« La prédestination est un sujet qui hante vos esprits ... » Arnaud

A-  LA PRÉDESTINATION : Les destins de Paul et Nicole

 « La prédestination est un sujet qui hante votre esprit, comme celui de beaucoup de ceux qui ont perdu un être cher, surtout un être jeune.

La prédestination ne peut concerner que Dieu, que pouvons-nous donc savoir ? Que Dieu a un Plan, mais aussi que nous sommes libres !

Notre liberté est, d'abord, la liberté de la direction de nos vies : notre réflexion, profonde ou superficielle, guide nos pas ; Dieu n'intervient pas. N'imputez jamais à Dieu les malheurs qui vous accablent : maladies, accidents, échecs scolaires ou professionnels... enfin, et surtout, perte d'un être cher (...) Dieu ne veut jamais notre malheur, jamais ! (...) , Dieu ne peut vouloir la mort d'un être humain, mort qui entraînerait la souffrance pour d'autres êtres ! Nul châtiment terrestre donc de la part de Dieu (...)

Vous, mes Parents, votre absence de révolte était à la mesure de votre Foi ‑ mais Dieu voit vos vies, entièrement. Il en a la prévision globale, instantanée : Il voit, sait, et nous laisse libres...

Cette prévision de vos vies, les êtres spirituels que nous sommes, selon leur état, peuvent ou doivent en bénéficier, ce qui nous aidera dans notre travail à votre égard.(...)

Trouve‑t‑on là de la prédestination ? Oui, pour ce qui est spirituel car la prédestination ne vise et ne peut viser que notre destin spirituel !

Enfant parmi vous, je ne pressentais aucun danger, sauf que quelque chose m'arriverait dans les jours et les heures qui ont précédé l'accident mais je ne savais pas quoi ».                               Arnaud Vers le Soleil de Dieu  (Tome 1)

B - La guérison surnaturelle de Nicole  (Tome 1I)

 « Mon Papa,

Mamoune a fait cette nuit une petite hémorragie cérébrale mais nous avons pu la juguler pour cette fois.

Si le Plan de Dieu est que Mamoune chérie soit encore à tes côtés, elle y restera.

... (interruption). Vous devez tout faire pour cela.

La médecine du Ciel est forcément opérante mais loin de nous de négliger et encore moins de mépriser la médecine des hom­mes ⁽¹⁾ à laquelle vous devez avoir recours... (interruption). Mon Papa chéri, calme ton cœur, ton amour ne mourra jamais.

Juste quelques mots au sujet de Mamoune et de cette maladie qu'elle a, cette fragilité des vaisseaux...

Face à ton rationalisme, elle t'a elle-même bien répondu, dans la logique de notre monde de l'au-delà : et si le saignement extérieur était le signe visible, indispensable non seulement physiquement mais aussi spirituellement, à la fois pour alerter et pour prouver ? En effet s'il n'y avait pas eu ce petit écoulement de sang, comment auriez vous connu cette guérison surnaturelle ?

Ce qui ne va pas dans votre approche du surnaturel, c'est le dépôt rationaliste qui n'est d'ailleurs pas le bon fonctionnement de la raison, de l'intelligence claire, déliée, intuitive. Ce dépôt rationaliste provoque la confusion.

  Ainsi certains penseront et diront que Mamoune n'a rien eu ou qu'elle a eu « autre chose » parce qu'ils ne savent pas qu'entre rien , c'est‑à‑dire l'imagination, le  sub- conscient ,  l'hallucination, l'inexplicable, et l'invisible aux yeux de chair. »

« Et c’est cet invisible qui peut nous conduire à rencontrer des anges et à nous entretenir avec eux. » p 258

C- La visite de l’Ange  chez Paul et Nicole  

Témoignage de Nicole : « Entretenez-vous avec les anges ... » « C’est ce que nous avons fait sans le savoir un jour de juillet 1990, neuf mois après le départ d’Arnaud. Voici l’histoire qui commence de la manière la plus banale qui soit :

« Ce matin-là, j'ouvre la porte d'entrée vers 7h45 et sors dans la cour, ce que je fais rarement d'aussi bonne heure. C'est alors que j'entends une voix: « Madame ! Madame ! » et, à ma grande surprise, discerne une silhouette féminine se dégageant de la haie de thuyas, sous l'œil impavide du chien Socrate qui n'aboie même pas - fait très surprenant  ! Par où est passée cette visiteuse puisque le portail est fermé à clé ?

         Elle s'approche et je peux me rendre compte de son allure, a priori peu engageante, avec ses  cheveux mal coiffés dans lesquels sont restés accrochés çà et là des brins de feuilles de thuyas. Quant à ses vêtements : blue-jeans délavés, pull trop grand et négligé, ils trahissent le dénuement. Deux détails me surprennent tout particulièrement : elle porte un sac à main noir tellement vieux et démodé qu’il doit bien dater des années quarante et elle est chaussée de vieilles sandales sans lanières derrière, si éculés que sa marche en est rendue difficile.

Mais telle qu'elle est, cette personne ne m'inspire aucune frayeur bien  au contraire : son regard est à la fois doux et si brûlant que je me sens envahie du désir de l’aider, me réjouissant au fond de moi qu’elle ait choisi notre maison car son aspect aurait pu la faire rejeter par le voisinage.

