Les plus apeurées des brebis se regroupèrent autour du berger, fermant les yeux pour ne plus voir les fleurs étoilées qui les attiraient tant et la source dont l’eau était si pure que le Ciel s’y reflétait.  

 

 

En dépit de la faim et la soif qui les tenaillaient, la plupart des brebis obéirent et restèrent prudemment dans l’enclos, regardant certaines de leurs sœurs plus hardies s’en aller et entreprendre l’escalade des pentes baignées par l’aube limpide.

Nourries par les fleurs-étoiles, désaltérées par l’eau claire de la source qui leur sembla être une vraie Source de Vie, les brebis alpinistes grimpèrent de plus en plus haut, envahies par une joie de vivre qui les rendait si légères qu’elles ressentaient à peine l’effort de l’escalade.

 

 

 

                       Autour d’elles de beaux oiseaux blancs, des goélands sans doute, encourageaient   leur ascension qui, de solitaire, était devenue celle d’une cordée fraternelle :

« Aimés de par tous les sentiers du monde,

Ayez l'amour pyramidal et, pour cela, étendez un polygone de tendresse

sur les hommes et dressez en son centre l'Axe de l'Esprit.

Vos amours se rejoindront alors en un seul point : le Sommet Divin... »

Arnaud Vers le Soleil de Dieu  (Tome II p 233)

 

L’amour envahissait nos brebis et noyait tous les autres sentiments en elles.

 

Tout à coup, de là-haut, un Rayon de Soleil les effleura et une Voix douce murmura à chacune d’elles :

 

« Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. »

 

 

Emplies d’allégresse, elles se dirent : « C’est Lui, le Berger Suprême. »  Et c’est alors qu’elles constatèrent qu’au milieu de leur groupe se trouvaient des bergers humbles et doux qui avaient été les premiers de cordée.

 

Après quelques hésitations, le berger au comportement autoritaire et fermé les rejoignit, suivi par les brebis obéissantes devenues libres... Et c’est ainsi que bergers et brebis redescendirent dans la prairie pour y planter des graines de Fleurs-étoiles faisant germer librement l’amour pyramidal, l’amour qui prend racine sur Terre mais se nourrit de la rosée du Ciel, à condition que tombent les barrières.

 

Nicole Gourvennec

 

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 10:00

 

Après le temps de l’Avent, qui nous a conduits à Noël : Christ est né, Christ est là, il est un temps court qui nous ouvre à l’Infini à travers l’épisode de la venue des (rois) Mages ou Mages, manifestation de Jésus au monde : « Nous avons vu son étoile à l’Orient et nous sommes venus adorer le Seigneur ». 

 

 

Ravennes

 

Qui étaient-ils ces « Rois mages ou Mages », personnages mystérieux dont le récit évangélique de Mathieu (1) ne nous dit presque rien ?

Nous savons que ce sont des savants orientaux habitués à observer les astres et qui, guidés par une inspiration divine que l’on peut identifier à une étoile, c’est à dire à une lumière du Ciel, se présentent à Jérusalem à la recherche du « roi des Juifs qui vient de naître ». Ils sont venus  lui offrir leurs présents et l’adorer car ils ont vu « son astre se lever dans le ciel ». Les mages ne sont pas des juifs : ils représentent tous les non-juifs, tous les peuples de la terre pour qui Jésus est né.

C’est au IVème siècle, que la piété populaire raconte qu'ils sont trois savants astronomes : Melchior, Gaspard et Balthazar. Au Xème siècle, on les représente avec des attributs royaux. Et au XVIème siècle, chaque Roi mage reçoit une provenance géographique : Melchior au visage blanc vient d'Europe, Gaspard, au visage jaune d'Asie, Balthazar, au visage noir d'Afrique. L'universalité du christianisme est ainsi soulignée.

 

 

Le périple des Mages

 

1 - Ils se présentent à Jérusalem où ils font savoir qu'ils recherchent le « roi des Juifs qui vient de naître » et  dont l'étoile s'est levée.

Hérode, informé par les spécialiste de la Loi que le Messie doit naître à Bethléem, les envoie dans ce village où ils doivent découvrir qui est l'enfant « afin dit-il de lui rendre hommage...»

 

 

2 - Les Mages en route vers Bethleem : « Voilà que l'étoile qu'ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu'à ce que, venant au-dessus du lieu où était l'Enfant, elle s'arrêta. A la vue de l'étoile, ils se réjouirent d'une grande joie. Ils entrèrent dans la maison, trouvèrent l'Enfant avec Marie sa Mère, et, se prosternant, ils l'adorèrent ; puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe ». (2)

 

 

 

 

Après cet hommage à Jésus, les mages sont avertis en songe par Dieu de ne pas retourner auprès d'Hérode et ils regagnent donc leur pays par un autre chemin. Remarquons leur obéissance aux signes, obéissance qui atteste que l’Esprit de Dieu est en eux : une étoile ouvre leur chemin, un songe l’accomplit. Cette docilité aux ordres du Ciel contraste vivement avec leur désobéissance intelligente à Hérode.

 

 

Hérode et les grands prêtres.

 

Cet épisode est particulièrement intéressant, ainsi qu’en témoigne l’analyse d’Arnaud à partir de l’homélie d’un prêtre tourangeau  ami de ses messages :

 

  « Votre Messe de dimanche dernier est l'exemple d'un moment spirituel important, où le Prêtre parlait fort justement de l'évangile du jour (3)-(4)comme d'une bonne catéchèse.

Toute la vie de notre foi y est inscrite si on la lit aussi surnaturellement : le prophète cité, visionnaire, a annoncé une Espérance qui le dépasse et qui se réalise alors et que seuls les Mages comprennent.

Hérode, lui, tel un fauve, pressent un danger tant le pouvoir a de secrètes alliances : les forces de destruction ne peuvent supporter Dieu s'incarnant.

Aussi pour conjurer le péril que représente pour ces forces du Mal la Rédemption des hommes (donc la naissance de Jésus), tout est mis à contribution, y compris le haut clergé de l'époque.

 

         Flattés, les grands prêtres orgueilleux, les scribes érudits, compromettent leur connaissance des écritures prophétiques avec la puissance d'Hérode dont ils n'ignorent pourtant ni les mensonges ni l'hypocrisie.

        Pendant ce temps, les Mages, tout aussi savants mais plus sages, plus près de Dieu par le cœur ("Dieu les avertit...") s'en remettent à LUI  et à ses signes.

        Les prêtres de Jérusalem ne peuvent se comparer à de tels hommes car la science dure tue songes et rêves.

