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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:16

La Vie après la vie (5)

 

«Tout fut blanc, tout fut doux et le  bonheur de Dieu nous attendait au coin du voile levé… »

Arnaud   Vers le Soleil de Dieu

 

De tout temps, sous toutes les latitudes et dans toutes les civilisations, l’homme s’est posé la question de la mort, s’efforçant, entre autres dénis, de l’éliminer de sa mémoire par la distraction pascalienne, le culte du jeunisme associé à celui  de la science chargée de repousser le plus loin possible l’inéluctable perspective, etc.

 

Cependant le retentissement  des témoignages sur les N.D.E ainsi que le succès des livres qui traitent de ce sujet, révèlent qu’au tréfonds de chaque être, même le plus enraciné dans un athéisme apparemment irréductible, existe une aspiration à l’éternité, une nostalgie du ciel, une  soif d’espérance : Et si c’était vrai que je ne mourrai pas, que je vivrai ? Et si c’était vrai que je retrouverai celui ou celle qui m’a quitté(e) et dont l’absence est une blessure inguérissable ? Et si c’était vrai que le Paradis existe, comme l’a affirmé le Dr Aben Alexander, célèbre neurochirurgien américain dont l’ouvrage : La Preuve du paradis est devenu un best-seller. 

 

Il est intéressant de constater que les personnes ayant vécu une N.D.E ne se posent plus ces questions. Une  mutation s’est produite en elles. Désormais, persuadées que l’Au-delà existe, elles reprennent le cours de leur vie terrestre en privilégiant l’amour et en remettant à leur juste place, secondaire, les valeurs matérielles qui, au demeurant, ne les intéressent plus. Elles ont frôlé l’infini, tel est désormais leur horizon. La mort non seulement ne leur fait plus peur mais ils éprouvent un sentiment très doux de paix en en l’évoquant.

 

Les limites des N.D.E

Cependant n’oublions pas que ceux qui ont vécu une N.D.E n’ont pas franchi le seuil séparant vie terrestre et au-delà : « Les ‘expériences aux portes de la mort’ ne sont que de brefs accostages sans débarquement : l’au-delà demeure inexploré. Si ces ‘expériences’ ne se révèlent pas sans intérêt, elles restent superficielles ... ».  

D’où un certain  danger à les prendre pour des révélations sur l’au-delà : « L’approche de la mort, cet entrebâillement sur l'infini risque d'être présenté de manière si belle que des hommes seraient tentés de jouer avec elle et de s'y précipiter comme Colomb vers l'Amérique !

Il importe donc d’expliquer ce qu'est la logique ‘résurrectionnelle  christique’ où l'on se retrouve derrière la mort comme on était devant, avec les mêmes bagages spirituels, riches ou pauvres, lourds ou légers, blancs, gris ou noirs.

Car il faut savoir qu'à l'euphorie passagère et quelque peu illusoire succède rapidement la rude prise de conscience de l'escalade que l'âme doit accomplir au Ciel ! » Arnaud   Vers le Soleil de Dieu  (Tome I )

 

Les révélations des messagers christiques*

Si leurs révélations - non sollicitées, accordées par vouloir divin - ne contredisent pas les témoignages sur les N.D.E, elles les complètent car ils ne se contentent pas de donner l’Espérance en la Vie après la vie, mais nous préparent à Cet Au-delà qui nous attend**, ce que l’église, non seulement omet trop souvent de faire connaître à notre époque, mais interdit parfois ou tout au moins empêche, par des prises de position verrouillant toute ouverture sur le sort de l’homme post-mortem : il ne faut pas chercher à savoir ce qui nous attend après la mort, nous devons respecter ce mystère, nul n’en est revenu, etc.

C’est oublier que si le Christ se montre souvent allusif, il est un passage dans l’évangile selon saint Luc fort important car il atteste de la Vie après la vie, mais aussi donne des précisions sur la relation qu’il y a entre destin post-mortem et vie terrestre.

Il s’agit de la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare (Lc 16,19-31). Ces deux personnages ont vécu, le premier dans l’opulence égoïste, l’autre dans un dénuement total. A leur décès, leurs conditions s’inversent : le riche se trouve dans des zones sombres de l’au-delà, cependant qu’il aperçoit Lazare dans la lumière… Et il s’entend dire : « Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu toutes tes bonnes choses, et Lazare, lui, bien des maux. Maintenant il est ici, consolé et toi torturé».

On retrouve l’accent des Béatitudes (Mt 5,4) « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés. » (Mt 5,4)  

A travers ce récit allégorique, le Christ nous donne un aperçu de ce que sera notre existence dans l’au-delà, et qui dépend de la primauté réservée à l’amour : le riche, englué dans son confort ne s’est aucunement soucié du sort de celui qui, couché à sa porte, vivait misérablement tout près de lui. N’ayant pas su accumuler le moindre trésor de compassion, c’est lui maintenant qui est pauvre. Son au-delà est un lieu de souffrance qu’il lui faudra peupler de pensées d’amour et nettoyer des regrets qui l’assaillent : qu’ai-je fait de ma vie ?

« Si vous êtes pris au piège (peu à peu ou subitement) des possessions matérielles, des honneurs humains, des gloires éphémères, des vanités sociales, des plaisirs solitaires et égoïstes, de la cupidité, de l'avarice, etc., vous constituerez un faux trésor, vous l'aimerez plus que tout et il fera de vous une écorce mortelle et un coeur mortel…  Rien que de la cen­dre ! Vers le Soleil de Dieu  (Tome I ) 

 

Il est donc important que les messages  sur l’au-delà rectifient les illusions engendrées par des témoignages trop optimistes sur la Vie après la vie et qu’ils éclairent pour nous le chemin ascensionnel ouvrant  sur la Vie éternelle. 

l-infini-montagne.jpg

 

Franchissez les portes

(En effet), l'une des méprises de certains chemins spirituels nouveaux est de simplifier l'au-delà de la mort et de laisser croire que tout devient simple, merveilleux et facile, sitôt la porte de la mort franchie.

C'est ainsi que la porte automatique de la mort n'est que la première d'un long chemin. Elle ouvre, certes, sur un tunnel lumineux mais qui n'est qu'un sas ; ensuite il y aura douze portes à franchir et, avant chacune d'elles, vous entendrez gémir le Christ, d’abord faiblement, puis de plus en plus fort : ‘Ecoute, je me tiens à la porte et je frappe;  si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui’. »

 

« Mais direz-vous : ‘Quelle étrange porte qui ouvre sur moi-même!’. Il est vrai que les portes du Ciel ne sont pas celles de la Terre : il y a la porte du désir, la tienne, frère, et la porte de la grâce, celle de Dieu. Elles ne s'ouvrent pas l'une sans l'autre;  sinon où serait la liberté de tes pas?

Mais que ce soit sa propre souffrance, celle du voisin et celle du monde, il s'avère indispensable de passer par ces trois portes, entre autres, pour gagner son éternité car l'Avant Royaume n'est que portes et portes à passer : ‘franchissez, franchissez les portes’ » Vers le Soleil de Dieu  (Tome III) 

 

Franchissez-les-portes.jpg

Tableau de l’artiste Janine DURRENS : « Franchissez, franchissez  les portes. »

 

« Moi-même, nouveau-né au Ciel, enivré par mes découvertes, subjugué par ma propre métamorphose, je n'ai pas alors perçu le rude chemin qui m'attendait et qui attend chacun, sauf à être un nouvel Etienne.

J'ai beaucoup changé depuis mes ballades sur les premières et douces pentes de l'étincelant Massif Christique, mais maintenant ce que je vis est mille fois plus beau que la plus belle vie du plus chanceux des hommes. Et cela est si pur ! » Votre Arnaud   Vers le Soleil de Dieu  (Tome III)

 

Conclusion : Messages christiques et N.D.E

Si les NDE ont pour vocation de nous indiquer que la Vie continue après la mort de notre corps physique, les messages christiques prennent en quelque sorte la relève pour nous renvoyer des éclats du Ciel afin de  baliser pour nous nous le chemin vers cette Vie qui est maintenant la leur. Ils sont des témoins de l’Invisible, au service de la Parole, donc de l’Amour :

Dans l’évangile, il n’y a que de l’Amour !

Arnaud     Vers le Soleil de Dieu (Tome  TV) 

 

écoutons les voix juvéniles des enfants de lumière qui, à travers celle d’Arnaud, nous invitent à collaborer avec eux afin que nous puissions nous aussi franchir à leur suite les portes vers la Lumière du Christ :  

 

« Nous, les enfants envolés, nous avons peu travaillé, peu donné dans le champ terrestre de Dieu. Partis au petit matin de la vie, nous sommes pourtant comme les ouvriers de la onzième heure : bien et vite rétribués par le Seigneur.

Pourquoi ce salaire et cette hâte ?

Parce qu'à l'ardeur de nos  âmes juvéniles répond justement si fort l'amour brûlant de vos coeurs ! Et de cette alchimie, folle pour  les "sages", *naît la conversion, le retournement vers Dieu des coeurs et des esprits sur son passage. »  Arnaud

             
l-Ascension-bon.jpg

 

Le Paradis

En conclusion, si les N.D.E ont le  mérite d’apporter l’Espérance ce qui, en notre temps sécularisé et matérialiste, est un apport précieux à la spiritualité, elles ne sont qu’une préfiguration des étapes vers … le paradis. Le Dr Alexander a donc eu raison de glisser dans son ouvrage ce mot riche de promesses célestes :  

 

«  Les chemins de la foi sont divers et variés comme vos vies. La vie terrestre de Jésus est encadrée par deux hommes que tout sépare : Jean le Baptiste est un saint, il inaugure la vie du Christ ; le bon larron crucifié à son côté est un brigand qui a commis tous les péchés possibles, il achève la vie du Christ. Tous deux croient en Lui, l'un reçoit la grâce dans le sein de sa mère, l'autre la cueille dans la souffrance, mais c'est finalement la même foi et, dans l'éternel matin du Paradis, ils embrassent tous deux Christ."

Arnaud     Vers le Soleil de Dieu 

 

Voilà qui, à défaut de signifier que le Paradis nous soit ouvert  dès notre départ de la terre,  peint notre Avenir céleste des couleurs du Bonheur éternel. La Preuve ?