         Je la fais entrer, notant au passage à quel point ses pieds sont sales et éprouvant un besoin irrépressible de les lui laver. Paul nous rejoint dans le hall et lui, si raisonnable, écoute sans sourciller l'histoire embrouillée que nous raconte notre visiteuse inattendue : elle a dormi derrière notre haie car à son arrivée la veille en gare d'Amboise quelqu'un lui a fait boire un café où il y avait de la drogue. On la poursuit dit-elle aussi a-t-elle dû marcher longtemps, arrivant de loin. Elle a réussi à prendre le train et s’est arrêtée dans notre ville d’Amboise.  Mais elle est toujours en danger, etc.

         La maman de Paul, qui séjourne chez nous pour quelques jours, nous rejoint à son tour et assiste à l'entretien, partageant à la fois notre ébahissement face à une situation aussi abracadabrante et notre attirance pour l'inconnue dont toute la personne dégage une bienveillance timide et effacée, en contradiction avec les événements violents qu'elle dit avoir vécus. Tout cela paraît invraisemblable mais nous avons envie de la croire. Aussi après l’avoir invitée à s’asseoir nous lui proposons de la nourriture et une boisson. Elle réclame simplement un verre d'eau.

         Pendant qu'elle boit, je l’observe avec un cœur qui se dilate d’amour pour elle, cependant que m’obsède toujours l’exigence de lui laver les pieds. Je finis par lui proposer de le faire mais elle refuse, acceptant seulement que je me mette à genoux afin de lui enfiler une de mes paires de sandales à lanières préférées. Je vais jeter les siennes dans la poubelle, soulagée à l’idée qu’au moins elle pourra marcher confortablement.

         Que faire d'autre ? Paul décide qu'il faut appeler les gendarmes pour qu'elle soit sous leur protection. Auparavant nous lui donnons de l'argent et notre carte de visite afin de lui éviter d’être traitée  comme une vagabonde. Les gendarmes sont très vite là et, avec gentillesse, proposent de la conduire en premier lieu à l'hôpital pour être soignée.

Je la regarde partir avec nostalgie car, inexplicablement, j'aurais voulu la garder. ..

         Dans l'après-midi, nous téléphonons à la gendarmerie : renseignement pris cette personne nous dit-on n’est descendue d'aucun train la veille. Quant aux examens médicaux, ils n’ont pas révélé la moindre prise de drogue. Mais le plus étrange c’est qu’elle a quitté l’hôpital on ne sait trop comment sans pour autant rejoindre la gare. Impossible de retrouver sa trace. Pour les gendarmes, c'est incompréhensible, cette femme semble s’être volatilisée.

       Une telle histoire aussi mystérieuse nous a tous les trois profondément marqués. Cependant, bien que le regard de notre visiteuse se soit imprimé en nous de manière indélébile, nous n’avons jamais soupçonné son identité. Et pour cause : comment aurions-nous pu imaginer que nous avions reçu la visite d’un ange ?  

Et pourtant tel était bien le cas, ainsi que nous le révélera Arnaud quatre ans plus tard à propos des anges:

 Pour que vous compreniez un peu les anges, il faut que vous abandonniez toute référence terrestre, tout concept et toute idée communs, mais que vous sachiez aussi qu'en dépit de leur condition spirituelle les anges font tout pour se modeler sur vous. Ainsi l'ange est ce qu'il faut qu'il soit pour que vous le croyiez, c'est-à-dire le suiviez puisque croire c'est suivre comme le demande Christ. Et que faut-il faire pour cela ? Le recevoir tout simplement chez vous, dans votre maison, oui, dans votre maison, "at home" !  "Persévérez dans l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalité, car en l’exerçant quelques-uns ont hébergé des anges sans le savoir (Hé 13, 1-2)". Papa, Mamoune, cela vous est arrivé un jour, n'est-ce pas ?  C'est ainsi que souffle parfois le Vent de Dieu... (Tome III)

Inutile de dire que nous nous sommes beaucoup interrogés : Pourquoi cette visite ? Une mise à l’épreuve ? La bénédiction de notre maison pour nous aider dans notre mission ? Plus prosaïquement : que sont devenues mes chaussures ? Dématérialisées comme ont dû l’être les sandales éculées jetées dans la poubelle ? Impossible de répondre à toutes ces questions. Mais c’est souvent le cas dans les histoires d’anges qui gardent toujours leur part de mystère, comme dans le récit de Tobie. Mais que nous le voulions ou non notre âme est remplie du bruissement de leurs ailes de Vent. En effet :

       Dès Moïse, l'avertissement est clair pour chacun de vous : "Je vais envoyer un ange qui vous précédera et vous protégera le long du chemin. Il vous conduira dans le pays que je vous ai préparé. Prenez bien soin de lui obéir, de ne pas vous montrer rebelle, il ne supporterait pas votre révolte (Ex 23, 20-21)". Ainsi le chemin terrestre est-il balisé par les anges pour conduire les hommes à Dieu qui, de tout temps, les a mis à leur disposition : "Je suis ton compagnon de service (Ap 10, 6)" pour le Service de Dieu.  (T III pp. 177-181)

Qu’est-ce qu’un ange au juste ? Serait-ce un souffle de Dieu. ? Pour que vous compreniez un peu, il faut que vous abandonniez toute référence terrestre, mais que vous sachiez  aussi puisque croire qu’en dépit de leur ils font tout pour se modeler sur vous.