                   

         Mais enfin imaginons un instant que les grands prêtres, consultés par Hérode fussent comme les Mages conduits par l'Esprit de Dieu, n'auraient-ils pas refusé de collaborer ? N'auraient-ils pas minimisé la naissance annoncée au lieu de citer Michée, ce qui mettait le surnaturel d'une prophétie au service du temporel le plus exécrable

Le tragique massacre des Innocents n'aurait pas eu lieu ! Oui, quelle catéchèse » : 

 

Arnaud Vers le Soleil de Dieu   (Tome III)

 

                                 *

En effet, quelle catéchèse ! Et si elle nous incitait à une interprétation en rapport avec ce que nous dévoile Arnaud sur le Cosmos ? :

 

« Des planètes habitées envisagent le voyage sidéral décisif qui vous fera les rencontrer. Les Mages n'étaient-ils pas déjà venus " d'ailleurs", peut-être même d'une étoile : « L'étoile allait devant eux », autrement dit, elle les guidait intelligemment… Ayant accompli leur mission, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin et plus personne n'entendit parler d'eux.

 

Vous voyez bien que vous ne fûtes pas les premiers à découvrir Jésus ! »  

 Arnaud. (Vers le Soleil de Dieu)  Tome V p 57  

 

 

 

 

Et si en cette période que nous vivons, assombrie par les opaques nuages du matérialisme, de la violence et de la haine, nous imaginions  un futur stellaire dépassant notre intelligence humaine mais touchant notre âme et nous offrant le rêve d’un Univers d’Amour Infini...

 

Comment ne pas penser à ce jeune spationaute français : Thomas Pesquet, "ambassadeur de l’espace", qui vient de rejoindre la Station spatiale internationale et a choisi d’emporter dans ses bagages les ouvrages de Saint-Exupéry et parmi eux Le Petit Prince, livre le plus lu au monde et qui conte l’histoire d’un Enfant de Lumière qui est pur, vient d’une étoile et nous entraîne à un voyage vers sa planète-étoile où « l’on ne voit bien qu’avec le cœur et où l’essentiel est invisible pour les yeux » ? 

 

« Un jour, peut-être proche, au milieu de tous vos désastres et peut être à cause d'eux, une rencontre "incontestable", indubitable, avec signes, traces et preuves, bouleversera vos occupations trop exclusivement matérielles. La question ne se posera même plus de savoir comment réaliser l'obsédante mondialisation mais comment s'insérer dans la globalisation spirituelle et cosmique ».

Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome V p 57)

 

 « Comme tous mes compagnons, j’écoute le chant de la terre et pour lui répondre, j’écris la poésie des étoiles. » Arnaud (Tome I) 1 an et six mois de Ciel

 

 

 

**************************************************************************

 

1- (Mt 2, 1-6)

2- (Mat 2, 9-11)

3- (Mt 2, 1-12)

4- (Mi 5-1) 

 

 

                                                                               

Nicole Gourvennec

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 10:00

 

 

Une étoile dans la nuit pour dire l’infiniment grand,

une étoile dans la nuit pour dire le petit enfant,

une étoile dans la nuit

pour dire Dieu présent.

 

Dans un de ses opuscules intitulé Parcours d’évangile, notre cher frère Claude(1)qui fut si proche de l’œuvre d’Arnaud avec lequel il était en communion étroite (tome V) avait écrit un article qui, en quelques phrases, définissait Noël. A notre époque où cette fête est souvent livrée à des célébrations démunies de leur sens spirituel, il est utile de relire notre ami prêtre :

 

« Nous célébrons avec Noël un « heureux évènement ».

 

 

Noël veut dire naissance : c’est la source d’une grande joie.

Une naissance c’est une espérance, une promesse. C’est le messages entendu par les bergers(2) : « aujourd’hui vous est né un Sauveur ».

 

Noël bouleverse nos idées sur Dieu : nous l’imaginons tout-puissant, lointain, or c’est un enfant, tout proche. A Noël, Dieu s’est fait tout petit, présence discrète offerte à notre amour : Emmanuel, Dieu avec nous. 

Plus tard Il manifestera sa puissance de guérison, mais au soir de Noël il est parmi nous, lumière dans notre nuit, présence dans notre solitude.

 

Aussi dure que soit  la vie, chaque année à Noël une trêve s’établit : on dirait que les hommes aspirent à retrouver leur cœur d’enfant, à ne plus faire le mal. Est-ce un rêve ? Non !

Pour les croyants cet enfant de la crèche est le fruit de l’amour de Dieu pour l’humanité.

 

Noël, c’est le visage humain de Dieu.

Noël, c’est le visage divin de l’homme.

 

Dieu s’est fait petit enfant pour que nous devenions enfants de Dieu. Viens Jésus, viens nous remplir de ta tendresse pour le monde. Merci de te faire l’un de nous. »

Frère Claude

 

  Voilà qui rejoint ce qu’Arnaud nous relate dès ses premiers messages sur le Noël au Ciel de nos aimés récemment envolés : « Nous savons que la terre fête Noël et nous en sommes joyeux. Tous ces élans de foi et d’amour montent vers nous, nous les recevons et y ajoutons nos forces. »  Arnaud (Tome I) 37 jours de Ciel.

Elevé dans la foi, Arnaud n’était pas un néophyte en ce qui  concerne Noël. Voici un petit poème de lui que vous avez pu lire dans le texte 24.

 

Paix, Joie, Amour

Pour moi, Noël c’est

La fête de la Paix

La naissance de Jésus

On ne se bagarre plus.

 

Pour moi, Noël c’est

La fête de la joie,

On décore la maison,

On se réjouit  et on rit.

Pour moi, Noël c’est

 

La fête de l’Amour

Je vous aime et je vous dis :

« Joyeux Noël » !  

Arnaud

                                                          

Ces quelques vers d’un enfant de 9 ans qui rejoindra le Ciel  quatre ans plus tard et deviendra messager christique sont en harmonie avec ce qu’a écrit Frère Claude : Dieu s’est fait petit enfant pour que nous devenions enfants de Dieu.

 

Demandons à Frère Claude et à Arnaud qui sont réunis pour leur plus grande joie, de nous aider à vivre un Noël de Lumière et une année 2017 de Paix et d’Amour, en ce monde désorienté, anesthésié par le matérialisme et l’égoïsme du non-partage...

 

 

Puissions-nous engendrer ensemble la trêve de Noël, part de rêve pour Frère Claude.

 

Bonne année à vous tous, fidèles ami(e)s, lecteurs et lectrices de ce blog. Sachez qu’il continuera à vous offrir des textes porteurs d’Espérance et de consolation, mais n’oubliera pas d’assumer le devoir de transmission : faire connaître les mises en garde et exhortations qui nous sont adressées dans « Vers le Soleil de Dieu », (surtout le tome V)  et révéler nos imprévus de Dieu ...

 

« Viens, Jésus, viens nous remplir de ta tendresse pour le monde. »

 

2017

Nicole Gourvennec

 

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Notes :

 

(1) Voir Frère Claude textes N° 69 : Il restera de toi ce que tu as donné...