« Sur sa croix, le bon larron ne s'est-il pas entendu dire : ...tu seras avec moi dans le Paradis’ ? »  

Et pourquoi donc cette rédemption ? Certainement parce qu'à cet instant il aima "l'autre" : Jésus,  plus que soi !  »  Vers le Soleil de Dieu  (Tome III)

 

Telle est la clé du Paradis : aimer les autres plus que soi, aimer comme Jésus nous a aimés !

 

Vaste perspective, la plus belle qui soit, la plus difficile, celle qui nous emporte au-delà de nos limites,  vers le Soleil de Dieu, ce Soleil qui a éclairé en permanence la vie terrestre de frère François - et qui éclaire sans aucun doute celle du pape François, ce qui est une grâce pour notre époque si violente, où les nuages s’accumulent,  voilant au sens métaphorique l’azur du ciel…

 

Seigneur, fais de moi un instrument de paix !

Là où il y a la haine, que je mette l’amour.

Là où il y a l’offense, que j’apporte le pardon.

Là où il y a la discorde, que j’apporte l’union.

Là où il y a l’erreur, que j’apporte la vérité.

Là où il y a le doute, que j’apporte la foi.

Là où il y a le désespoir, que j’apporte l’Espérance

Là où il y a les ténèbres, que j’apporte Ta lumière.

Là où il y a la tristesse, que j’apporte la joie.

Seigneur, que je ne cherche pas tant

à être consolé, qu’à consoler ;

à être compris, qu’à comprendre ;

à être aimé, qu’à aimer.

Car :

C’est en donnant qu’on reçoit,

C’est en s’oubliant qu’on se trouve,

C’est en pardonnant qu’on est pardonné,

C’est en mourant qu’on ressuscite à la Vie éternelle.

Amen !

Saint François d’Assise.

 

*Les messagers christiques, consultez l’article dans catégories.

**  Jean Prieur : «Cet au-delà qui nous attend »

 

Nicole Gourvennec  m-d-e-stella@wanadoo.fr

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 13:03

 

RENCONTRE STELLA 2013 

par le diacre Philippe FERRAND, responsable régional.

 

Comme l’an passé, la réunion annuelle du MDE STELLA de l’ouest et…d’ailleurs se tiendra les samedi et dimanche 13 et 14 juillet à l’Abbaye bénédictine de Landévennec, sur la presqu’île de Crozon, en Finistère.

La réunion débutera le samedi à 15 heures. On peut arriver pour l’Eucharistie à 11 h 15 et pique-niquer sur place au Penity. Office de none à 14 h. Participation aux offices libre.

 

SAMEDI :

                            15 h               Accueil et présentations

16 h            « Le pardon, une clé qui ouvre » selon les Messages d’Arnaud

                     par Philippe Ferrand.

18 h 15          Vêpres

19 h               Repas

20 h 30          Complies

                      Veillée : Témoignages de N.D.E, en vidéo.

 

DIMANCHE :

                           7 h 30         Laudes

                                            Petit déjeuner

9 h            La Vierge Marie : Soufanieh, Garges-Lès-Gonesse

                                           et autres lieux aujourd’hui par Philippe Ferrand

10 h 30      Eucharistie

12 h 30      Repas

14 h 30      None

15 h          « Le jugement, une clé qui ferme » selon les messages d’Arnaud

                  par Philippe Ferrand

16 h           Vie du Mouvement

17 h           Prière finale et adieux

 

Montant du séjour : 40 euros par personne pour les deux jours (hôtellerie, repas et secrétariat), 5 euros en sus pour les draps si vous ne les apportez pas. Déduction proportionnelle si vous ne venez qu’un jour.

Arrhes : 10 euros à l’inscription

 

Accès : voie expresse Quimper-Brest ou Rennes-Châteaulin.

 

Si vous désirez prolonger votre séjour, prenez contact directement avec l’hôtellerie :

 

Abbaye Saint Guénolé, 29560 Landevennec

Tél : 02 98 27 73 34 ; hôtellerie : 02 98 27 37 53

Courriel : abbaye-landevennec.cef.fr

 

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Bulletin d’incription

A renvoyer avec le règlement des arrhes (10 euros) dès que possible (places limitées)

Philippe Ferrand, 2 lieu-dit Kereonec, 29340 Riec sur Belon

Tél : 02 98 06 96 68

 

Nom :                                                                 Prénom :

Téléphone :

Courriel :

Arrivée le                                                          à                  h

Départ le                                                           à                  h

 

Chambres (selon possibilités) à   1 lit                      2 lits                         3 lits     

 

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« …Marie, dans l’éclat de sa pureté intrinsèque, tête de pont de la surhumanité spirituelle à venir… »

Arnaud  Vers le Soleil de Dieu  Tome II p 200 

 

 Icone-de-la-Vierge-de-Tendresse.jpg

 Couverture du Tome IV de "Vers le Soleil de Dieu"

La Vierge de Tendresse par Frère Olivier

 

« Là où le péché s’est multiplié, la grâce de Dieu a sura­bondé. » (Ro 5,20)  

 Quel est ce péché si particulier pour que surabonde la grâce là où il se commet ? Qu’a-t-elle donc de spécial cette faute pour engendrer la grâce suprême, non pas celle qu’offrent les anges ou vos aimés, mais celle de Dieu Lui-même?

              Je réponds : aujourd’hui, ce péché institue l’abandon de votre foi chrétienne et catholique dans toute sa pureté "christa­line"  […]

 

Quelle est enfin cette grâce "surabondante" de Dieu en ces temps d’inflation pécheresse ?

Ce sont toutes les manifestations Christiques et surna­turelles, innombrables de par le monde. Rassemblez-vous donc autour de la plus forte et la plus douce : l’apparition mariale !

La présence du Christ au sein de la multitude, tangible aux sens, comme l’Hostie l’est au cœur, ne peut actuellement se réaliser que par l’intermédiaire de la Vierge, elle constitue une inimitable manifestation par les Antéchrists. C’est pour cela qu’ils désirent vous en faire douter. » Arnaud  

 Vers le Soleil de Dieu  Tome IV pp. 79-80

 

 

 

 

 

Mouvement de l’Espérance Stella 

40 Avenue des Montils

F 37400 AMBOISE

Tél : 09 63 47 99 51

*

Courriels : m-d-e-stella@wanadoo.fr

Site : www.mouvement-esperance-stella.org

Blog: Nicole-Gourvennec.over-blog.com

 

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 13:51

 

« Le vrai mystère du monde est le visible et non l’invisible » (2)

Oscar Wilde

 

Dialogue avec un internaute au sujet des catastrophes naturelles (2ème partie)

 

 

B  - L'Invisible, explication du monde. Les avertissements d'Arnaud. 

 

Ils sont nombreux, ces avertissements, imprégnant toute l’œuvre du messager, ce qui permet de dire qu’il s’agit là de mises en garde de nature prophétique, en précisant bien qu’un prophète messianique ne prédit pas l’avenir (qui n’appartient qu’à Dieu) : « Le prophète ne fait pas de révélations sur le futur, sauf exceptions autorisées et à finalité spirituelle […]

Le prophète encourage, galvanise et fustige s'il le faut mais aussi le prophète console puisque son ressort est l'amour.  En fait, le vrai prophète est un 'supporter'. »  Vers le Soleil de Dieu Tome lII  p. 144

 

Autrement dit, le messager du Christ, sentinelle de nos âmes choisie par Dieu, a mission d’être comme la vigie en haut du mât qui, voyant les périls, les annonce et, en serviteur de la Parole, tente de nous guider loin des écueils dévastateurs. Sa voix a la fraîcheur de l’enfance éternelle et la force d’une Sagesse issue directement de la Lumière divine. Il y a là une transcendance ontologique, un Amour Connaissance qui confèrent à ses mises en garde une autorité allant de pair avec une  profonde humilité, marque du prophète authentique, au seul service de Dieu.

 

En ce qui concerne les avertissements d’Arnaud, ils mettent dès le début l’accent sur notre degré d’aveuglement : « L'homme contemporain court des périls dont il est inconscient ou se refuse à être conscient. »   Vers le Soleil de Dieu Tome 1 p 87

 

             Parmi les périls, un des premiers qui fut précocement dénoncé fut celui de la déstabilisation de la Nature. La formule lapidaire qui, à l'époque, pouvait paraître inutilement alarmiste s’avère drama- tiquement actuelle : « Le compte à rebours du globe se fait au nombre d’arbres qui meurent… »  

 Vers le Soleil de Dieu Tome lI 

 

La mise en garde se précise au fil des messages, mettant en cause le culte du progrès  exclusivement matériel : « La connaissance scientifique, et surtout son prolongement technologique, auraient dû se situer derrière le progrès spirituel. […]  

 Avec l'invention des énergies mécaniques : machine à vapeur, moteur à explosion, ainsi qu'avec la découverte de la fission et même de la fusion nucléaire, l'homme s'est engagé dans la voie de sa destruction. La technologie est votre mort, le Prince des Ténèbres y règne en maître ! »   

Vers le Soleil de Dieu Tome I p 150

 

C - Le questionnement  de notre ami internaute : Y aura-t-il d’autres catastrophes ?

 

Une constatation d’abord : « Pour la première fois de son histoire, l'homme ne surmonte pas les épreuves en cours, il ne se ressaisit pas ! En effet, où voyez-vous qu'il apaise d'interminables conflits sanglants ? Il jette plutôt de l'huile sur le feu ! Et où discernez-vous qu'il prenne les mesures nécessaires afin d'arrêter la dénaturation galopante de ses fluides vitaux : l'air et l'eau ? Au contraire, il s'obstine dans l'inconséquence ! » Vers le Soleil de Dieu Tome V p 47

 

Ne serait-il pas temps de prendre en compte les mises en garde venues du messager christique, sachant que jusqu’à présent, elles se sont toutes révélées justes (et ce n’est qu’un début) parce que le mystère du monde concernant les catastrophes qui nous guettent n’en est pas un pour lui : il voit le monde comme un champ de bataille où Satan "enmédiatisé"  mène le bal  parce que l’homme lui laisse le champ libre :

«Aujourd'hui, l'homme ne fléchit pas plus le genou devant les lois de la nature que devant Dieu. Mais il fléchit devant le Diable ! Empruntez les circonlocutions que vous voulez plutôt que de le citer nommément - quelle preuve de sa puissance ! -  mais admettez qu'œuvre bien au sein du monde une puissance destructrice, occulte et implacable. Ai-je tort ? Cette puissance destructrice, où puise-t-elle son énergie, où trouve-t-elle ses relais conducteurs matériels et humains ?