Ainsi l’ange est ce qu’il faut qu’il soit pour que vous le croyiez  puisque croire c’est suivre, comme le demande Christ. Et que faut-il faire pour cela ?

« Le recevoir tout simplement chez vous, dans votre maison, oui, dans votre maison, « At home» ! »  Vers le Soleil de Dieu  Tome III

At Home :

D- La Rencontre de Paul avec deux  Anges dans un magasin

Témoignage raconté par Paul :

« L’histoire se passe à l’Intermarché d’Oléron, le 16 mai 2014, lors de mon passage en caisse. A peine arrivé, un couple me suit. Je remarque tout de suite leur grand chariot ne contenant que trois tubes. Je leur propose de passer devant moi, ils refusent, disant qu’ils ont tout leur temps. Je commence à déposer mes courses sur le tapis lorsque celui-ci s’arrête car la caisse électronique est en panne.

Dès ce moment-là, l’homme entame la conversation, me demandant si je ne suis pas un résident. Je lui réponds que je suis venu voir ma Mère et que je fais  des courses pour elle. Il s’enquiert de savoir pourquoi  "ma femme"(1) n’est pas là puis s’excuse de peur d’avoir été indiscret. Je lui dis qu’elle est trop fatiguée et a trop de travail. Il continue et sa femme commence à intervenir. A partir de là, je vais être sous les feux croisés de leurs questions.

Pendant ce temps, c’est la panique à la caisse, d’autant plus qu’elle est la seule en panne. Le technicien qui vient d’arriver ne comprend rien à ce qui se passe car l’écran n’est pas éteint mais bloqué.

L’homme dit que sa femme et lui ont 74 ans et sont perclus de rhumatismes. Je regarde leurs doigts noueux, et remarque que la femme est très voûtée, voire bossue. De fait aucun des deux n’a l’air en forme. Toutefois leurs regards intenses, quasiment brûlants ont une vigueur, une intensité qui contrastent ¹. Je les trouve de plus en plus étranges, pour ne pas dire trop curieux mais je suis incapable de mettre fin à la conversation.

A partir de là leurs propos concernent uniquement  "votre femme", c’est à dire Nicole puis bientôt, également votre "enfant", c’est à dire Arnaud. Je leur dis que nous l’avons perdu dans un accident et que depuis sa maman se consacre totalement à aider des parents ou autres personnes dans le deuil, qu’elle a fondé une association, qu’elle a écrit des livres, etc.

Je constate intérieurement deux choses :

1. Pas la moindre émotion ou compassion, pas d’effroi non plus à l’annonce de la mort d’un enfant.
2. Pas la moindre question sur l’association, sur les livres écrits…De fait ils me donnent l’impression de tout savoir sur nous.
3. Jusque là, ils ont beaucoup parlé santé et surtout de celle de "votre femme". A plusieurs reprises est survenue la question : « Est-elle agile ? Peut-elle bien marcher, se promener ?  Alors il faut qu’elle en profite pour se détendre…Il faut savoir se ménager du repos et de la détente. »

En résumé j’ai l’impression tout au long de ce dialogue qu’ils s’adressent vraiment à Nicole à travers moi, afin de la convaincre que sa santé et ses capacités physiques lui permettront d’œuvrer le temps suffisant.

Tout à coup, je sursaute car j’entends : "L’œuvre de votre femme est dans les livres !". Puis ils ajoutent  "car le livre sauvera le monde".  Je me méprends et pense qu’ils parlent de la Bible. Ils répondent : "Bien sûr, la Bible !"  Mais je réalise qu’ils veulent parler de l’éCRIT, du livre  en général.

A partir de là ils vont prophétiser : "Il y aura une panne mondiale importante de l’Internet américain ² dans quelque temps (aucune précision n’est donnée). Ensuite il y aura sa destruction immédiate" .

Ils poursuivent : "Votre femme doit à ce moment être encore présente parmi les hommes."

Et ils vont utiliser ensemble deux mots très forts concernant Nicole, deux mots qui retentissent en moi : charismatique et emblématique ³. Emblématique me semble associé au mot "Mère", autrement dit "Mamoune" et peut-être plus encore associé à Marie,  la Mère de Dieu car il est question de remettre en place l’ordre divin dans le grand désordre actuel.

A ce moment-là  ils comparent le destin de Nicole à ceux de l’Abbé Pierre, de Mère Teresa et de Raoul Follereau qui voulaient "partir" alors que leur destin était de survivre. ⁴

Puis ils continuent, faisant référence au livre de Nicole, autrement dit à Dis-leur, Mamoune  qu’ils ont associé  au dernier livre . Suite à une méprise de ma part, ils précisent "le dernier livre de votre enfant " ⁵, ajoutant,  "votre enfant au destin exceptionnel."

A la fin de l’entretien, l’un des deux a évoqué comme une certitude "la proche fin de ce monde de toutes façons"… et, comme un leitmotiv, ils sont revenus sur le travail de Nicole   : "Que votre femme reste disponible pour que, le moment venu, son œuvre et celle de votre enfant, divinement liées, participent à l’avènement du Jour J. J comme Jésus a précisé la femme ." ^6¤

A un moment ils ont dit que "l’Europe était bête" ⁷ parce qu’elle trahissait son message spirituel.