                                               N° 70 : Les graines d’Espérance....

                                               N° 71 : Signes par milliers, Dieu dans notre histoire....

                                               N° 73 :  Nous sommes citoyens des Cieux...

 

(2) Les bergers

                                            

  Il est des  âmes innocentes

Qui ne tourneront jamais ces pages.

Il est des  âmes innocentes

Qui ne liront jamais ces messages.

Cependant je dis : sur elles guidez-vous

Comme le berger sur les étoiles.

Telles des fleurs sauvages

Qui ne réclament pas de soins,

Et de Marie ne sont pas loin,

Elles vous montrent des voies très sages,

Ces  âmes innocentes

Aux vertus si patientes ;

Car si les souffrances ne leur sont point épargnées,

Elles les acceptent comme inévitables dans la destinée.

 

D'où leur vient cette innocence?

D'avoir, sous les braises de la vie pourtant

Toujours brûlantes,

Conservé l' âme d'enfance.

Je dis : regardez-les, émerveillés

Comme les bergers les étoiles. » [...]

 

Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome III)

 

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 14:05

 

 « L’amour partagé, c’est l’amour multiplié. » Cardinal Poupart

 

Rendre les autres heureux, en dépit de nos propres épreuves est toujours un bonheur.  En voici un exemple inattendu et très riche de sens, si l'on s’attache à approfondir la signification de ce récit, moins simpliste qu’il y paraît.

 

L’histoire s’est passée dans un hôpital où deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre.

 

L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos.


Les deux compagnons d'infortune conversaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, et les endroits où ils étaient allés en vacances.


Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

 

L'homme dans l'autre lit commença à revivre pendant ces périodes où son monde s'était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

 

 

 

 

 Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

 

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

 

 

 

 

Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.


Les jours et les semaines s 'écoulèrent.

 

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

 

Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.

L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

 

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors.

Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.

Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

 

 

 

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !


L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.


L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.

 

* * *

Que faut-il penser de cette histoire authentique mais qui cependant ressemble à un conte...

D’abord il faut admettre qu’elle est digne de s’intégrer dans l’ambiance préparatoire à Noël. même s'il il n’est question ni de vitrines lumineuses, ni d’achats, ni de festivités, mais de maladies graves, de mensonges et de mort ...

 

Certes,  mais c’est oublier que la peine partagée réduit de moitié la douleur et que ces deux malades sont des êtres d’une bonté totale, qui vivent  entre eux des heures douces car ils se comportent comme des amis partageant leur destin. Le thème majeur de cette histoire c’est l’union dans l’épreuve.

 

En effet, ces deux malades s’ils ne possèdent rien, et surtout pas la santé, ont su faire naître entre eux une harmonie qui provient de leur capacité à évoquer leurs destins personnels qu’ils revivent ensemble de manière positive.

Ils sont riches de biens non matériels et partagent entre eux des visions qui embellissent leurs journées. Ce qui fait l’originalité de ces visions c’est qu’elles sont inventées et transmises par un malade qui ne les voit pas mais en fait cadeau à son ami en un  pieux  mensonge destiné à lui donner du bonheur.

 

« Tout acte d’amour est vrai, tout acte d’amour est une relation, établie parfois à l’insu, mais généreuse ». Arnaud  (Tome I)  34 jours après son envol.

 

Si l’on réfléchit au sens de cette histoire, on doit admettre qu’il n’est pas abusif de  trouver chez ce malade aveugle une marque de sainteté : « Aimer c’est aider, aimer, c’est partager, partager quoi ? Tout, et entre autre la souffrance ! Christ, qu’a-t-Il fait ? Il a porté notre croix en  la sienne. »  Arnaud  (Tome I)  Huit mois après son envol.

 

Comment ne pas s’interroger sur la capacité de l’aveugle à oublier sa souffrance et  à surmonter sa cécité ?

Et si la réponse était donnée dans cette phrase d’Arnaud : « La parabole de vos rêves effleure parfois des réalités supraterrestres. »   Arnaud  (Tome I)  Huit mois après son envol.

 

Telle était bien la vie intérieure de ce malade dont l’âme était déjà tournée vers l’Au-delà qu’il allait bientôt rejoindre. Il ressentait dans son cœur la proximité du Ciel  et savait que le « Royaume de Dieu  baigne dans la lumière de l’Amour connaissance et la fraîcheur des aubes éternelles. » Arnaud (Tome I)  Huit mois après son envol.

 

C'est ainsi que l’aveugle terrestre qu’il était baignait déjà dans la lumière : « Contrairement à la lumière naturelle qui a besoin de l’ombre pour contraste, la  Lumière de Dieu rejoint, que dis-je, multiplie notre propre lumière spirituelle. Ainsi, plus vous êtes éclairés en vous-mêmes, plus vous voyez la Lumière. » Arnaud (Tome I)  13 mois après son envol.

Cet récit tout simple dont les personnages sont deux malades qui se sont connus très peu et pourtant ont ensemble partagé l’essentiel invisible pour les yeux témoigne bien que « L’amour n’a pas de frontière, ni dans le temps, ni dans l’espace. Abolissez ces notions. »                              Arnaud (Tome I)  31 jours après son envol.

 

                    Pour terminer, voici la description qu’Arnaud, enfant de lumière, nous donne des paysages qu’il a admirés très peu de temps après son envol, à peine six mois... : «  La communauté des vivants, des vivants en esprit est toute une. Il n’y a qu’une petite porte à passer  ; le corps de chair reste d’un côté et  l’esprit avec tout ce qui le complète passe de l’autre côté. Il rejoint une humanité splendide... »

                                         Arnaud (Tome I) 40 jours après son envol).

 

Une précision : « Cette porte automatique de la mort n’est que la première du chemin à accomplir pour gagner notre éternité mais elle est déjà le début du chemin dans l’Avant-Royaume, cet Avant-Royaume dont Arnaud nous donne une description magnifique 7 mois après son envol !!!  Quelle Espérance pour ceux qui ont perdu un enfant car l’itinéraire d’Arnaud est celui des enfants de lumière ! Mais aussi - et c’est la signification profonde de l’histoire de notre malade aveugle, paisiblement prêt à s’envoler - quelle Espérance pour ceux qui perdu des êtres chers sachant aimer les autres plus qu’eux-mêmes !  

 

 

Amour

 

« La Création de Dieu, la nature végétale et animale est là devant nos yeux et sous nos pieds, avec ses senteurs, ses couleurs...

Spectacle admirable oui, à aimer parce que parfait et empli de l'Amour de Dieu pour la Vie : ravins et vallées sans ombre, plaines fraîches et verdoyantes, montagnes sublimes, jamais menaçantes et que la foudre a désertées, océans, mers, lacs, fleuves, torrents vivants et purs... Images de Dieu... Arnaud, (Tome 1)  Six mois après son envol.