Comme on dit " il y a de l'électricité dans l'air", vous pouvez ajouter sérieusement, "du Diable aussi…". La forme moderne de Satan s'insinue plus que jamais dans les ondes électriques - l'électricité n'envahit-elle pas l'air vital ?  Quel champ d'activité, du portable à la Toile ! » Vers le Soleil de Dieu Tome V  p 47

             

D- La réponse :


Oui, il y aura d’autres catastrophes car l’homme a oublié le combat à mener pour sauver son âme, étouffée par le "Système Matérialiste" qui se soucie exclusivement de la survie de son corps… D’où l’oubli actuel du Christ, Sauveur des âmes, Lumière du monde contre la sombre nuit qui guette.    

  ( voir Tome V p 61)

Ainsi « les temps et les printemps se succèderont, chaotiques, anachroniques et incertains, dans une confusion apparente. Mais ne t’inquiète pas, frère, garde espérance : les justes sont déjà nés, eux seuls sauront restaurer l’Union  Mystique avec le Christ, loin des combats fratricides et des jalousies qui font douter. » Vers le Soleil de DieuT IV p 82

 

D – La spiritualité - Le pape François

 

Comment ne pas penser que parmi ces justes se trouve un pape, le Pape François nouvellement élu et qui est en train d’apporter à l’église un ferment d’Amour faisant déjà souffler le Vent  de Dieu sur le monde.

 

            En effet, en quelques semaines ce pape, dont le patronyme renvoie à un des plus grands Saints de la chrétienté : St François d’Assise, a donné de l’église une image neuve -ou plutôt renouvelée, une image associant l’humilité et la simplicité de Jean-Paul 1er  à l’engagement ferme et dynamique de Jean-Paul II. Un Jean-Paul III en esprit !

 

Là est la marque d’une église en chantier où le Christ sera premier servi. Notons combien, dès jeudi 14 avril, l’homélie improvisée du Pape François a été d’une profonde (et décapante) force spirituelle : « Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, (c’est-à-dire l’AMOUR), on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon… » Impressionné, Jean-Marie Guénois, journaliste chrétien envoyé à Rome,  a écrit : « Jamais un pape en exercice n’avait osé une telle radicalité christique ».

Puisse le Pape François, qui se veut pape des pauvres, (c’est-à-dire de ceux qui ne connaissent pas Dieu et/ou qui souffrent), accomplir pleinement sa Mission : aider les hommes à louer leur Créateur, à respecter la Création, vaste symphonie dont l’Amour est le rythme,  cet Amour que le Christ, Soleil de Dieu, est venu incarner, Lui qui aime chacun et ne rejette personne. Là est le mystère du monde, un mystère qui transcende le visible afin de faire de nous des artisans de paix dans une nature harmonieuse … 

Nicole Gourvennec  

 

 

Latroun 3


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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:40

« Le vrai mystère du monde est le visible et non l’invisible » Oscar Wilde


 Dialogue avec un internaute au sujet des catastrophes naturelles (1ère partie)


Si l'oiseau ne croyait pas 003 

                                             

A - Le visible, mystère du monde 

 

Un internaute nous écrivait début avril 2010 : « Il y a maintenant plusieurs mois, j'avais découvert par hasard votre site qui m’avait tellement séduit par sa douceur, son ouverture d’esprit et sa sérénité aimante que je n’avais pu me retenir de vous faire part de mon admiration et de mes remerciements pour cette offrande aux internautes d’une telle oasis de calme*. J’ai souvent visité de nouveau votre site et, dernièrement, j'ai pu lire des extraits de votre "Lettre de liaison N°12".

J’ai été très touché par ce que vous écrivez sur le drame d’Haïti. Bouleversé bien entendu par cet étrange signe de la nature qui martyrise la zone du monde la plus pauvre et la plus éprouvée. " Injustice" est le mot qui me venait alors à l’esprit. Pourquoi la terre frappe-t-elle les plus démunis et les plus pauvres en biens matériels, alors que l’Occident continue à se prélasser dans un égoïsme bien pensant de nanti et d’enfant gâté. Et pourquoi un tel espoir, une telle confiance en Jésus et une telle ferveur chez ce peuple haïtien qui devrait, selon notre logique européenne, se sentir abandonné et désespéré ?  Pourquoi ?

Grâce à vous et grâce à Arnaud,  j’ai eu l’impression de comprendre, ou plutôt de percevoir de façon confuse quelque chose comme du sens dans cette colère de la nature qui dépassait très largement le simple fait divers dramatique.

C’est alors que le débordement de ce volcan au nom imprononçable (Eyjafjöll) dans les terres gelées de l’Islande a soudainement paralysé le trafic aérien… Quelle étrangeté ! En quelques jours, ce monde que l’homme – et surtout l’homme moderne et occidentalisé – croyait tenir dans ses paumes lui a échappé ! Plus d’avions, plus de tourisme, plus de voyages, cependant que progressivement une partie de la population en activité a été contrainte pendant quelques jours de ne plus bouger, clouée au sol par de minuscules particules volcaniques venues du bout du monde. Ainsi, en ce mois d’avril, un simple volcan a contraint l’homme orgueilleux à ravaler son arrogance, à accepter sa fragilité et à remiser un temps ses ailes de titane. Quelle ironie et quel terrible avertissement ! Un de plus !

En effet, reconnaissons qu’ils se multiplient de façon troublante, ces accidents de la nature depuis les débuts de ce fameux an 2000 qui devait consacrer l’âge d’or du dieu Progrès…  Que la nature ait été hostile et colérique, ce n’est guère nouveau, mais ce qui trouble, c’est justement qu’elle soit si furieuse contre l’homme depuis dix ans, avec une telle fréquence dans ses manifestations imprévisibles : Tsunamis, tremblements de terre, tempêtes soudaines, inondations (Xynthia), coulées de boues, etc. 

Croyez-vous qu’il y aura encore d’autres catastrophes comme autant de mises en garde  à répétitions ? Et pensez-vous qu’il y ait dans les écrits d’Arnaud des éléments de réponse ? »

 

La réponse à la première question est facile à donner, hélas !  Notre ami internaute ne savait pas à l'heure où il écrivait ces lignes qu'une autre catastrophe était imminente. En effet, le 22 avril une plate-forme pétrolière sombrait dans le Golfe du Mexique, provoquant une gigantesque marée noire atteignant les côtes de Louisiane et menaçant tout l'écosystème des états de la région : Floride, Alabama et Mississipi. Est-ce tout ? Non bien sûr si nous devions continuer l’énumération des catastrophes depuis le courrier de notre internaute, la liste serait tellement longue qu’il faudrait plusieurs pages pour en rendre compte… A l’heure où j’écris cet article en ce "bien peu joli mois de mai 2013",  une partie de l’Est de la France est inondée, pour ne prendre que cet exemple…  

Nous sommes que cela nous plaise ou non face à un mystère : pourquoi tant et tant de catastrophes à un rythme jamais égalé ? Et si Oscar Wilde avait raison, car de toute évidence le visible ne nous livre  pas la clef des perturbations de notre planète en dépit des études scientifiques certes sérieuses mais nonobstant presque toujours en retard d’une catastrophe. Et s’il fallait se tourner vers l’invisible aux yeux des hommes ?

 (à suivre  : L’invisible, explication du monde)

Nicole Gourvennec

 

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 13:38

La Vie après la vie (4)

 

« L’âme veut s’élever, elle est oiseau »  Vers le Soleil de Dieu  (Tome IV)

 

Y a-t-il des concordances entre les témoignages sur les N.D.E et ce que nous révèlent les messagers christiques ?1

 

- La sortie du corps, la « décorporation ».

Tous ceux qui ont vécu une N.D.E rendent compte des sentiments de légèreté et de liberté éprouvés : on quitte une enveloppe terrestre, parfois douloureuse, parfois abîmée par l’âge, la maladie, des handicaps ou, tout simplement, encombrante comme "une vieille écorce". On se sent toujours vivant, on existe d’une vie exempte des contraintes de la matière, ce qui permet une exploration sans limites, comme celle d'un oiseau dans le ciel, d’où l’expression utilisée, à la fois par ceux qui ont vécu une N.D.E, et par les jeunes messagers christiques :

 « Quand un enfant quitte la terre, c’est un envol qu’il prend (…) En ce qui me concerne, il y a continuité : mon être spirituel, déjà existant, mais emprisonné comme celui de chaque être humain, s'est envolé de son écorce.»  

Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

« Quand nous quittons la terre, nous voletons dans les nuées… Ceci est notre première étape. Puis, peu à peu, nous apprenons à discerner les courants divins et des routes célestes s’ouvrent à nous…»  Roland  Au diapason du Ciel.

 

«Qu’il est beau l'envol spirituel des âmes, qui, semblables aux aérostats, plus elles sont gonflées d'amour, plus elles s'élèvent, plus haut elles vont ! »  

Pierre  Lettres de Pierre   

 

« Celle que vous pleurez est dans la lumière, son envol a été sublime… »

Paqui Le Missel de Paqui 

 

  la résurrection immédiate


« J'ai le même corps mais il possède une certaine fluidité, voire translucidité. Il n'est pas de chair, il est immatériel au sens terrestre, tout en conservant une densité. » Arnaud   Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Ce nouveau corps2possède des attributs, inimaginables sur terre et, osons le dire, enthousiasmants :

« J'ai mes yeux pour voir, mes mains pour toucher, mes oreilles pour entendre, et pourtant je peux voir sans regarder, entendre sans écouter, etc.

Ce n'est pas quelque chose de vague, de fumeux que ce corps spirituel ! C'est quelque chose de magnifique, d'enivrant à vivre, de léger et puissant, de souple et fort, d'inusable... Et c'est un corps qui suscite l'Amour de Dieu et de tous les êtres spirituels. » Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Mais ce n’est pas tout : la souffrance a disparu car le corps immatériel est exempt de toute maladie et de tout handicap : « Je n'ai pas de lunettes car je ne suis plus myope ; l'acuité visuelle est d'ailleurs extraordinaire. »   Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Et je voudrais citer ces lignes si consolantes :

« Visages aimés dont mes yeux voient les traits dessinés par l'amour de chaque jour, vous ne disparaîtrez jamais. Et vous, parents de mutilés, de noyés, de brûlés, ne soyez pas malheureux, vos coeurs ont aimé des corps que vous retrouverez.