A peine ont-ils terminé de parler que la caisse se remet en marche toute seule. La caissière et son responsable sont ahuris car rien n’est effacé et tout repart à l’endroit précis où l’écran s’était bloqué.

Mes interlocuteurs me font un petit salut de la main, je les vois quitter la caisse mais pas sortir du magasin. Je les cherche sur le parking, surpris : ils ont disparu… Je reste longtemps à observer mais en vain, il n’y a aucune trace d’eux… »⁸

Paul

¤

Nicole : Inutile de vous dire en conclusion combien il est douloureux pour moi d’accepter cette prédestination de nos destins que ni Paul ni moi n’avions prévue.. A aucun moment nous n’avions imaginé que je resterais seule sur terre. Nous désirions tellement partir ensemble et retrouver notre petit Arnaud ! J’aurais dû comprendre la signification de la dernière  phrase du Tome 5 : Christ Pantocrator.... ; 

Merci à ceux qui, ayant compris le chemin tracé par le Seigneur pour que les ultimes exhortations reçues principalement par Frère Claude soient révélées. L’heure est venue de les livrer ouvertement car  Frère Claude m’a livré une analyse du Tome V qu’il m’a chargée de vous livrer, cependant que des ami(e)s  dévoué(e)s, vont veiller sur notre MDE Stella. Parmi lesquels et lesquelles j’ai déjà désignée Jocelyne Barraud dont je publierai un texte vous permettant de mieux la connaître. Elle a prouvé sa capacité à œuvrer  pour notre MDE Stella, assistée par d’autres ami(e)s Stella, cependant que je continuerai, si Dieu le veut, à publier des textes de mon blog.

Notes de Nicole

1-2 - La guerre d'Internet aura bien lieu.

« Sept ans après le krach immobilier et financier, les états-Unis sont redevenus le premier moteur de la croissance mondiale …La reprise américaine est indissociable du leadership conquis dans la révolution numérique (…) : "Nous possédons Internet a dit le Président américain, nos entreprises l'ont créé, l'ont étendu, l'ont perfectionné à un niveau qui fait que nul ne peut nous concurrencer (…)"

La stratégie consiste à construire à partir du premier moteur mondial de recherche (Google) une position dominante en amont grâce à la couverture de la planète par des réseaux de drones, ballons stratosphériques, satellites etc. …

Les États-Unis  s'érigent ainsi en gendarmes du cybermonde… cependant que l'Europe, à l'inverse, est totalement soumise à l'oligopole (marché) de l'Internet américain… »

D'après Nicolas Baverez 

3 -Ces termes m’ont gênée d’où mon silence et ma discrétion sur le témoignage de mon blog que je n’ai pas publié totalement par discrétion.  

4- Le seul point commun avec les Justes cités est le désir de Ciel tant j'ai soif de notre Christ et des retrouvailles célestes qui ne m’ont  pas été accordées pour l’instant ...

5- Il s'agit du Tome V et des Ultimes Exhortations

6- Le Jour de Jésus Tome III p 221; 222; 223

« Fie-toi aux Anges portant croix pectorale et à nous, les enfants-combattants de Saint Michel.

Quel privilège pour ce Jour-là de s'être connus et aimés ! L'amour que nous vécûmes valant passeport pour l'Au-delà, nos yeux, nos mains, nos voix, notre chair s'il le faut transparente et claire, l'espace d'un décisif instant, seront là pour te rappeler qu'en Dieu rien ne meurt ! » Arnaud

7- Cf Tome I p 269 :

« Europe, Peuple d'appelés, où sont tes élus ?

Vieille et bête Europe, réfléchis à ce que tu enfantes et au nom de quoi... » Arnaud

 8- Tous les témoignages convergent : c'est comme cela que disparaissent les Anges (et pas seulement Joséphine Ange gardien !)

 9- En conclusion, comment faut-il qualifier cette intervention ? On peut penser qu'il ne s'agit pas d'autre chose que d'avertissements destinés à nous protéger de catastrophes dont la date n'est pas donnée mais que nous devons prendre au sérieux.

Rappelons-nous Ninive, "la grande ville", particulièrement pécheresse, guerrière, et cruelle, qui avait atteint un développement extraordinaire et une technologie prodigieuse. Elle devait être détruite mais ne le fut pas car, grâce à Jonas, elle se convertit et fut pardonnée. Prions pour la conversion de notre monde et pour le Pape François qui nous guide vers un monde d'Amour, sur les pas de notre Rédempteur : Jésus-Christ.

Nicole

_{La prédestination : Les destins de deux Arnaud.}

1- Arnaud Gourvennec, décédé en 1989 à 13 ans est devenu très vite un messager christique dont les livres furent connus sous le titre : «  Vers le Soleil de Dieu. »

C’est grâce à l’Abbaye des Trappistes de Timadeuc 56580 Rohan entre Loudéac Locminé, pour qui l’œuvre d’Arnaud fut très vite reconnue comme un aspect   de la communion des Saints, que Frère Fabien est entré au Monastère à l’âge de 17 ans et demi , ordonné  prêtre en 1945, et maître des novices pendant 35 ans.

A partir de 1982 il devint responsable d’accueils en 1982, faisant connaître les messages d’Arnaud dont où il disait : « Je bénis Dieu d’avoir placé Arnaud sur ma route ...»