            Oui, images de Dieu ! C’est sur cette évocation que se termine notre histoire.  

 

 

« Dieu tout-puissant, que l’Amour fasse de nous les collaborateurs de ta Création. » 

Nicole Gourvennec

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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 14:00

 

C’est le 11 novembre que l’on fête saint Martin, surnommé « apôtre des Gaules » pour son œuvre missionnaire.

C’est aussi le 11 novembre que l’on commémore l’Armistice mettant fin à la  première guerre mondiale (1914-1918), dont Arnaud et ses frères de lumière nous rappellent la signification symbolique :

 

 « En un jour comme celui d’aujourd’hui, la nation française ne devrait-elle pas retrouver, au-delà du souvenir, au-delà de la mémoire collective, l’âme des justes combats de la France ?

Oui, un jour, bientôt, elle devra confirmer solennellement son baptême pour sauver l’Europe de toutes les barbaries physiques et spirituelles qui guettent celle-ci ».

Arnaud et les goélands dans les armées de saint Michel. Vers le Soleil de Dieu Tome IV (11/1997)

 

Ce n’’est donc pas un hasard si du 19 au 27 septembre 1996, le Pape, Jean-Paul II, venant visiter La France, fille aînée de l’église a choisi de venir à Tours le 21 septembre pour la commémoration du XVIème centenaire de l'anniversaire de la mort de Saint Martin puis à Reims, le 22 septembre pour le XVème   centenaire de l'anniversaire du Baptême de Clovis à Reims,  conversion très importante dans l’histoire de la France chrétienne !

 

Le tombeau de saint Martin

 

 

Le  tombeau de saint Martin à Tours fut le principal lieu de pèlerinage des Francs : plusieurs fois détruite, la basilique qui l’abrite a toujours été reconstruite.

 A notre époque, ce pèlerinage est le troisième au monde après Rome et Jérusalem. Appelé gallicana peregrinatio, il est un des plus anciens pèlerinages de la Chrétienté occidentale, antérieur à Saint-Jacques-de-Compostelle.

 

Martin de Tours mourut le 8 novembre 397 à Candes-Saint-Martin. Il fut ramené dans sa ville épiscopale trois jours après sa mort pour y être inhumé le 11 novembre .

Certains historiens pensent que c’est à Tours, devant le tombeau de saint Martin, que Clovis prit la décision de se faire baptiser, ce que les paroles du Pape Jean-Paul II en 1996 semblent  confirmer, paroles qu’avait prévues Arnaud :

 

 « Le Pape en appellera à l'Espérance tirée par la Croix du Christ. Avec vous, il priera  saint Martin, le plus accessible de nos mystiques de redonner vigueur à notre  foi afin de régénérer le baptême de la France. »   Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome IV p 42)

 

Pourquoi un tel rayonnement de saint Martin dans le monde et tout particulièrement en France?

En effet, bien que né en Pannonie ( Hongrie)  vers 316, il est l’un des Saints les plus vénérés de la France : plus de 500 villages portent son nom  et près de 4000 églises lui sont dédiées.

Il est célèbre pour un geste très fort de fraternité et d’amour, le partage de son manteau : Martin n’était pas encore baptisé quand il accomplit ce geste resté fameux dans  l’histoire. C’est l’hiver, alors qu’il se trouve en garnison à Amiens, aux portes de la ville, il rencontre un pauvre, nu et frigorifié, dont les passants dédaignent les plaintes. Or, Martin qui a déjà offert une partie de ses vêtements n’a plus sur lui que son manteau. Il le coupe en deux et, malgré les moqueries, en donne la moitié au pauvre.

 

 

Candes-Saint- Martin, vitrail du maître autel :

Saint Martin offrant son manteau à un pauvre.

 

 

Mais saint Martin n’est pas seulement  "l’homme au manteau partagé", son extraordinaire rayonnement populaire s’explique certes par sa vie de pauvreté et d’humilité mais aussi par l’extraordinaire d’un destin jalonnée de signes surnaturels et un engagement total au service de la foi, au point qu’à notre époque il apparaît comme un guide dont l’influence durable, toujours aussi profonde, atteste de sa remarquable force de conversion révélant des signes du Royaume si puissants que, de son vivant, il  fut appelé  "le treizième apôtre".  

« Si saint Martin n'avait donné que son manteau, il n'aurait pu évangéliser la Gaule ! Mais il a offert le Christ en plus ! » Arnaud  (Tome IV p 163)

 

 La piété populaire ne s’y est jamais trompée à son époque puisque les tourangeaux  ont choisi pour évêque ce moine qui ressemblait si peu à un Prince de l’église et tellement à un apôtre aux pieds nus, vénéré jusqu’en Orient.

 

Comment expliquer qu’un tel engouement, toujours aussi vivant de nos jours, ait pu se propager à une époque où il n’y avait  ni presse, ni publicité, et bien entendu ni audiovisuel ?

Ce fut en grande partie grâce à son « biographe », un aristocrate  bordelais nommé Sulpice Sévère qui, du vivant de Martin, écrivit la vie de son maître et ami : La Vita Martini, immédiat  succès d ‘édition tel que les libraires se l’arrachèrent....

 

Mais il faut aussi prendre en compte que les grâces surnaturelles de ce grand mystique se propageaient de bouche à oreille chez les pauvres illettrés, d'où le culte qui l’entoura de son vivant.

 

Hilaire de Poitiers.

 

Martin avait entendu parler de cet l’évêque comme d’un saint homme. Dès que cela lui fut possible, il se fit baptiser et marcha vers l’évêché en 360.

 

 

 

 

Hilaire de Poitiers le reçut avec bienveillance et se plut en sa compagnie. Il le nomma bientôt exorciste de son église. De là, Martin partit vers la Hongrie pour convertir ses parents. A son retour, il obtint d’Hilaire qu’il lui donne des terres à Ligugé, petit village sur les bords de la rivière Clain, pour fonder un monastère (où il ressuscita un catéchumène...).

 

Très vite sa renommée passa les frontières de l’arrondissement de Poitiers, au point qu’à la demande unanime des habitants de Tours, il accepta de devenir leur évêque, sans pour autant  accepter les honneurs afférents à cette charge.

Au contraire, il s’obligea à vivre pendant les vingt-six années de son épiscopat dans une simple cellule monacale, se préoccupant avant tout de remplacer les temples païens par des paroisses et des monastères. On a tendance à oublier à notre époque son combat d’exorciste contre le paga­nisme  et contre l’hérésie arienne : (négation de la divinité du Christ ). Martin fut un évêque défendant la christianisme en évangéliste infatigable.