Dieu détient l'archétype de notre corps et l'Éternité gomme nos infirmités. »  

Arnaud  Vers le Soleil de Dieu (Tome 2)

 

Le départ de la terre, le  tunnel

Nous avons vu que les "experiencers" (ceux qui ont vécu une N.D.E) font souvent état de la traversée d’un tunnel lumineux. Arnaud n’a pas employé ce terme mais il a précisé : « On part vite, loin », ajoutant que son départ de la terre avait été si soudain qu’il se croyait encore terrestre. Cette constatation du passage facile dans une autre dimension est l’apanage des êtres jeunes qui ne sont pas encombrés  par un bagage terrestre ayant ancré en eux des liens et des habitudes matériels. Ils sont donc très vite intégrés dans l'univers des impalpables réalités d'en-haut : « Rapidement, très rapidement je crois, un être de lumière est venu me chercher ».

 

La Lumière

Elle est présente dans tous les témoignages :

« Tous ceux qui meurent ayant aimé, … ont pour récompense immédiate d'être accueillis sur le seuil de cette éternité par les êtres qu'ils ont aimés et qui sont là, vivants, heureux […]

 

Mon propre point de départ se trouve dans l'envahissement par l'Amour du Christ représenté par des êtres de Lumière, nombreux et que je ne connaissais pas. J'ai été happé, placé dans une position spirituelle élevée parce que j'étais jeune, croyant en Dieu et qu'il y avait beaucoup de pureté en moi. »      Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

Le Bonheur.

Si "l’experiencer" exprime la sensation de bien-être qui l‘envahit, l’enfant de lumière fait état de son Bonheur :

  « Je vis, nous vivons ici et partout. C'est lumineux, sans fin, sans bornes, magnifique ! […]

Mon esprit et mon âme, mon être spirituel, s'aventurent dans des domaines incompréhensibles pour un humain...C'est passionnant pour moi, comme pour tous ceux qui s'y intéressent […]

 

« Je suis heureux d'un bonheur qui ressemble, en plus fort, aux promesses de joies que l'on a sur terre. Parmi les hommes, ce sont les moments préludant aux joies à venir qui sont les plus proches du bonheur mais ici, on n'est jamais en attente du bonheur, on est dans le bonheur !

Face aux hommes vaniteux, ces murs de pierre, conservez la force calme de la Foi et la détermination que le sens spirituel donne à la vie.

Certains jours où vous serez las des hommes, dites‑leur : Ainsi que vous voyez la lune, astre froid, ouvrir les portes de la nuit, ainsi vous croyez que la mort ouvre les portes du néant. Vous vous trompez, parole de messager ! » Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

La présentation de la vie passée

Cette présentation de la vie passée est forcément brève pour un enfant de 13 ans ! Arnaud appelle cela une petite confession, précisant que pour un très jeune enfant il n’y a pas du tout de confession.

« Lorsqu'un enfant quitte la Terre, c'est un envol qu'il prend !

Encore tout chaud de Dieu, il va vers la Lumière, porté par des êtres de lumière. » 

Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

La limite entre vie terrestre et Vie nouvelle à venir.

Contrairement à la barrière mettant fin à l’expérience de la N.D.E, pour l’enfant de lumière, il n’y a plus de limites.

On pense à la chanson de Richard Bach : Vole s’envole, reviendras-tu goéland ?

L’enfant de lumière-goéland a franchi la porte ouvrant sur l’au-delà, il ne reviendra pas, sa vie sur terre est achevée, une autre Vie commence dont verrons dans le prochain texte que les N.D.E donnent un aperçu certes crédible mais, par définition, incomplet. En effet, les messagers christiques, s’ils ne contredisent pas les témoignages des "experiencers" et ont comme eux vocation à nous rassurer sur la mort, doivent surtout nous aider à préparer notre Voyage vers le  Pays d’Eternité :

«J'ai quitté la Terre et ses objets, mais mon corps spirituel a poursuivi son périple infini...

J'ai quitté la Terre sans vous perdre, sans que vous me perdiez, car nous avons la Foi, la Foi qui révèle les réalités invisibles.

La Vie est toute une, immense et vaste fluide dont nous sommes issus, sur lequel nous dérivons au cours du passage terrestre au gré de nos lumières, puis dans lequel nous nous replongeons au terme du périple fini pour ne plus le quitter... » 

Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

La Vie après la vie est un périple infini, poétiquement représenté par le Petit Prince quittant la terre pour retourner vers son étoile :

 « Saint Exupéry aurait-il imaginé le Petit Prince s’il n’avait pas pris de la hauteur par rapport à la terre et de la distance par rapport aux hommes ? Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

« N’abaissez donc pas le Ciel, élevez plutôt votre esprit, il est oiseau. Comme les ailes de celui-ci obéissent  aux lois de la dynamique, l’esprit doit obéir aux lois de l’amour,  mais  pas de n’importe quel amour ! »    Vers le Soleil de Dieu (Tome III)

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1-      Les Messagers Christiques : consulter l'article  dans catégories.

2-      Le corps spirituel :consulter l'article dans catégories

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 09:04

La Vie après la vie (3) 

 

Les N.D.E partielles

 

« Ne pourrais-je emprunter les ailes de l’Aurore et qu’elles me déposent au-delà de la mer ? »

      ( Ps 139-9 )

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Le vol de Frédéric Icare

 

Frédéric est parti à son collège comme d’habitude, ce 24 mars 1993. Bel adolescent de 15 ans au regard clair, Frédéric a toujours été un tendre. Les animaux, la nature, voilà ce qui l’intéresse. Les objets n’ont jamais beaucoup compté pour lui mais depuis quelques jours, il a pris encore davantage de distance par rapport à son environnement matériel. Il est plus aimant que jamais et en même temps rêveur, comme dans la lune, ou plutôt comme sur une étoile. Transformé, paisible, libéré de l’anxiété qui l’empêchait de gérer sans stress ses soucis quotidiens, il dégage une paix et un contentement intérieur surprenants.

 

Que se passe-t-il se demande sa maman avant de réaliser que le changement remonte à ce matin du 15 mars où  Frédéric est venu vers elle, radieux, illuminé par une grande joie :

 « Maman, j’ai fait un rêve merveilleux : je VOLAIS, c’était fantastique ! Il y avait des trous d’air puis je m’élevais de nouveau, c’était vraiment formidable. Comme j’aimerais recommencer !

- N’y compte pas trop car il est  bien rare  de refaire deux fois de suite le même rêve. »

 

Le 24 mars dans l’après-midi, les parents de Frédéric reçoivent un coup de fil de son établissement scolaire annonçant une terrible nouvelle : leur fils avait été victime d’un accident cardiaque que rien ne permettait de prévoir. En dépit de la rapidité des soins, on n’avait pu le ranimer.

Ainsi, s’était envolé pour de bon, l’adolescent au cœur pur qui, neuf jours avant de quitter la terre, avait fait non pas un rêve mais une NDE partielle.

 Au-dessus-de-la-villz.jpg

Au-dessus de la ville (Marc Chagall)

 

Il fallait se résigner à accepter l’inacceptable : Frédéric Icare, empruntant les ailes de l’aurore était parti au-delà de la mer réalisant, sans l’avoir cherché, son rêve merveilleux. Tel le petit prince, il lui avait été donné de rejoindre son étoile à l’aube limpide de sa vie terrestre.

 

Pourquoi cette mort prématurée ? Pourquoi cette NDE partielle avant un départ définitif vers l’Au-delà ?

La réponse ne nous appartient pas, bien évidemment. C’est le mystère de toute vie humaine dont le fil est coupé à un moment que nous ne pouvons connaître :  

« Seul Dieu a la prévision globale, instantanée de nos vies : Il voit, sait, et nous laisse libres. N'imputez jamais à Dieu les malheurs qui vous accablent : maladies, accidents, échecs scolaires ou professionnels... enfin, et surtout, perte d'un être cher... Même dans son Plan le plus volontaire et le plus précis dont les chemins sont insondables, Dieu ne peut vouloir la mort d'un être humain, mort qui entraînerait la souffrance pour d'autres êtres ! Dieu n'appelle personne à Lui par la mort…. Mais si Dieu n'appelle personne à Lui, Il sait quand nous lui reviendrons … » Arnaud     Vers le Soleil de Dieu

Le Dieu d’Amour a donc le souci que notre vie terrestre se parfume d’éternité, ce parfum que, sans en avoir clairement conscience, Frédéric a respiré lors de sa N.D.E. On peut donc se consoler de cet envol, si prématuré en termes de vie terrestre, en pensant que son Avenir Céleste sera lumineux comme celui de tout enfant qui a «emprunté les ailes de l’aurore » pour rejoindre l’étoile du petit prince.

Arnaud nous le confirme :  

 «  Les enfants* de mon âge, les adolescents et les jeunes gens connaissent généralement ici un enri­chissement spirituel considérable, suivant la culture qu'ils ont reçue sur terre et qui est évidemment leur point de départ. Ils sont comme de jeunes séminaristes. Leur pureté, l'absence de taches importantes en eux, la compassion de Dieu à leur égard, leur font jouer un rôle de futurs guides. » Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)  

*Une précision importante : les mots « enfant ou jeune » doivent  être pris bien évidemment au féminin tout autant qu’au masculin. 

 

La compassion de Dieu à l’égard des enfants et des jeunes envolés s’exerce aussi envers leurs mamans, comme en témoigne la surprenante N.D.E partielle vécue par Lorette, maman d’Alexandre.  

 

UNE N.D.E DE RENCONTRE

 

Alexandre, dix-neuf ans, s’est envolé au cours d’un accident de voiture. Pour Lorette, comme pour toute maman ayant perdu son enfant, l’absence est intolérable. S’accrochant à sa foi en un Dieu d’Amour, cette après-midi là, seule dans sa maison silencieuse, elle a répété inlassablement « Seigneur Jésus, prends pitié de moi ». Puis elle s’est endormie.

Soudain, elle a entendu quelqu’un chuchoter à son oreille et s’est réveillée, pensant que son mari était rentré mais il n'y avait personne dans la pièce. Elle était seule, dans le noir et dans la plus complète solitude. C’est alors qu’a commencé pour elle son expérience dont voici des extraits :

 

Le départ

« J’ai d’abord eu la nette sensation de m’enfoncer (…), comme prise dans un tourbillon. C'était une sensation incroyable, absolument nouvelle pour moi. Jamais je ne l’avais vécue auparavant. Il n’était pas possible de la  confondre avec des rêves, des visions ou autres... Je sentais que j’étais soulevée, puis je retombais.