C’est le 8 décembre 2007 que Frère Yves-Marie prit la suite de Frère Fabien, cependant que des réunions furent organisées par le Diacre Philippe Ferrand, ainsi que d’autres amis Stella comme Jean-Pierre Delaplace, Brigitte Brouard ,  Olivier de Beaulier, etc.. et continuaient les réunions.

 Et c’est ainsi que Frère Yves-Marie fit la connaissance d’un gendarme, Arnaud Beltrame, grâce au MDE Stella. En effet, lors d’une réunion à l’abbaye les   « pique-niqueurs », proposèrent à Arnaud Beltrame de participer à la rencontre.

Venant de temps en temps au calme dans l’abbaye lorsqu’il préparait l’écEole de Guerre, l’un des frères qu’il demanda à rencontrer, dans un rapport  d’amitié sur différents sujets, lui fit découvrir le jeune messager christique, sa vie personnelle, ses engagements...

Oui , Bénédicte, et je m’en souviens très bien, et je pense  que sa fin de vie donnée, héroïquement , est plus qu’impressionnante.

Voilà Arnaud lieutenant colonel de gendarmerie : Arnaud Beltrame.

Sa foi, était évidente, évidente, il aimait les thèmes traités par les assistants, il se sentait proche du messager Arnaud et de ses valeurs chrétiennes.

Pour ma part, j’ai fait connaissance avec Arnaud Beltrame , grâce au MDE Stella.

Voilà qu’au nom  de M-D-Stella, un hôte de l’abbaye s’approche, il connaît , il est intéressé. A Jean-Pierre , ou à Brigitte, on propose de participer,

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Le destin trop bref d’un enfant de lumière. (20 juin 2017)

Texte du blog : 104-

 « Le destin trop bref d’un enfant de

lumière. » (20 juin 2017)

Après la sortie du Petit Livre : « l’Amour plus fort que la mort » (Texte du Blog numéro 85) qui résume le chemin céleste tracé par le messager christique Arnaud, il est intéressant de relire les deux analyses à la fois différentes et convergentes de « Mon petit Icare», la biographie que Nicole, sa mère, commença à  écrire trois jours après son envol, résumé de ses treize années de vie terrestre, qui fut publié, avant même que le premier livre de ses messages : Vers le Soleil de Dieu soit imprimé.

 Les lecteurs de « Mon petit Icare » furent d’emblée nombreux⁽¹⁾car la portée de l’ouvrage dépassait le destin d’Arnaud et concernait non seulement les enfants partis à l’aube limpide de leur vie mais toute personne au destin brisé prématurément. 

Nicole, le jour de sa première communion à 9 ans.

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A vous, amies et amis si chers, lecteurs du  blog Stella et de face-book, nouveaux lecteurs des messages christiques, nous offrons les vœux de notre œuvre Stella lançant des bouées d'Espérance dans un monde où, comme autant d'avertissements, ⁽¹⁾ s'accumulent les nuages sombres, au propre comme au figuré... Plus que jamais  notre Espérance reliée au Ciel Christique, donc à nos pontonniers célestes doit refléter la Lumière de l’Amour, triomphant des ténèbres.

Comme les autres années, j'ai choisi une envolée de papillons, symboles d’éternité éclairant le Présent et ouvrant l’horizon résurrectionnel dans l’illumination de l’amour Infini reflété par le Soleil de Dieu qui nous renvoie à la Parole, vécue en plénitude car éclairée d’En-Haut.

Merci à vous toutes et  tous pour vos mots d’encouragement toujours aussi doux, fidèles et généreux nous apportant la force et les moyens de continuer à offrir à ceux qui souffrent la certitude des retrouvailles avec les êtres aimés et leur Bonheur des Cieux.

Il ne m’est pas possible de répondre à tous vos beaux courriers mais nous sommes si fortement  uni(e)s  - comme en témoignent les textes du Blog -  que notre mot de passe : A toujours  nous relie à nos aimé(e)s du Ciel en Christ pour toujours.  NG

 « En ce début d’année, plutôt que des vœux formalistes et rituels,

           ce  sont des prières que vous exprimerez  pour ceux que vous aimez.

  Et à l’humanité, vous souhaiterez un monde nouveau  de paix et d’amour. »

Arnaud, étoile comme tous les vôtres.

(1)Voir tome V : Ultimes Exhortations^.

Merci de nous aider à offrir le verre d’eau de l’Espérance : « Il en faut souvent peu pour sauver un homme, rien qu’un verre d’eau fraîche de l’Espérance en la vie éternelle. »  Arnaud

« La mort n’est pas une absence, c’est un changement de présence. »

cité par J.Prieur

Jean Prieur (1914-2016) nous a quittés le vendredi 23 décembre 2016, rejoignant cet Au-delà qu’il a contribué à faire connaître en ouvrant l’Espérance vers un Avenir céleste. Certains des titres de ses livres l’expriment poétiquement : « Et la nuit devient lumière », « Les témoins de l’invisible », etc.

Son œuvre est tellement riche qu’il est difficile de la classer : littérature, poésie, histoire, et bien sûr spiritualité. Sa curiosité et son inspiration semblaient sans limites, l’essentiel entraînant ses lecteurs vers un vaste horizon, l’Horizon Christique. De culture protestante, il connaissant parfaitement les écritures, dont il savait rendre compte avec précision, dans un style parfait qui s’accordait avec les messages christiques et leur capacité à apporter la consolation.