 

C’est ainsi qu’après avoir été élu évêque il a fondé lui-même le monastère de Marmoutier, L’emplacement choisi, sanctifié par les premiers chrétiens de Tours, n’était distant que de 3 kms de la cathédrale de Tours car Martin voulait séjourner à Marmoutier pour y retrouver des conditions de dénuement et de recueillement propres à la prière. Il fera de ce lieu une sorte de séminaire où les moines seront formés pour évangéliser à leur tour les campagnes. Il est intéressant de savoir que l’essor spectaculaire de Marmoutier se produisit au début du 11ème siècle sous l’influence de réformes nouvelles. Des prieurés dépendants de Marmoutier sont même établis en Angleterre.

 

Les charismes : L’ours de saint Martin.  

 

Au cours d’un voyage vers Rome, un ours dévora l’âne de saint Martin qui lui ordonna "au nom du Seigneur Jésus",  puisqu’il avait eu l’audace de dévorer l’âne qui portait les bagages, de remplir désormais cet office. L’ours tendit le dos et obéit, transportant jusqu'à Rome vivres et effets. Sur le chemin du retour il sera congédié sur ces mots : "Va-t-en maintenant et ne fais plus de mal à quiconque".

 

« L’ours de saint Martin est-il vrai ou est-il faux ? N’importe, Martin fit ce que vous êtes incapables de réaliser aujourd’hui malgré vos moyens modernes : évangéliser le monde ! 

 

En effet qu’entreprenez-vous vraiment à ce sujet, vous, peuples chrétiens, enfants de la Promesse ? Ne méritez-vous pas l’apostrophe divine : "Voici, vous n’êtes rien et votre action est moins que néant".  Ces paroles semblent rudes à vos oreilles et vous pensez : "cela lui est facile à dire ! " Peut-être, mais là n’est pas la question, de même que la réalité exacte de l’ours de Martin importe peu. Par contre le sens de l’anecdote est clair : on n’évangélise jamais sans charisme et Dieu sait si Martin en eut et s’en servit.

 

Mais saint Paul l’affirme : "Chacun détient de Dieu un don particulier, l’un celui-ci, l’autre celui-là (1 Co 7,7)."

Christ les possédait tous au plus haut point et il utilisait chacun à bon escient, y compris le charisme suprême : le don de soi par amour des autres : "qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ ! (Lc 23,35)." Qu’Il se sauvât et cette humanité eût été perdue à jamais. »   Tome IV p 236

 

La prière deJean-Paul II à Saint Martin en 1996 est toujours d’actualité, hélas :

« Les hérésies rongeant le christianisme fleurissent, oui, fleurissent, car elles se parent de chatoyantes séductions intellectuelles et morales : demi-vérités, fausse tolérance, faux amour tourné vers soi, bonheurs faciles, souffrances dépréciées etc. Et vous ne faites rien pour les faucher ! Que fit saint Martin qui n’a cure de vos commémorations si vous ne suivez pas son exemple ? » Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome IV p 127)

Le sens du temps présent

 

« Dans l’effondrement de toutes les institutions, au milieu des dérèglements des mœurs les plus naturelles, parmi les égarements de la foi, vous n’aurez recours qu’à vous-mêmes. Et c’est volontairement que je n’ajoute pas "et à Dieu". (...)

 

Le Maître du "sens", dans une de ces réponses en forme d’interrogatoire, a dit : « Pourquoi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de la juste façon d’agir ?(Lc12,57)? ». Il n’invite donc pas à s’en remettre toujours à Dieu, passivement, providentiellement. Il le fait d’autant moins que préalablement il vous a posé une autre question : « Pourquoi ne comprenez-vous pas le sens du temps présent ? (Lc12,56) ».

 

Vous ne détenez pas la réponse au sens, faute d’un examen lucide du "temps présent ", d’un comportement volontaire, et d’un jugement libre. C’est pourquoi actuellement l’homme régresse religieusement, en particulier dans la foi du Christ ; c'est aussi pourquoi la guerre spirituelle contre cette foi fait rage : une mortelle dérive religieuse enflamme une partie de la planète. Et vous n’entreprenez rien pour l’enrayer ! Si jamais il y eut bien une croisade à faire, ce serait bien celle-là ! » (Tome IV p 127)

 

Les nouveaux zélateurs du Christ traverseront peuples et races, gens et nations, en tous sens et avec tous les moyens d’information. Ils seront de toutes conditions et posséderont le bien-disant, l’audace et la compassion. Le monde sera leur paroisse. Songez à ce que vous réaliseriez tout de suite si vous combiniez charismes et nouveaux moyens techniques au service de votre foi. Mais que fait donc Mamoune ? »

Arnaud   Vers le Soleil de Dieu (Tome IV pp 236-237)

 

N.B C'est effectivement ce que je m’efforce de faire  à travers les textes de ce blog, aidée par les imprévus de Dieu... Soyez remerciés  de tout cœur vous qui m'encouragez et m'apportez votre appui fraternel. .

Nicole

 

 

La Mort de saint Martin.

 

 

 

C’est le 11 novembre 397 que la foule des Tourangeaux assiste aux funérailles de saint Martin, décédé le 8 novembre à 81 ans. On raconte que là où passait le cortège, la nature avait refleuri, comme en été.

 

 

Le plus bel hommage qu’on ait pu rendre à saint Martin  est de lui avoir dédié la dernière période de soleil qui précède l’hiver. En effet, on dit que sur le passage du convoi ramenant  son corps vers Tours, des aubépines blanches se mirent à fleurir malgré le froid du mois de novembre. Et de là est née l’expression  de l’été de la Saint - Martin.

 

Ami(e)s lecteurs, je vous souhaite la lumière d’un  bel été de la Saint - Martin pour éclairer en vous le parcours mystique du grand Saint.

 

Nicole Gourvennec

 

 

 

 

 

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 13:06

 

 

Le culte des morts quelle que soit la forme qu’il prenne transcende les clivages du temps et de l’espace car toutes les civilisations, toutes religions, croyances et rites confondus, ont toujours cru à la survivance et à la relation entre  les vivants et  les morts.

Et cela dès la Préhistoire. C’est ainsi que les Cro-Magnons, pour prendre cet exemple, nous ont laissé un riche patrimoine artistique : l’art des grottes profondes, cet art pariétal dont Lascaux, au nord des Eyzies, est un des plus riches exemples. C’est d’ailleurs aux Ezies-de-Tayac en Périgord, que se trouve le plus grand musée européen de la Préhistoire, ouvert en juillet 2004.

Quand on le visite, on remarque l’importance de la partie consacrée au spirituel, aux vivants et aux morts dont les sépultures témoignent d’une croyance en la survie puisqu’on y trouve des traces de nourriture, des outils et bijoux. Pour nos ancêtres, l’homme enterré était mort en apparence seulement, il s’apprêtait à faire un long voyage et on prenait soin de lui donner les moyens de le mener au mieux. Il partait vers un ailleurs. Voilà qui traduit une conception binaire de l’univers : le ciel et la terre, le réel et le surnaturel (le surréel), la matière et l’esprit. N’a-t-on pas d’ailleurs appelé la grotte de Lascaux la Chapelle Sixtine de la Préhistoire ?