 

Le voyage

Je crois qu’il y a eu plusieurs tentatives, puis je suis partie. Je me suis immédiatement retrouvée en hauteur et en pleine lumière. La première chose que j'ai vue, ce fut la chambre de mon fils Alexandre, contiguë à la mienne : j'ai reconnu les meubles, les rideaux de couleur, mais ce fut l’espace d'un instant, parce qu’ensuite, à une vitesse incroyable, j’ai traversé beaucoup d'endroits. Il s'agissait surtout d’habitats, de pièces, beaucoup de pièces, où se trouvaient des gens (…)

Puis j’ai aperçu une rampe d’escalier. Je me suis immédia­tement retrouvée en haut, sur le palier, et toujours en hauteur. Là il y avait Le-vitrail-001.jpgune grande fenêtre aux vitres fermées et dont le bâti formait une croix ; à la place des rideaux, de longues cordes de couleur  réunies vers la droite. Au-delà des vitres, un rond de soleil irradiait une douce et chaude lumière.

 

J'ai probablement franchi la fenêtre et me suis retrouvée aussitôt dans une grande, imposante cathédrale*, au plafond très haut.

Des jeunes gens circulaient, réunis comme en prière ; ils étaient vêtus de tuniques grises ou blanches, ils avaient les cheveux aux épaules. Je me suis sentie tout de suite le coeur en joie. J'ai compris qu'Alexandre était là. J'ai cherché fébrilement mon fils dans chaque jeune. Je n'ai reconnu personne.

* La cathédrale est un lieu où l'on prie, où l'on médite, où l'on élève ses pensées vers Dieu, c’est donc le symbole du Très-Haut, de la Spiritualité.

 

La rencontre avec Alexandre

Arrivée au fond, dans l’abside, là où se trouve l’autel seul, j’ai découvert  un étrange instrument de musique et j'ai remarqué un jeune assis au clavier. Je me suis approchée de lui, mais pas en marchant, en étant comme soulevée au-dessus de lui. Il portait une tunique blanche avec un capuchon descendant à mi-tête.

De longs cheveux châtains dépassaient, un peu dépeignés. Il a levé la tête vers moi : c’était Alexandre ! Son visage était lumineux et son regard très doux s'est posé sur moi. Incapable de réfléchir, j'ai crié* fort son nom, puis je l'ai pris dans mes bras et je l'ai serré sur mon coeur comme une folle. Ce fut une fusion totale d’âmes qui s'aiment sans réserve et qui finalement se retrouvent.

* Bien évidemment Lorette n’a pas fait entendre sa voix, la communion s’est faite de pensée à pensée.

 

Le retour 

A ce moment, je me suis immédiatement retrouvée dans mon corps. Mon coeur battait de façon incroyable, j'ai dû avoir une tachycardie pendant plus d'une heure et demie.

 

Ce soir-là et les jours suivants, je me suis sentie différente, il me semblait presque que je flottais, je me sentais en paix, en harmonie avec moi-même et avec toute chose. J’avais l’impression de vivre encore dans cette dimension que j'avais entrevue et où j'avais eu la joie immense d'embrasser de nouveau mon Alexandre. Je voulais prier avec tout mon être pour remercier le Seigneur pour la grande grâce que j'avais reçue, mais je ne pouvais que dire : "Merci, Seigneur, merci"».

*Note : La cathédrale est un lieu où l'on prie, où l'on médite, où l'on élève ses pensées vers Dieu, c’est donc le symbole du Très-Haut, de la Spiritualité.

 

Les N.D.E de mort partagée 

 

1- Voici le témoignage d’un docteur anesthésiste-réanimateur, le docteur Postel qui a accompagné son père  lors de la N.D.E qui avait précédé sa mort, comme ce fut le cas pour Frédéric. Ce qui est surprenant dans ce cas c’est que le Dr Postel a découvert ensuite que les autres personnes de sa famille, comme lui  au chevet du mourant, avaient elles aussi partagé la N.D.E :

 

 « A la fin de l’année 2007, mon épouse, médecin, mon grand fils, infirmier, et moi-même, anesthésiste, sommes au chevet de mon père mourant. Soudain, chacun d’entre nous entre dans une sorte de vision mentale, réelle et irréelle à la fois et aperçoit ce fameux tunnel de lumière dont on parle tant, cependant que nous progressons dans un halo de lumière.

Nous restons dans la chambre un laps de temps que nous ne pouvons évaluer. Quelques heures plus tard, mon père décède. Influencés par notre commune origine scientifique, nous nous séparons sans rien échanger sur notre expérience, décidant de garder le silence et de prendre le temps d’écrire ce que nous avons vu ou ressenti. Contre toute attente, quand nous confrontons nos témoignages, nous découvrons que nous avons vécu la même expérience, séparément mais au même instant. »  

 

2- Ce témoignage ressemble à une N.D.E partielle que nous avons vécue ensemble Paul et moi le soir où Arnaud s’est envolé :

« Après son envol, de manière étonnante nous n'avons pas veillé le corps d'Arnaud, nous nous sommes réfugiés dans notre chambre, le ressentant auprès de nous.

Progressivement, derrière mes paupières closes sont apparus un tunnel puis, au bout, une lumière d'un bleu intense ouvrant sur l'infini. Le calme de Paul m'incitait à penser qu'il percevait quelque chose de similaire, ce qu'il me confirma. A plusieurs reprises au cours de la nuit nous aurons cette même vision.  

Il s’agit là d’un accompagnement d’Arnaud dans son voyage vers l’Au-delà dont il me restera une empreinte puisque ce sera le début de signes lumineux qui dureront des années sous différentes formes, et qui durent encore... »         

Mais cette expérience n’était que la suite d’une autre expérience que j’avais vécue quelques heures auparavant, à l’instant même où Arnaud quittait son corps physique et qui aura des conséquences sur mon cheminement spirituel et l’action que j’ai menée par la suite au service de l’Espérance en la Vie après la vie :

 

LA  N.D.E d’accompagnement

 

 « L'accident d'Arnaud s'est produit alors que j’étais sortie pour un court laps de temps promener notre chien. C'était un soir d'automne un peu frais et humide. Au moment où je reprenais le chemin de l'appartement et alors que quelques gouttes commençaient à tomber, brusquement une joie immense m'a envahie, cependant que mon corps libéré devenait léger, comme s’il volait. Je percevais d’une manière tellement intense la pluie, le vent, la fraîcheur du soir que j’avais l’impression de faire partie de la nuit, de me fondre en elle. J'étais toujours moi mais dans une apesanteur et une expansion qui me procuraient une plénitude de vie jamais ressentie. Ce fut un bonheur inouï.

Hélas ! quand je suis arrivée à l'appartement ce fut un malheur inouï et le reproche destructeur : comment moi qui aimais tant Arnaud avais-je pu être aussi heureuse au moment où il mourait ? Comment n'avais-je rien perçu ? Des années se sont écoulées avant que je comprenne la grâce qui m'avait été octroyée car lorsque j'ai rencontré des spécialistes des N.D.E, j’ai compris ce qui m’était arrivé et qui participe d'une N.D.E partielle : mon âme si proche de celle d'Arnaud l'a suivi dans ses premiers instants post mortem et a partagé son envol de la terre. »

* Témoignages que l’on peut trouver dans Dis-leur, Mamoune  pp 33-34. Cités par Patrick Sbalchiero dans son livre : Enquête aux portes de la mort  Ed. CLD (pp 146-147)

 

Rien de surprenant en soi si l’on admet que la fusion d’une mère et de son enfant rejoint les ondes cosmiques dès la conception : « L'embryon rêve déjà dans le ventre de sa mère qui, comme une antenne, reçoit tous les flux du Cosmos. » Vers le Soleil de Dieu (Tome 3)

          En réalité, cette union ne s’arrête pas avec la mort physique de l’enfant, surtout si grâce à un accompagnement de son itinéraire au-delà de la mort, la liaison continue, constituant en quelque sorte un cordon ombilical spirituel.

           En ce qui me concerne, la communion a continué, me permettant de commencer à écrire la biographie d’Arnaud : Mon petit Icare trois jours après son départ de la terre, alors que mon corps de chair, brisé par le choc, refusait toute nourriture et toute boisson. J’étais physiquement figée et pourtant j’écrivais avec une facilité qui me déconcertait : je revoyais toutes les étapes de la vie d’Arnaud, je le percevais dans la totalité de ses treize années de vie terrestre, car il m’était donné de voir défiler le panorama de sa vie, y compris de sa vie intérieure. Je retrouvais même des épisodes oubliés, comme si toutes ses paroles, ses actes, ses pensées avaient été enregistrés dans une mémoire qui dépassait la mienne. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre que cette capacité nouvelle en moi provenait de la N.D.E, au point qu’on pourrait logiquement en déduire que j’avais alors accès à une base de données me déroulant la vie d’Arnaud, hors de mon corps brisé et de mon cerveau atone.

                   

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Lorsque j’ai relu l’ouvrage, rédigé au fil de la plume en quelques semaines, j’ai compris que ce petit ouvrage n’était pas seulement un retour sur le passé d’Arnaud, enfant de la terre, c’était une ouverture vers son destin céleste*, confirmée plus tard par l’inscription mystérieuse du Cœur sur la couverture du livre.  

 

 * Il va de soi que nous ignorions que cet avenir céleste permettait de comprendre d’autres avenirs célestes et donc était destiné à apporter l’Espérance en la Vie après la vie.

 

           Et si les N.D.E avaient pour finalité de nous aider à comprendre que s’approcher des confins de l’invisible, seul ou en accompagnant ceux qui font ce voyage, était une invitation à élever nos regards au-delà de la réalité matérielle pour ouvrir nos cœurs à l’Infini, l’Infini de l’Amour ?   

 

Nicole Gourvennec

 

 Les-nuages.jpg


 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 16:30

 

La Vie après la vie (2)

L’itinéraire des N.D.E

 « J’aurai l’air mort et ce ne sera pas vrai.»  « Tu comprends, c’est trop loin, je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd. » Le Petit Prince de Saint - Exupéry

Ces deux phrases que l’auteur  de l’un des plus touchants ouvrages à succès planétaire (traduit en 160 langues)1 fait dire à son personnage du petit prince, au moment où il va quitter la terre pour rejoindre son étoile, résument les deux principales caractéristiques des N.D.E 2 :

 

 La mort n’est qu’une apparence, la Vie continue : «J’aurai l’air mort et ce ne sera pas vrai»

 

J'aurai l'air mort


                 Un autre itinéraire commence dont la première étape est la délivrance et la légèreté permettant  le départ  vers un vaste et lointain horizon qui nécessite un autre corps, dégagé de la matière puisque ce corps-là est trop  lourd ». 