C’est ainsi que grâce à son talent et son désir de transmettre ce qui l’habitait, il a transfiguré bien des souffrances, faisant avancer la petite Espérance dont nous parle Charles Péguy.

Nous avons eu la chance de le rencontrer dès le premier tome des Lettres du Ciel d’Arnaud : « Vers le Soleil de Dieu » dont il a écrit la belle préface*. Le MDE Stella lui est très reconnaissant pour tout ce qu’il lui a apporté, même si sur certains points il y avait une petite divergence qui n’a pas empêché une fidèle union entre nous. Nous avons échangé des courriers régulièrement durant des années, jusqu’à son hospitalisation.

Notre dernière rencontre a eu lieu le 10 février 2007 à Paris, Espace Moncassin, lors de ma conférence sur « Dis-leur, Mamoune » à laquelle nous l'avions convié. Il était déjà bien fatigué mais avait apprécié l’ambiance qui l’entourait et l’accueil chaleureux qui lui fut fait.

Le contact entre nous ne s’est jamais rompu. Nos prières qui l’ont sans cesse accompagné montent plus que jamais vers lui : la nuit de la longue maladie est devenue Lumière de son éternité.

*Jean Prieur écrivant la préface du Tome I de Vers le Soleil de Dieu

dans le jardin d’Amboise.

Dernière phrase de cette préface « Dieu seul dirige et c’est Lui qui permet qu’Arnaud parvenu sur les premières marches du Royaume raffermisse et rafraîchisse notre foi et que son œuvre juvénile frissonne aux quatre vents de l’Infini comme un drapeau couleur de Ciel. »

Auparavant était annoncée l’évolution du messager : « Arnaud continue de se développer, (...) il prendra son rythme de croisière dans les immensités célestes... »

Jean Prieur ne s’est pas trompé car Frère Claude conclura ainsi sa préface du tome IV de Vers le Soleil de Dieu : « L’auteur de cette préface, prêtre catholique, n’ignore pas que les messages d’Arnaud ont une portée universelle. » Tome IV p 9

Ainsi Arnaud a été rejoint par ces deux profonds connaisseurs de ses messages dont ils ont aimé l’œuvre christique qu’ils ont contribué à faire connaître. L’Amour les réunit désormais pour l’éternité, une éternité dans « les immensités célestes », ce qui rejoint cette phrase du Christ à la fin du tome V « J’ai d’autres vues pour lui (Arnaud), il y a d’autres mondes à parcourir. »

« Le monde terrestre de l’homme, a écrit Einstein ne vaut que pour l’homme terrestre, mais un autre monde, et beaucoup d’autres mondes, aussi réels que le nôtre, mais construits sur une autre échelle, valent pour ceux qui sont à cette échelle. » cité par Jean Prieur

De gauche à droite : Père Maurice Becqué, rédemptoriste et docteur en Théologie, Jean Prieur et Marcelle de Jouvenel.

Jean Prieur et la consolation :

Parmi les pages admirables écrites par notre ami Jean pour aider ceux qui souffrent de la perte d’un être cher, je choisis le passage suivant clair et tellement persuasif dans sa simplicité :

« La plupart des notions concernant l’après vie sont des clichés et des caricatures ; elles se traduisent en propos que vous ne devez pas répéter :

Ne dites pas, il n’est plus.

Dites : il est plus.

il est plus que jamais,

plus que jamais vivant.

Ne dites pas : Il n’est plus.

Dites : il est encore,

il est toujours,

il est pour toujours.

Il est ailleurs, dans un autre espace, dans un autre temps, il est avec tous les attributs de l’être : la pensée, la perception, le souvenir, le mouvement, l’amour.

Ne dites pas : plus jamais heureux

Dites : Il est plus heureux que jamais.

e

La Parabole du papillon matérialiste :

Dans son ouvrage : « Cet au-delà qui nous attend », ce best-seller qui continue à faire œuvre de consolation, Jean Prieur commence dès l’introduction à démolir le principal argument utilisé par ceux qui, sceptiques sur la survie, s’efforcent de détruire sa possibilité d’exister : « Dès qu’il est question de la vie future, on objecte immanquablement à ceux qui en affirment l’existence : « Personne n’est revenu de là-bas pour nous dire ce qu’il en est... »

Il utilisera cet argument dans un autre best-seller : « La nuit devient Lumière ». Sa méthode est très habile et se termine par une parabole irréfutable. Jugez-en :

« Ne dites pas : Personne n’est revenu de là-bas pour nous dire ce qu’il en est. L’argument est vieux comme les pyramides, on le trouve déjà dans un manuscrit égyptien.

Ne faites pas le raisonnement du papillon matérialiste qui, n’ayant jamais traversé l’hiver, n’ayant jamais vu l’un de ses congénères en revenir, en concluait : « De toute la force de mes convictions logiques et scientifiques, fondées sur mon expérience et celle de ma race, j’affirme qu’il n’existe pas, qu’il ne peut exister d’autre monde que celui qui nous entoure et que nos maîtres ont appelé le Printemps-Eté.

L’hiver n’existe pas et ne peut exister pour la bonne et simple raison qu’aucun Papillon n’est revenu de là-bas pour nous dire ce qu’il en est. »

Cher Jean, combien de blessés de la vie, lisant cette parabole du papillon matérialiste vous ont-ils remercié en eux-mêmes pour cette Espérance que vous avez fait naître en eux et qui transforme en attente des retrouvailles leur désespoir du « plus jamais ».