 

Où en sommes-nous aujourd’hui ? La commémoration de la Fête des Saints, la Toussaint atteste qu’en dépit d’une pensée matérialiste de plus en plus envahissante, l’homme moderne a besoin d’éternité et ne peut faire taire en lui le désir de croire en la Vie qui continue. C’est ainsi que lorsqu’il perd un être cher, la question « Où es-tu, toi que j’aime ? » le taraude et accompagne son chagrin. Ceux qui tentent avec nous de propager l’Espérance Stella en l'Amour plus fort que la Mort savent bien la soif de consolation dont ont tant besoin les endeuillés, qui se persuadent d’accomplir un devoir envers leurs disparus en allant sur leurs tombes le 1er novembre « jour des morts » mais ne font pas toujours le lien avec la Communion des Saints, c’est-à-dire l’union de ceux qui sont partis et de ceux qui demeurent.

Je vous invite à relire la magnifique homélie de Frère Fabien, ce prêtre de l’Abbaye cistercienne de Timadeuc qui fut pour le MDE Stella le guide de l’Espérance distillée dans les messages christiques qu’il sut si bien faire connaître. Son Espérance en la Vie Éternelle en faisait un prématuré de la résurrection en lien naturel avec les Vivants du Ciel, d’où le qualificatif qu’il donnait à la Toussaint : une merveilleuse Fête. (voir texte 3 du Blog)

 

 

 

I - L’Espérance en la Vie éternelle :

 

« Ce que nous, êtres spirituels, ressentons le plus fortement en vous, le plus sensiblement, et de la façon la plus générale, c'est l'espérance en la vie éternelle. Vos ondes d'espérance nous parviennent portées à leur paroxysme. Mais beaucoup d'êtres humains, face à cette espérance qui sourd en eux, se comportent comme certains malades en présence de la maladie.

Comme ces derniers qui ne veulent pas se faire examiner, radiographier, ils ne veulent pas savoir ce qu'est cette espérance. Ils redoutent confusément le chemin douloureux du détachement par rapport à la vie de ce monde... » Arnaud Vers le Soleil de Dieu Tome I p 256

 

Il en résulte pour certains une difficulté à visiter les cimetières.

 

II - Oubli - Séparation et Souvenir

 

« Le deuil est une grotte souterraine où l'on est seul, hélas ! Vos larmes de chagrin, semblables aux gouttes d'eau qui suintent du plafond de cette grotte, tombent très vite dans le silence...

Ce sont d'abord des amis ‑ quand ce ne sont pas des parents ! ‑ qui remontent à la surface et désertent la grotte : la peine ne doit avoir qu'un temps ! Je vois peu à peu se réaliser ce qu'autour de moi mes amis aimés avaient prédit : "Tes proches seront de plus en plus seuls parmi les hommes si leur chagrin demeure". Ah ! que le bruit artifi­ciel du monde est rassurant ! Que les bavardages des hom­mes sont divertissants ! Oubli, oubli, viens vite !

 Un être qui part fait naître une multitude de chagrins plus ou moins vifs. Les moins profonds s'atténuent les premiers et ce sont ceux‑là que l'on voudra éteindre encore plus vite, encore plus tôt. En effet vous avez déjà constaté ‑ et cons­taterez encore ‑ de la "sollicitude malveillante" à votre égard...

C'est la sollicitude de l'égoïsme : divertissons l'ami éprouvé, emmenons-le sur les chemins de l'oubli et donnons-­lui du plaisir pour ne pas gâcher le nôtre !

 

  Certes, il n'est pas anormal pour un être humain d'oublier un être de rencontre. Ne  jetons pas la pierre... Mais ce qui est spirituellement malveillant, c'est d'aider à l'oubli entre des êtres ramifiés par l'amour, c'est d'anesthésier l'amour.

 

Mais me direz‑vous : "Tu incites à la douleur, tu te con­tredis puisque tu souhaitais notre apaisement Ce n'est pas généreux ! "

 

Non ! il y a deux éléments dans le chagrin : la séparation et le souvenir. Nous désirons de toute notre énergie d'amour que votre souffrance cesse et que tout ce qui résulte de la séparation s'atténue mais que le souvenir demeure. Tout cela est très cohérent puisque nous sommes vivants.

La séparation n'est que physique, temporaire, ce n'est qu'une attente. D'ailleurs si nous n'étions pas vivants, à quoi ser­virait le souvenir ? Ce n'est pas le souvenir de notre passé que nous voulons entretenir mais au jour le jour et au rythme de votre souffle humain le souvenir de notre présent paral­lèle au vôtre. Vos palpitations sont les nôtres... »

Arnaud (Tome 1 pp.188-189)

 

III - Les Cimetières

 

 « Ma Mamoune, je sais quand elle part pour sa planète cimetière : ses pieds ne touchent pas terre, son cœur la porte et son corps s'allège de son poids de souffrance.

Il n'en est pas ainsi pour tout le monde, n'importe, pour elle, le cimetière est un marchepied du Ciel !

Elle passe sous des arbres, ses ondes propres se mêlent aux vibrations végétales, elle foule du sable et du gravillon de Loire, des ondes minérales retentissent en moi... Puis elle arrive à ma tombe, je l'y rejoins, venant des airs et non de la Terre ; notre tendresse, aidée par celle de la Vierge, gonfle nos cœurs de joie, une tourbillonnante colonne d'amour s'élève, sa fervente prière s'enroule autour...

Il faut que, de part et d'autre du voile, vous conceviez des rendez‑vous ; il faut les chercher, les trouver, et y être fidèles, comme nous le faisons, ma Mamoune et moi."rnaud 12/10/90cimetière est un

Arnaud (Tome 1 p 252)

 

En effet, dès le début de l’envol de mon enfant, le cimetière a représenté pour moi un lieu de rendez-vous avec lui dont je ressentais la présence. J’ai rencontré beaucoup de personnes avec qui je pouvais partager ce sentiment même si parfois ce fut un peu difficile. Je me souviens d’un sympathique membre de notre paroisse qui, un jour, m’a gentiment accostée à la sortie du cimetière pour me dire avec douceur : "Vous ne devriez pas aller si souvent sur la tombe de votre fils, vous vous faites souffrir..." Pouvais-je lui répondre qu’il s’agissait pour moi de rendez-vous d’amour avec mon enfant Vivant au Ciel ?