Envol du Petit Prince 001

 

1- La sortie du corps, la "décorporation"

 L’experiencer (ainsi appelle-t-on celui qui témoigne avoir vécu une N.D.E), bien que présentant tous les symptômes de mort physique, a conscience de continuer à posséder un "corps" mais un corps d’une autre essence, aérien et doté de qualités nouvelles, si léger qu’il flotte et se déplace librement au-dessus de sa dépouille physique autour de laquelle s’affairent chirurgiens et réanimateurs dont il entend les paroles, enregistrant les termes techniques employés, mais ne se sentant nullement concerné. On retrouve le Petit Prince qui dit à propos du corps qu'il a quitté : « Ce corps-là est comme une vieille écorce ».

   

Délaissant donc cette écorce, l’experiencer dont les perceptions auditives et charnelles subsistent avec une intensité accrue, cependant qu’il se découvre la possibilité de pénétrer les pensées des autres et d’échapper à la notion de temps, réalise qu’il est dans l’impossibilité de communiquer avec les "vivants" du monde matériel. La parler et le toucher lui font défaut, il est dans une autre réalité, dont il reviendra changé en profondeur, mais démuni pour traduire ce qu’il a vécu : notre syntaxe et notre logique, fondées sur une réalité visible et perceptible, ne sont pas appropriées pour décrire une réalité invisible et non perceptible. Un seul verbe paraît adéquat à ceux qui témoignent avoir vécu une N.D.E : le corps d’après la mort physique est un corps spirituel qui EXISTE.  ( 2 Co 12, 2-3 )


  2- Le tunnel

Dans la plupart des cas, l’experiencer se sent aspiré à une vitesse vertigineuse et irrésistible dans un tunnel aux couleurs sombres ouvrant sur la lumière. La durée du passage est indéterminée, puisque la notion de temps a disparu. Dans son livre*, Patrick Sbalchiero a cité des exemples d’experiencers qui ont utilisé le terme ascenseurs. La terminologie est fonction de ce qu’a éprouvé le témoin et aussi de son vocabulaire.

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3- La sensation de bien-être

Malgré le dépaysement qu’ils éprouvent dans cette situation, les experiencers sont envahis par une sensation de bien-être jamais éprouvée, tellement forte qu’ils ont du mal à la définir, ce qui s’explique aisément puisqu’on est dans le domaine de l’ineffable, donc de l’incommunicable. Cependant tous les  témoignages concordent sur un point précis : le bien-être est tel que l’on ne souhaite pas revenir.  

 

4- La rencontre  - La lumière

Beaucoup perçoivent à ce stade la présence d’êtres aimés : parents ou amis décédés, qui semblent vouloir les aider. Ces perceptions sont vécues dans une sorte de sérénité douce. Suit alors la sensation d’un environnement de chaude tendresse qui émane d’un être de lumière que l’experiencer ne tarde pas à percevoir. D’après Raymond Moody, l’être de lumière est une Personne, il possède une personnalité nettement définie. La chaleur et l’amour qui émanent de cet être à l’adresse de celui qui est aux frontières de la mort  dépassent de loin toute possibilité d’expression. L’homme se sent comme envahi et transporté par cet amour auquel il s’abandonne…

Remarque importante : cette description de l’être de lumière demeure exactement la même d’un témoignage à l’autre mais l’identification de cet être varie singulièrement et semble dépendre en grande partie des antécédents, de l’éducation et des croyances religieuses de chaque individu mais dans tous les cas lumière et amour sont indissociables.

Bien évidemment, pour les chrétiens cet être vers lequel ils se sentent irrésistiblement attirés est le Christ, Soleil de Dieu, Lumière du monde.

 

5- Présentation de l'existence passée

Lorsque la communication s’établit avec l’être de lumière, une vision panoramique de la vie que l’experiencer vient de quitter lui est présentée (sans la médiation des mots, de pensée à pensée) : profusion d’images visuelles, rapides et réalistes mais qui ne comportent aucun jugement. C’est de lui-même que le mourant repère les aspects féconds de sa vie, comme ses fautes. L’être de lumière bienveillant n’intervient que pour désigner les deux missions essentielles d’une vie humaine terrestre : apprendre à aimer le prochain et acquérir la Connaissance.

 

6 - La barrière, la limite entre vie terrestre et Vie nouvelle à venir.

Ce seuil franchi, l’entrée dans ce que nous appelons la mort doit être définitive. Le passage de la vie à la mort cesse ici. Bien évidemment aucun de ceux qui ont vécu une N.D.E n’ont franchi cette limite, tout au moins lors de la N.D.E : ils ont été réanimés et ramenés à la vie terrestre. Non sans regrets pour la plupart qui gardent le souvenir de ce seuil pour lequel ils ont éprouvé une immense attirance car ils baignaient dans d’intenses sentiments de joie, d’amour et de paix. Le retour dans le monde physique sera  souvent pénible…

 

Que faut-il penser des N.D.E ?

   

Le docteur Alexander a donné un titre à son ouvrage très attractif : « La preuve du paradis ».

Force est de constater que jusqu’à présent il n’y a aucune preuve formelle ou plutôt matérielle que les NDE attestent de la Vie après la vie puisque tout repose sur des témoignages, ce qui au demeurant ne veut aucunement dire qu’elles ne sont pas authentiques, d’autant plus  qu’il y a des indices sérieux :

 

Leurs concordances 

Les itinéraires sont plus ou moins complets mais tous présentent des analogies, quels que soient  l’âge, le lieu, le chemin de vie des témoins, leur culture et leur conception de la vie avant leur N.D.E.

 

Les fruits 

Les sentiments ne seront pas passagers, au contraire ils perdureront en ceux qui ont fait une expérience aux frontières de la mort, donnant à leur une vie une orientation nouvelle : désormais ce qui comptera pour eux ce sera l’amour des autres, les activités altruistes, le non matérialisme, la faculté de pardonner et la certitude d’un monde d’harmonie, de beauté et de bonté où ils retrouveront leurs êtres aimés sur terre. Bien sûr, pour eux toute peur de la mort a disparu. En bref il s’agit d’une conversion à L’Amour envisagé dans une perspective d’éternité. « ( 2Co 13 ). Aucune hallucination ne pourrait obtenir une telle transfiguration.

   

Comment les expliquer ?

Les discussions à leur sujet ont été et sont nombreuses, les arguments ne manquant pas dans un sens ou dans l’autre, encore que l’on constate que de plus en plus de scientifiques s’éloignent d’un a-priori négatif, d’autant plus que des médecins comme le Dr Alexander, le Dr Charbonnier, le Dr Jean-Pierre Postel, tous anesthésistes réanimateurs, expriment une même hypothèse s'appuyant notamment sur leur propre expérience de mort imminente. 

 

Quelle est cette hypothèse ? Et si la conscience était à l’extérieur du cerveau, contrairement à la pensée qui, elle, est dans le cerveau ? écrit le Docteur Charbonnier, rejoint par le Docteur Postel qui pose la même question avec des réponses métaphoriques : « Et s’il y avait une information distribuée dans des "microtubulles" quantiques, une info qui va et vient de l’univers comme un réservoir inépuisable. En faisant une analogie simplifiée, on pourrait dire que si notre cerveau sert seulement de relais à une conscience non localisée dans le corps, il est comparable à un smartphone qui reçoit des ondes transformées en sons ou en images. Lesquelles ne sont pas, bien sûr dans l’appareil. »

 

Tout ceci revient à dire que si le cerveau cesse de fonctionner, l’information demeure accessible à la conscience qui peut y puiser. 

Cette explication de plus en plus envisagée par des scientifiques a une particularité : elle est corroborée par Arnaud : 

 

La mémoire cosmique

  "L'homme n'échappe pas à son passé qui le rejoint toujours…Tout ce qui a existé existe, les plus modestes de vos actes, les plus banales de vos paroles, s'inscrivent dans la mémoire cosmique.

Tout ce qui a été dit est dit.  Tout ce qui a été fait est fait.  En bien comme en mal.

Les plus cruelles de vos actions comme les plus généreuses vous seront re-présentées pour vous arracher à l'attraction matérielle et, lorsque l'esprit pilotera l'âme aux lisières de la Lumière, cette re-vision de votre vie, acceptée ou refusée, fondera votre enfer ou votre paradis…L'homme n'échappe pas à son passé qui le rejoint toujours… Le cosmos est un grand  oeil ouvert sur votre vie."  

 Vers le Soleil de Dieu  (Tome 3)

 

Cette hypothèse qui peut faire sourire des scientifiques matérialistes ne peut être prouvée pour une raison bien simple : elle n’est pas vérifiable car elle appartient à une réalité inaccessible à notre propre matière :

"Ce que vous appelez le "monde physique", que vous entrevoyez, percevez et calculez comme effectivement infini, est encore dépassé par une autre matière.

Cette matière, elle aussi infinie, vous ne pouvez la connaître : elle est seulement perceptible par les sens nouveaux que nous acquérons ici (...) Ne vous réjouissez donc pas : si des hommes marchent sur les traces d'une matière incon­nue, ce n'est pas pour autant qu'ils découvriront l'Esprit, pas plus qu'ils ne l'ont découvert dans notre corps de terre...

Votre esprit est une conscience qui s'habille au trépas mais ne cherchez pas à en connaître la substance. Comme le cosmonaute russe qui n'avait pas rencontré Dieu dans l'espace, vous ne pourrez la découvrir."     Vers le Soleil de Dieu  (Tome 3)

 

Le mystère de la matière noire

 Telle est la recherche de beaucoup d’astrophysiciens et cosmologues3 admettant qu’aujourd’hui la science butte sur un mystère qui remet en cause ses certitudes : il y a désormais autre chose dans le cosmos, une réalité que le scientifique commence tout juste à entrevoir. En effet la majeure partie de l’univers est composée d’autre chose que l’homme ne connaît pas car, en réalité, les atomes dont nous sommes faits ne constitueraient que 5 % de la matière de l’Univers.  "Nous baignons dans une matière totalement inconnue. Comment détecter cette substance invisible ?" R Massey


"Je sais, nous savons, combien il vous est difficile de nous imaginer : vous ne connaissez pas la substance dont nous sommes faits, et vous ne la connaîtrez jamais !" Arnaud     Vers le Soleil de Dieu  (Tome 1)

 

"Nous ignorons la nature de l’essentiel de l’univers, soit 95 % ... Une découverte n’augmente pas notre connaissance, cela augmente notre inconnaissance : pour l’instant plus les instruments de recherches sont perfectionnés, plus ils révèlent l’ampleur de notre ignorance.  Qu’est-ce que la matière noire ? Je ne sais pas. Or, sans matière noire, l’univers ne tourne pas rond. Il existe une matière noire invisible qui participe au mouvement des galaxies et cette matière est d’origine et de nature inconnue." Richard Massey.