Que les Anges ainsi que les Enfants de lumière et aimés du Ciel vous entourent et particulièrement les messagers christiques : Pierre, Paqui, Roland et Arnaud. Nous nous reverrons tous un jour et nous pourrons vivre ensemble le Bonheur des Cieux, entourés d’immortels papillons, légers comme les célestes saisons de l’Amour éternel.

Nicole Gourvennec

Le sillon lumineux de frère Claude.

« La foi est immarcescible* en nous lorsque nous avons marqué la porte de notre âme au signe de l’Espérance... » Cette phrase écrite par un prêtre qui, lui aussi, traça un sillon lumineux sur lequel je reviendrai, convient parfaitement à notre cher frère Claude qui n’a cessé de semer des graines d’Espérance tout au long de son sacerdoce. La rencontre entre lui et le jeune messager Arnaud chargé de transmettre l’Espérance en l’Amour plus fort que la mort ne pouvait qu’avoir lieu...

C’est le dimanche 25 juin 1995 que frère Claude entra dans notre vie de manière providentielle. Il était alors Curé du groupement paroissial de Verneuil-sur-Avre, lieu de résidence de notre fidèle amie Madeleine qui lui avait offert le Tome I de "Vers le Soleil de Dieu" et, ce dimanche-là, l’avait invité à prendre le dessert avec nous qui avions déjeuné chez elle. Notre rencontre fut un vrai choc spirituel tant le partage, bref pourtant - le temps de réciter ensemble un Notre Père - fut intense, comme une onction christique nous enveloppant.

Frère Claude en a été si touché qu’il est vite reparti, pleurant d’émotion et répétant : « C’est au-delà des mots »...

Le ton entre nous était donné. En effet, ce que désormais nous vivrons ensemble procédera de l’indicible et de l’invisible et cela, dès la première visite de frère Claude à Amboise : en se réveillant le matin, il sentit une forte odeur d’encens. Les signes se poursuivirent tout au long de ces jours de rencontre durant lesquels nous avons prié devant l’Icône du Christ Pantocrator**, lu des messages, parlé de l’enfance d’Arnaud, observé le Cœur sur la couverture de "Mon petit Icare", étudié la préface du tome I de "Vers le Soleil de Dieu" par le Père Becqué, ainsi que les très nombreux témoignages reçus depuis la sortie de ce premier livre de messages. Nous formions déjà une équipe spirituelle, tournée vers l’Au-delà de lumière et vers le Christ, notre Pâque.

Il faudrait des pages et des pages pour raconter les liens de plus en plus étroits qui nous ont unis durant ces vingt années où nous avons avancé ensemble sur le chemin lumineux de frère Claude relié à Arnaud avec lequel il était en communion étroite. Une belle histoire d’amour entre un prêtre inspiré par l’Esprit Saint (qui décèdera le jour de la Pentecôte !) et un enfant de lumière (né un 12 mars comme lui), transmettant des messages par Vouloir Divin :

« Je suis un prêtre au Ciel mais je le serais moins si vous, Papa, Mamoune, ne l'acceptiez pas. Votre volonté spirituelle m'est parvenue au moment voulu par Dieu et votre don, tout humain et modeste qu'il soit, m'est devenu grâce divine sanctifiante.

...Sachez que le prêtre est la première porte que le Mal veut faire céder dans l' Église.

Gardez la porte, soyez vigilants comme nous le sommes. Les prêtres sont des hommes et ils vous sont frères. Or, que doit-on dire à un frère ? Pas des banalités ni seulement des politesses, mais des choses spirituelles, vraies, fortes et aimantes [...]

Je ne critique pas les prêtres. Y a-t-il une plus belle mission que celle de ces hommes sur la Terre mais je critique des prêtres, ceux qui justement ne sont pas assez prêtres du Dieu d'Amour et ne vivent pas totalement le "corps et âme divin". Mais ils sont hommes ! »

Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome III)

Pour frère Claude il y avait là une épreuve : son ouverture d’esprit lui avait permis de prendre conscience des fruits de "Vers le Soleil de Dieu" et de leurs messages, d’une haute teneur spirituelle, qui lui apportaient un souffle divin et transcendant dont il avait besoin comme tout mystique - car il était un mystique, libre et aimant le Christ à la folie. Cependant il était prisonnier de ses attaches et de son obéissance à l’Église Institution, dont il lui arrivait de regretter l'enlisement dans une attitude respectant parfois trop la lettre sans l’éclairer par l’Esprit, ce qui le choquait***. Combien de fois ne nous a-t-il pas cité ces passages du tome II de Vers le Soleil de Dieu (p 211) qui correspondaient profondément à sa conception de l'Église :

« Jésus sur la croix ne s'était-il pas offert à tous ces voyageurs terrestres que vous êtes, qui que vous soyez, quoi que vous ayez commis, passeport en poche, perdu ou déchiré ? Les larrons ne sont‑ils pas là pour attester cette proximité ? Christ maudit‑Il le mauvais larron ? Non, c'est l'autre brigand qui le sermonne !

Dieu ne rejette personne, de quel droit son Église le ferait elle ? D'ailleurs si l’on rejetait quiconque s'écarte de ce que Christ veut, le paradis serait désert !