Non, je ne le pouvais pas car j’ai compris que si j’ajoutais : "Je lui parle et lui dis mon amour", il allait me  mettre en garde avec "la phrase bateau"  que  certains croyants ont à la bouche pour verrouiller l'âme dès qu’on s’exprime sur ce qui n'est autre que la Communion des Saints  :

 

« On ne trou­vera personne chez toi qui interroge les esprits, qui invoque les morts. »

 

« Voilà bien encore une trouvaille de théologiens peureux et frileux ! Il est étrange de constater combien l'Ancien Tes­tament, détaché du Nouveau, est utilisé par ces mêmes théo­logiens pour interdire, condamner, rejeter !

         Vous êtes tous sans exception ‑du plus croyant au plus dur à croire !- entourés, enveloppés de sons, d'images et d'odeurs que votre corps ignore et qui, pourtant, à votre insu, sont bien partis d'un point de l'univers à l'autre !

N'ayez pas peur de cette citation ! Non, n'ayez crainte, invoquez l'être aimé que vous venez de perdre mais invoquez‑le dans la prière. Dites‑lui, redites‑lui votre amour, votre immense amour et votre foi en la Vie éternelle grâce au Christ.

Que voulez‑vous qu'il vous arrive de mal en Lui ?!

 

Interrogez‑nous sur votre propre conduite spirituelle. Ne sommes‑nous pas déjà dans la mouvance de Dieu ? Comment vivre, comment prier, comment résister ? En réponse, vous aurez des signes qui vous guideront...! Dans l'amour qui nous unit vous, hommes affligés et nous, esprits célestes, notre tourbillon vous enveloppe et vous protège... Lancez vos prières comme des bouées... »

Arnaud (Tome I p 187)

 

IV - La solitude

 

OUI, nos aimés ont besoin de notre aide : prières, souvenirs positifs, Eucharistie, dialogues d’amour avec eux. Parmi toutes les rencontres que j’ai faites au cimetière, il en est une qui m’a particulièrement frappée tant elle était attristante. Un jour, alors que je m’occupais de la tombe d’Arnaud, j’ai vu un corbillard s’arrêter à une centaine de mètres de l’allée où je me trouvais. Deux employés des Pompes Funèbres en sont descendus et ont transporté un cercueil qu’ils ont mis en terre rapidement car la tombe était très simple.

Une passagère est à son tour descendue de la voiture, portant une couronne artificielle, elle aussi toute simple. Personne d’autre n’a assisté à cette scène dont le dénuement m’a frappée. Je n’ai pu m’empêcher de me diriger vers la tombe que l'on refermait et dont l'unique ornement était la modeste couronne et une petite plaque donnant seulement l’identité du défunt : Louis Vayer.

J’ai alors demandé où était la famille de ce défunt et me suis entendue répondre qu’il avait terminé sa vie dans une Maison de Retraite où il était seul, personne ne venant jamais le voir.

 

Gagnée par l'émotion, je n'ai pu  m’empêcher d’insister :  « Mais la couronne a bien été offerte par quelqu’un ? »  La réponse m’a bouleversée : «C’est lui qui l’a commandée, sachant que personne n'assisterait  à son enterrement.»

Je suis restée sans voix : ainsi ce pauvre défunt avait vécu sa fin de vie terrestre dans une solitude totale, sans la moindre affection, sans prière, sans aide spirituelle. Ma décision a été prise immédiatement : j’allais adopter cet orphelin de l’amour qui ne serait pas seul au Ciel car nos enfants de Lumière Stella allaient veiller sur lui. Et c’est ainsi que durant des années la tombe de Louis Vayer a été fleurie, cependant que beaucoup de prières montaient vers lui car j’ai raconté son histoire à un journaliste ami qui a écrit un article sur cette triste histoire.    

 

A partir de ce moment j’ai pris plus que jamais conscience qu’il fallait prier pour les âmes en peine. Et c’est ainsi que j’ai pensé à mes aïeux que j’avais oubliés bien trop souvent  dans mes prières ...

 

V - Les âmes en peine

 

Dès notre séjour à Vergt, petite ville du Périgord où son enterrés beaucoup de membres de ma famille maternelle et paternelle, après la Messe durant laquelle nous avons écouté une très belle homélie du Prêtre, l’Abbé Dufraiche, grand ami des messages d’Arnaud, nous avons décidé de faire le tour des cimetières familiaux, posant des fleurs sur les tombes les plus anciennes de nos aïeux et priant pour eux, ainsi que pour les âmes en peine dont nous ressentions l’appel pathétique. Au retour, mes parents ont fait revivre la mémoire des disparus en regardant de très vieux  albums de photos  et en les évoquant avec amour.

Quelques jours plus tard ce message d’Arnaud nous est parvenu :

 

« Mes aimés, vous avez fait ce qu'il fallait à Vergt  parce que Mamoune l'a voulu et que  la grâce de Dieu fut puissante à travers son Prêtre. 

Mes aimés, vous avez déclenché un véritable branle-bas de combat spirituel : réchauffés, ragaillardis par vous, des êtres assoupis de nos familles se sont réveillés et manifestés car tous aspirent à leur résurrection complète mais leurs pensées matérialistes sont encore plus fortes que cette volonté de vivre. Il t'incombe donc bien à toi, parent, à toi, ami,  à toi, lecteur, à toi, fils de DIEU, héritier de la Révélation, bénéficiaire de l'Espérance, de faire ton travail, de semer le bon grain, sans cesse et sans relâche, sans peur et sans crainte.

 

C'est cela le bon chemin de prière des vivants de la Terre avec les Vivants du Ciel. Ainsi ce que la plupart des hommes fragiles en leur foi qualifieraient de morbide est au contraire manifestation de Vie puisque c'est votre avenir que vous préparez. »    Arnaud (Tome III p 56)

 

******

« Cherchez un livre dont le titre est « Dieu », retrouvez la page qui, dans sa trame, porte en filigrane notre nom déjà inscrit par Celui qui nous chérit, saisissez la plume de votre amour et passez‑la avec ferveur sur la trace des lettres. Alors vous sentirez que cet amour vit toujours en vous intact, chaud et lumineux. Ce livre, c'est vous, c'est nous, ensemble en Dieu, notre origine. »    Arnaud (Tome 1 p 177)

 

 

 

Bonne Fête de la Toussaint, en union avec vos aimés du Ciel, dans la Communion des Saints :

 

Nicole Gourvennec

 

***********************************************************************************************

 

Note :"Je vous signale la prochaine rencontre-prière-témoignage du MDE Stella organisée à l'abbaye cistercienne de Timadeuc par Jean-Pierre DELAPLACE, coordinateur local, le 19/11/2016. Le thème : Les Anges et la Prière à St Michel. 
Horaire : 10h-16h30. pique-nique tiré du sac. 
Présence de Frère Yves-Marie, continuant l’oeuvre d'Espérance de Frère Fabien qui a contribué a faire connaître les messages christiques : "Vers le Soleil de Dieu"."