"Frères hommes de la planète bleue, que d’interrogations pour vous : que font les galaxies, se pelotonnent-elles frileusement sur elles-mêmes  ou s’étendent-elles généreusement tous azimuts ?" Arnaud   Vers le Soleil de Dieu  (Tome 3)

 

Impossible de répondre à cette question de l'enfant de lumière puisque le mystère de la matière noire invisible demeure. "Imaginez que je sois moi-même constitué de matière noire, vous ne me voyez pas !" E.Klein

 

  Nous voici donc renvoyés une nouvelle fois au petit prince qui nous invite à regarder les étoiles :

"L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu'avec le coeur". Et si les N.D.E étaient un moyen de nous préparer à vivre cet essentiel qui nous attend : La Lumière de l'Amour Infini ?

C'est ce que suggère Raymond Moody à la fin de son livre pionnier : « Nous ne comprendrons jamais le sens de cette vie jusqu’à ce que nous ayons pu apercevoir ce qui vient après elle ».

 

l-infini-copie-1.jpg

Nicole Gourvennec

 

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1 – « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry est l’œuvre de fiction la plus traduite dans le monde.

2 - N.D.E ou E.M.I (expériences aux portes de la mort ou expériences de mort imminente)

3 – Astrophysiciens : Saul Pearmutter (Berkley USA) ; Etienne Klein, physicien, docteur en philosophie des sciences (F) ; Yannick Melleir (F) ; Richard Massey (Durham GB) Robert Minchin (Arecibo Porto Rico ; David Spergel (Princeton USA) etc. Emission Arte du 27/12/2012

 

Bibliographie :

« La Vie après la vie » Raymond Moody (Ed j’ai lu)

« Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà » de J.J Charbonnier  (Ed Guy Trédaniel)

« La mort espoir » Gilberte Niquet (Ed Nouvelle cité)

« Enquête aux portes de la mort » Patrick Sbalchiero (Ed CLD)

Docteur Jean-Pierre Postel (CNERIC) Article dans la revue « Principes de santé » de janvier 2013

 

 

 

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 14:27

La Vie après la vie (1)

 

 « Le plus grand des mystères pour l’être humain ce n’est pas la mort, c’est le passage subit de la vie terrestre à la Vie céleste. » Fr. Claude

 

Assurément ce mystère appartient à la grande interrogation humaine à laquelle nul ne devrait échapper, même si le mythe faustien de l’éternelle jeunesse semble à beaucoup un beau rêve qu’il faut tenter d’approcher grâce à la science afin que le questionnement sur le passage de la vie à la mort soit repoussé le plus tard possible - voire même occulté pour ne pas gâcher le bonheur terrestre…

Quoi qu’il en soit, tôt ou tard il faut bien se rendre à l’évidence, comme nous le rappelle Arnaud dans une phrase lapidaire et sans appel :  « Vous mourez tout autant qu’avant même si vous vivez plus longtemps ». Vers le Soleil de Dieu (Tome 1) 

  Mais n’oublions pas qu’il a aussi dit : « Revêtez votre esprit du manteau bleu de l’Espérance, la mort n’existe plus… ».   Vers le Soleil de Dieu. (Tome 1) 

 

Comment faut-il comprendre cette contradiction apparente ? La mort existe-t-elle ou n’existe-t-elle pas ? Elle existe bien sûr mais il s’agit de la finitude de notre corps physique appelé à disparaître. Faut-il croire pour autant que l’être humain est destiné au néant après son passage terrestre et qu’il ne restera rien de ce qu’il fut, sauf dans le souvenir de ceux qui l’ont connu et aimé ? Une constatation s’impose : rares finalement sont ceux qui, au cours des siècles, ont soutenu cette assertion.

 

En effet, il semble que dès le début de l’humanité, des signes de survie de l’être humain ont interpellé les hommes, toutes civilisations confondues, sous toutes les latitudes, quelle que soit la forme de leur croyance, comme si tout homme portait en lui un sentiment d’éternité, une soif de transcendance de la vie terrestre, le goût d’un ailleurs, « l’impatience des limites ».

Rien d’étonnant donc si, dès l’aube des temps préhistoriques, l’homme de Neandertal enterrait ses morts, en les entourant d’offrandes (fleurs, outils, nourriture, etc.) C’était la naissance d’un sentiment religieux et d’un système de croyances  se révélant dans des rites qui tout au long de l’évolution humaine ont défini l’histoire des civilisations et leur recherche d’expressions que l’ont peut qualifier de spirituelles tant elles débordaient le cadre de la vie terrestre et ouvraient sur un au-delà de la mort avec lequel s’établissaient des relations intimes, fruits d’une croyance au ciel et à une vie après la mort.

 

Las ! Depuis que la civilisation moderne a instauré le culte du visible, le rationalisme a considérablement réduit le monde qui nous entoure à ce que nos sens physiques peuvent en capter. Certes, il existe de nombreuses personnes qui croient encore au ciel mais le plus souvent elles se heurtent à une fermeture dès qu’il s’agit de chercher des indices de l’au-delà : la foi doit suffire !

Cette attitude convenait sans doute à une époque où la foi allait de soi, où les hommes avaient gardé une relation manifeste avec la mort (veillée funéraire, cortèges lors des enterrements, messes pour les obsèques, visites au cimetière, etc.)

C’est de moins en moins le cas aujourd’hui car le vide spirituel s’est propagé dans un monde atteint par le phénomène de la sécularisation (voir Lettre de liaison 21 p 3), faisant de la mort et de l’après mort un sujet qui dérange et devient tabou -  voire même pour beaucoup de pratiquants chrétiens, un sujet frappé d’ostracisme en ce qui concerne l’après mort :on ne doit pas chercher à savoir. Cette attitude, génératrice de désespérance pour ceux qui vont mourir et le savent, ainsi que pour ceux qui ont perdu un être cher, induit progressivement une désertification spirituelle. 

« Sortons du champ clos de la foi traditionnelle et, sans cartes ni boussoles, allons au devant des hommes qui cherchent une réponse à la question capitale : "Qu'est-ce que la mort?"  Quelle réponse profonde trouvent-ils dans ce monde ?

Rien !

Afin d'ouvrir de nouvelles portes à la foi, ne la rendez pas plus difficile d'accès en vous interdisant de connaître le sort de l'homme à sa mort et après elle. Cela n'a jamais été interdit par Dieu, affranchissez-vous de ces tabous qui n'existent pas. Croyez-vous que Dieu craint que vous examiniez à la loupe l'instant qui vous rapproche de LUI ?

Il est indispensable que vous "modernisiez" votre vision de la mort car si vous ne replacez pas le trépas au centre de votre vie, une authentique et profonde spiritualité ne reprendra jamais vigueur, ne redeviendra pas primordiale. En effet, c'est à partir de la mort que toutes  les interrogations de l'homme jaillissent.

 

Comment moderniser la vision de la mort ?

D'abord par un examen carrément clinique de tous les phénomènes qui l'entourent et révèlent un autre monde. Ce sera un bon commencement. Rassemblez à cet effet les constatations objectives réalisées, involontairement et volontairement.

Ces expériences sont de petites révélations recueillies auprès de mourants sur les choses cachées du "passage". Elles doivent être intégrées à la spiritualité quasiment comme de la recherche appliquée dont les découvertes doivent être connues. Somme toute, ce ne sera qu'une redécouverte que d'autres civilisations maîtrisaient avant vous.

N'ajoutez pas au mystère de la toute première origine et de la toute dernière fin le refus de voir et d'entendre cet Univers Nouveau inséré entre eux, et dont la mort n'est qu'un état. » Arnaud    Vers le Soleil de Dieu   (Tome III)  


Couverture-tome-1.jpg                              L’envol d’Arnaud, messager christique,  par Janine DURRENS 

 

Des indices d’un monde nouveau : les expériences aux frontières de la mort.

 

Depuis plusieurs décennies des médecins américains étudient de manière rigoureuse les témoignages de personnes ayant frôlé la mort et vécu ce que l’on appelle des NDE (Near Death Experiences) ou en français EMI (Expériences de Mort Imminente). Le précurseur de ces études fut  Elisabeth Kübler-Ross (1926-2004), médecin suisse, docteur honoris causa de plusieurs universités américaine qui a recueilli des révélations auprès de mourants sur les choses cachées du "passage".   

 

Ses expériences scientifiques, reconnues dans le monde entier, permettent de confirmer l'existence d'une vie après la mort. « Il s'agit bien du passage à un autre état de conscience dans lequel on continue à sentir, à voir et entendre, à s'épanouir ». Les témoignages saisissants livrés notamment dans le plus connu de ses ouvrages : La mort est un nouveau Soleil sont la preuve qu’il existe bien une Vie après la vie,  preuve renforcée par les études d’un autre scientifique : le Dr Moody, dont le premier ouvrage La Vie après la vie  est connu planétairement.

Les témoignages dans ces ouvrages sont si nombreux et comportent tellement de points communs que les réfuter semble impossible voire irrationnel, d’autant plus qu’une  enquête scientifique conduite par Michaël B. Sabon et publiée en 1982, Recollection of Death, montre que presque cinquante pour cent des personnes qui sont sur le point  de mourir ont une expérience du seuil de la mort. 

 

Il ne faut donc pas s’étonner si un livre qui vient d'être publié aux USA par un neurochirurgien américain le Dr Aben Alexander sous le titre : La Preuve du paradis (sera traduit en français fin janvier) est devenu en quelques semaines un best-seller, cependant qu’en France le Dr Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur vient lui aussi de publier un nouvel ouvrage :  Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà  qui s’appuie, comme les autres ouvrages, sur les informations que livrent  ceux qui ont vécu des EMI.

Certes, les témoignages sur les NDE, bien qu’étrangement similaires, ont suscité  des  polémiques chez les scientifiques matérialistes mais il est  leur est de plus en plus difficile ne pas prendre en compte des phénomènes qui atteignent un pourcentage significatif de la population.   

 

Refuser les indices sérieux de la Vie après la vie serait ramener le destin de l’homme à ses limites horizontales et matérielles, contredire  ses perceptions d’un Monde Nouveau, et emprisonner son esprit dans une désespérance sans issue : 

 

« Ne sais-tu pas que le moindre oiseau fendant les airs est un monde immense de bonheur que tes cinq sens te ferment ? » William Blake (1757-1827) 

 Si l'oiseau ne croyait pas

 

 « Revêtez votre esprit du manteau blanc de l’Espérance.  N'oubliez pas que la mort n'existe plus : Christ l'a vaincue ! »   Arnaud

 

Suite de cet article :  

Février 2013 : L’itinéraire des NDE (2)  ;  

Mars 2013 :  Les NDE partielles, témoignages (3)

Avril 2013 : Y a-t-il des concordances entre les NDE et ce que nous révèle Arnaud sur son envol et sa Vie qui continue ? (4)  

Mai 2013 : Les limites des NDE pour la connaissance de l’Au-delà christique (5)

 

Nicole Gourvennec

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 16:13

 L'Etoile de Noël

« Une étoile est un signe. La plus belle fut celle de la nuit de Noël, astre incomparable qui ne fut plus revu depuis la Terre ‑ et pour cause, puisque c'était le signe de la naissance du fils de Dieu ; le début du don de Dieu ! ..»   

Vers le Soleil de Dieu (Tome 1)

 

L-etoile-des-bergers-copie-2.jpg
 

                 Si la Nativité a bien eu lieu à une époque déterminée et dans un lieu dont on est sûr : Bethléem, nous n’en connaissons pas la date exacte car les évangiles ne nous disent rien de précis à son sujet. Mais là n’est pas l’essentiel, l’important est que cette Heure tant attendue, Heure absolue au cadran du monde, s’inscrive indubitablement dans le fil de l’histoire humaine pour la transcender, comme ce fut la cas pendant des siècles durant lesquels la forme des célébrations de Noël variait cependant que le fond demeurait profondément religieux. En est-il toujours de même à notre époque ?

 

               Hélas ! Gagné par une « amnésia christique »(Tome V p 9),le XXIe, de moins en moins spirituel, semble avoir perdu le sens de la célébration de Noël, progressivement détournée de sa finalité. Jugez-en : Selon un sondage récent, seulement 14 % des Français considèrent  Noël comme une fête religieuse ! 

 

Tout se passe comme si l’homme contemporain, persistant prédateur de la Création qui gémit dans le froid du désamour  (violence, dureté de cœur, hostilité ou mépris envers l’autre, matérialisme et hédonisme effrénés etc.),  ne voyait aucun lien entre la « sombre nuit qui approche » pour l’humanité et l’hiver de l’Amour qui progressivement remplace le printemps de l’Espérance incarné par Jésus.

 

On peut donc s’interroger : Que représente Noël aujourd’hui pour la majorité de nos contemporains ?

 

  Une fête familiale. En effet, dans la plupart des familles on se réunit pour un partage, heureusement très souvent empreint  de tendresse et de paix. Les yeux des enfants brillent de plaisir impatient devant les cadeaux déposés au pied du sapin décoré de guirlandes qui scintillent et clignotent, cependant  que la table est parée pour un repas festif. Bref, le quotidien est embelli, c’est un soir de joie, une trêve heureuse. Tout cela est parfaitement estimable et on ne peut que s’en réjouir sauf, bien, sûr si le matérialisme mercantile submerge tout…

 

Le Noël des pauvres dépourvus de ressources.

Certains pensent à ceux qui sont dans le dénuement matériel et la solitude. Ils s’efforcent de leur apporter chaleur et amitié en les réunissant autour de repas conviviaux, chassant ainsi leur isolement et leur faisant oublier pour quelques heures les difficultés matérielles et morales de leur vie quotidienne. C’est méritoire, et on ne peut qu’approuver tout en sentant combien il manque à cette entraide une dimension. Laquelle ? L’Espérance en un monde meilleur, un monde d’Amour où résonne le Chœur des Anges chantant l’Emmanuel, « Dieu avec nous » venu pour nous sauver et nous montrer le chemin de « l’éternelle Vie ».

 

Le Noël des pauvres aux cœurs brisés.

Les Noëls sécularisés à dimension uniquement familiale ou sociale sont sans aucun doute pour beaucoup des moments de joie mais ils sont incapables de combler le vide ressenti par ceux qui pleurent un être cher et, désespérés, cherchent un appui spirituel. Ils ne peuvent se mettre au diapason des festivités de ce monde, se sentant intérieurement étrangers à cette joie ostentatoire. Leur solitude est totale et leur souffrance aiguisée par les bruyants préparatifs d’une fête à dimension horizontale, alors que leurs regards se tournent vers le Ciel pour interroger les étoiles Comment ne pas penser à eux quand on partage leur nostalgie ? Aucun cadeau matériel ne guérira leur chagrin et leur permettra de découvrir l’Etoile du matin, l’Etoile de Noël…  « C'est dire combien cette fête est faussée, déviée de son sens véritable. En effet, elle est souffrance plus grande pour tous ceux qui se sentent plus exclus que jamais alors que l'éclat de l'Étoile du Matin devrait réjouir les coeurs, stimuler les âmes, éveiller l'Espérance» Vers le Soleil de Dieu Tome II  p 132

 

Puissent-ils se tourner vers Marie, Mère du Dieu d’Amour, Mère de Tendresse, guérisseuse  des cœurs blessés qui, à Noël, nous offre  l’Enfant-Dieu, notre Sauveur. 

 

 

 

Nativite-001.jpg

 

 

« Marie qui porta Jésus, Marie qui porta l'Amour Jésus est l’Eau Vive  de la Source de Dieu. Dieu  a pris un filet de cette eau et l’a déposé dans les entrailles de Marie  comme dans un lit de rivière prêt. Et le filet d’eau va grossir et couler comme vos vies ... »  Arnaud  Tome III p 305-306 

 

C’est à Arnaud qui a dicté ces phrases depuis son Ciel que je laisse le soin de vous souhaiter un beau Noël à travers ce poème enfantin qu’il avait écrit à 9 ans, quatre ans avant son départ pour le Ciel. Je le dédie comme un tendre et humble cadeau à tous les pauvres aux cœurs brisés.

 

Paix, Joie, Amour

Pour moi, Noël c’est

La fête de la Paix

La naissance de Jésus

On ne se bagarre plus .

 

Pour moi, Noël c’est

La fête de la joie,

On décore la maison,

On se réjouit  et on rit.

 

Pour moi, Noël c’est

La fête de l’amour

Je vous aime et je vous dis :

« Joyeux Noël » !   Arnaud

 

        

Nicole Gourvennec 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 12:49

Portrait de Jésus-Christ (3)


Jésus-Christ vu par un enfant de lumière : Jésus au Regard tellement bon… La Joie d’être avec Jésus-Christ   (suite)

 

Extraits de Vers le Soleil de Dieu rassemblant les cinq tomes des Lettres du Ciel d’Arnaud, qualifiées de Messages Christiques :

 

L’Amour

Je suis maintenant dans l'Amour de Jésus‑Christ, dans la Connaissance, la vraie, celle quiqui ne se heurte jamais aux tentations de l'être de chair. » Tome 1 

 « Et là, nous débouchons sur l'Amour hors du champ terrestre, l'Amour du Christ pour nous. Cet Amour, je l'ai découvert dans le Royaume de Dieu où sa chaleur et sa lumière nous frappent sensitivement !

Mais ce n'est pas un Amour en circuit fermé : le Ciel n'est pas un monde clos, hermétique, bien au contraire ! Si Dieu ne recevait pas les témoignages d'amour des hommes, depuis des siècles et des siècles, que deviendrait‑Il ? Que serait le Royaume de Dieu ? A quoi auraient servi l'Incarnation et la vie de Jésus‑Christ si les hommes n'aimaient pas Dieu jusqu'à la folie d'y risquer leur vie terrestre ? » Tome 1

 


 Le Christ NASA

 

 Les Chrétiens au Ciel :

« Jésus‑Christ est au sommet de la montagne spirituelle que tout être humain doit gravir un jour ou l'autre. Il est à la cime, en Dieu, pointe éternelle, renversée et relevée tout à la fois, pointe noyée dans La lumière, mais pointe certaine.

Et si Jésus‑Christ est à la cime, Il est en même temps le guide, mon guide, notre guide à nous qui nous appelons Chrétiens. Mais attention ! Être chrétien, ce n'est pas seulement se dire chrétien. Bien des êtres sans cette appellation sont dignes de Jésus‑Christ et obtiennent la félicité plus facilement que les baptisés : ils ont plus de bonté... Malheur aux Chrétiens, à ceux qui se disent tels, et ne font rien pour en être dignes ! »  Tome 1 

 

Les enfants au Ciel, leur évolution :

« (Je suis comme)  un séminariste. Tous les jeunes ici, rarement endurcis dans le péché et le refus à l'égard de Dieu, sont dans cet état. Si sur terre (et c'est plus fréquent qu'on ne le croit) on a éprouvé le besoin d'un idéal élevé et d'une " belle vie"  pure, légère, débarrassée des compromissions que l'on a commencé à ressentir, on comprend qu'il est maintenant possible de vivre ces aspirations. On s'engage alors librement sous la bannière de Jésus‑Christ. »

 


Arnaud profession de foi

 

Je suis donc un « réveillé », comme tous les êtres qui me sont ici les plus proches par leur état : petits enfants, jeunes enfants, êtres semblables à des enfants… 

Quand, sur vos écrans de télévision, vous voyez un homme tuer un enfant, c'est l'homme qui meurt tandis que l'enfant s'endort. Il se réveillera. »  Tome 1

 

Le regard de Jésus

«Les enfants ne meurent pas, ils s'endorment et se réveillent, délicieusement bercés par la Vierge et veillés par Jésus, Jésus au regard tellement bon que nos yeux s'en détournent, comme pour en conserver l'empreinte, ainsi que vous le faites avec une photo, avant que le soleil disparaisse... »  Tome 1

 

 Photo du Christ par Sr Maria PIa (2)

 

Cliché en noir et blanc pris involontairement sur une pellicule couleur ( !) par Sœur Maria Pia, alors qu’elle photographiait le tabernacle de sa paroisse  aux USA.  

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  • : Le blog officiel de Nicole Gourvennec
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