 

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 08:39

 

La simple phrase : «L’Amour est plus fort que la mort (1) » résonne en nous et apaise en notre âme la crainte de la mort si nous savons aimer et donc nous tourner vers Celui qui est le Roi d’Amour, Jésus Christ, "dont l’amour enveloppe l’humanité sans fin ni cesse d’un nuage éternel".

 

Pape François : « Ne perdez jamais l’Espérance ! Ne l’éteignez jamais en vos cœurs. » C’est cette Espérance que transmet le dernier livre Stella (texte 89), comme en témoigne le commentaire de notre amie Monique Erelie :

 

                       « J’ai dévoré ce livre d’une traite avant de le reprendre posément, crayon en main, selon mon habitude.

Ma première réaction a été : « Formidable ! » En effet, c’est un formidable outil de travail et qui tombe à pic dans cette année consacrée à la miséricorde. J’espère qu’un jour on consacrera une année à l’Espérance, la grande oubliée des trois, cette petite fille si importante à l’ombre de ses grandes sœurs.

Je pense que j’ai dû être d’emblée emballée par les livres d’Arnaud parce qu’ils correspondaient à ma recherche personnelle sur l’Espérance.

Ce dernier livre, mes amies se sont jetées dessus. Trop occupées pour lire tous les livres Stella,(2) cette fois-ci où l’effort intellectuel leur a été mâché, elles adorent. Pas très portées sur Internet comme moi-même, elles ne feront pas l’effort d’aller sur le site mais le livre leur a plu d’emblée.(3)

Deo Gracias ! L’essentiel, c’est que ça passe..., pour cela, laissons faire l’Esprit.

 

 En voici un exemple : Le Bateau Stella ne draine pas que des personnes qui souffrent mais aussi des personnes qui sont en recherche. J'en ai eu la preuve encore hier à travers une journaliste du magazine diocésain qui vient me voir de temps en temps.

 

Élevée sans Dieu, elle a découvert le Christ peu à peu mais sans faire la démarche d'entrer dans l'église, le fruit n'était sans doute pas mûr, jusqu'au jour où sa petite fille de 7 ans, confrontée à la mort d'un petit camarade, lui pose des questions ... embarrassantes ! Elle me dit alors : « Comment lui répondre juste et à sa portée ? »

 

Je lui ai alors parlé d'Arnaud et c'est vrai que là, je suis intarissable.

Conquise, elle m'a emprunté les cinq tomes de Vers le Soleil de Dieu.

 

Le message passe parfois de manière inattendue, l'essentiel, c'est d'éveiller l'intérêt, le reste est de l'ordre de l'Esprit. Il sait mieux que nous, n'est-ce pas ?

Voilà à mon avis une petite boule de neige qui pourrait bien débouler en avalanche. Laissons donc faire l'Esprit... »

Monique Erelie

 

 

LE SAINT ESPRIT

 

Citations d’Arnaud : Vers le Soleil de Dieu

 

« ...Le Saint Esprit œuvre dans l'amour exactement comme le ciseau dans le bois. Il y a bien une main qui tient l'outil et un esprit qui guide la main : l'Esprit de Dieu. Quant à l'ouvrage d'amour, vous le reconnaissez à ses œuvres : il fait donner un peu de sa vie et même toute sa vie : "Le plus grand amour qu'un homme puisse montrer, c'est de donner sa vie pour ceux qu'il aime." (Jn 15,13)

 

Considérez donc l'amour à donner à vos amis comme un matériau en vous, et sachez que l'Esprit Saint le travaillera avec vous, je dirai naturellement car l'amour est divinement naturel, dans la nature de Dieu et de l'homme fait à son image ‑ à condition que vous ne défiguriez pas cette image !

 

Ayez donc l'âme souriante et sachez discerner la présence de l'Esprit dans des actes humains, dans des dons de vie, en ne réservant pas vos discernements aux seuls pratiquants de la foi mais en l'étendant à d'autres, et vous découvrirez là des trésors cachés.

Cependant, dans cette compréhension de l'amour, ne cherchez pas (...) à convertir plus converti que vous : celui qui donne plus que vous n'a pas à recevoir de leçons de religion, et s'il n'a pas encore reconnu Dieu, n'ayez crainte, cela se fera à un moment du Ciel si ce n'est de la Terre..

 

Sur le champ de bataille de la foi, vous devez porter les armes contre la cohorte des cœurs et des esprits rebelles ! Pour cela, il faut être très bien armé. Songez que déjà Moïse aux eaux de Mériba vit s'y briser sa foi, sa foi si belle, celle qui lui avait fait voir Dieu !

 

Mais ensuite il y eut Jésus Christ, le Médiateur, le plus grand pourvoyeur d'armes spirituelles, épées étincelantes dont le doux fil percera mieux les cœurs rebelles que toute dialectique... Tome II (p 84-85)

 

 

« Vous voulez voir ou comprendre. Mais Dieu ne se voit, ni ne se comprend ! ...Dieu se vit dans l'homme intérieur et dans l'amour des autres. L'Esprit Saint est là pour nous aider à cette perception intérieure par le moyen de notre propre esprit.

 

L'Esprit qui vit en vous, ce double collé à vous, mais décollable, cet autre vous‑mêmes, ce meilleur de vous‑mêmes, vous le reconnaissez, face à vos actes, comme étant la Vérité qui crie en vous.(...)

 

Chaque fois que votre être de chair se cogne à un autre être en lui qui s'interpose par rapport au péché, c'est le Saint Esprit qui agit.

Vous n'êtes donc pas seuls sur terre : Jésus vous a laissé sa meilleure part, et Il vous l'a laissée en toute liberté. Pas seuls, mais libres ! Tome I (p 164)

 

 

....Jésus nous montre le chemin, celui de chacun d'entre nous, pas à pas, cœur à cœur ; sa Résurrection prépare la nôtre, et entre la sienne et la nôtre, l'Esprit Saint est déposé en nous, afin que nous disposions de tous les atouts. Chaque fois que vous faites coïncider votre être de chair avec votre être spirituel, vous vivez en impeccable harmonie avec l'Infini. Tome I (p165)

 

 

 

 

============================================================================

Notes :

(1) « Mets-moi comme un sceau sur ton coeur ; car l’amour est fort comme la mort...(Cantique des Cantiques 7,8)

(2) Pour feuilleter ou commander les livres du MDE Stella sur Google : Les Livres du Mouvement de l’Espérance Stella.

(3) "D’ici la fin de l’année, j’en commanderai pour offrir. "

 

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    « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie » Ste Thérèse de l’enfant Jésus Témoignage de Virginie, sa maman. « Notre fils, Paul est mort à l'âge de 8 ans le 22 novembre 2011 suite à une leucodystrophie qui s'est déclarée à 5 ans. Le verdict médical est tombé...