Ensemble, pasteurs et fidèles, dans un même amour et un même désir, vous devez abandonner les vieux anathèmes. Il vaut mieux remettre son âme à zéro plutôt que de rester enchaînés à des culpabilités stériles...

L'Église est un hôpital, elle n'est pas une maison de vacances pour chrétiens méritants... »         Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome II)

De manière étonnante, cette dernière phrase du deuxième tome de messages qui date de 1992, est en parfaite syntonie avec le discours prononcée par le pape François à Asunción au Paraguay lors de son dernier voyage (début juillet 2015) dans lequel il exprime qu'il veut des changements tous azimuts dans l'Église, désirant partout une « inclusion et non une exclusion », car ajoute-t-il « Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après la bataille ... Ce dont l’Église a le plus besoin aujourd’hui, c’est une capacité de guérir les blessures et de réchauffer les cœurs. »

               Là est résumée comme vous le savez la finalité des messages christiques, finalité qui rejoint une fois encore les paroles actuelles du pape François : « Le vrai bonheur est d’être sensible, d’apprendre à pleurer avec ceux qui pleurent, d’être proche de ceux qui sont tristes, d’épauler, d’embrasser... »

             Nous retrouvons la devise de notre Mouvement de l'Espérance Stella qui, à travers les messages de "Vers le Soleil de Dieu", s’est humblement consacrée à diffuser l’Espérance qui les irrigue. En effet, il s’agit de sécher les larmes de ceux qui souffrent : naufragés de l'amour et de la vie, sans-logis de l’âme, assoiffées de Dieu, etc... Notre devise est résumée par cette phrase de Raoul Follerau : « Seigneur faites nous mal avec la souffrance des autres », ce qui ne nous empêche pas de nous partager le bonheur de ceux qui sont heureux ...

          Frère Claude non seulement lisait la revue "Lien" de l'Association et plus tard les "Lettres de liaison" que je lui envoyais en grossissant les caractères au fur et à mesure que sa vue baissait... Tout comme de très nombreux prêtres, il aimait ces publications, regrettant que nous ne soyons pas davantage aidés car il savait combien la transmission des messages était une mission à coeur offert, ardue, voire une véritable épreuve qu'il partageait discrètement.

Pour nous, il n'était pas question de compliquer sa vie sacerdotale, d’autant plus que nous avions compris combien il menait un combat intérieur difficile : son aspiration à l’Absolu et son désir de propager une foi vivante étaient parfois bridés...

Nous nous en tenions donc à une attitude amicale, à la fois spontanée et réservée, respectant en lui le prêtre de l’Institution contraint à une attitude discrète, compte tenu de nombreuses raideurs ecclésiales, cependant qu’il respectait en nous les parents du Messager Christique, obligés de garder une certaine liberté d’action tant certains membres de l’Église non seulement ne tenaient pas le moindre compte des messages d’Arnaud, mais auraient bien voulu museler son oeuvre pourtant marquée du Sceau Christique, ce que frère Claude accompagné par d’autres prêtres avait immédiatement discerné, pour sa plus grande joie, comme il l'exprime dans ce courrier du 24/12/2007 : « Merci pour le très beau témoignage de Frère Fabien. Merci à lui qui a permis au MDE de prendre son essor. Je demande au Seigneur qu’il donne à Nicole, la communicatrice, toute la force dont elle a besoin... Je formule pour le MDE Stella des souhaits d’abondance de grâces, de progrès spirituel, d’espérance et d’amour transmis au monde... »

Rien ne pouvait donc détruire l’harmonie de nos relations avec frère Claude basées avant tout sur notre lien avec le Christ. Nos rencontres régulières, nos conversations téléphoniques, nos courriers étaient un bonheur partagé, d’autant plus que nous savions bien que nous n’étions pas seuls... Arnaud était là, maints signes nous le faisaient savoir... dont celui que vous pourrez lire dans le prochain texte. Certes, c’est un signe tout simple mais sa portée n'avait pas échappé à frère Claude...

Durant toutes ces années de cheminement, d’échanges et de communion, nous avons ensemble visité des lieux empreints d’une profonde spiritualité : le Carmel de Lisieux où nous avons rencontré deux carmélites très lumineuses et ouvertes avec lesquelles frère Claude a beaucoup échangé jusqu’à la fin de sa vie, l’Abbaye de Timadeuc où il a fait un séjour, apportant à l’abbaye un ouvrage qu’il avait par découvert par hasard : une biographie de Dom Bernard, fondateur du monastère. La rencontre avec frère Fabien qui a tant compté dans la communication de Vers le Soleil de Dieu, ne pouvait être que celle de deux prêtres à la haute spiritualité communiant dans une même oeuvre christique dont ils avaient tous les deux compris et mesuré l’importance pour notre époque si pauvre en Espérance.

Mais il y eut aussi de simples visites de lieux spirituels : Ligugé, Fongombault, Preuilly, Saint Savin et ses fresques, etc ...

Une des plus marquantes visite fut celle de l’église paroissiale Saint-Gilles de l’île-Bouchard en Indre- et- Loire où, du 8 au 14 décembre 1947, quatre fillettes âgées de 7 à 12 ans, ont témoigné avoir vu dix fois dans l’église la Vierge Marie et l’Ange Gabriel. La « belle Dame » leur réclamait de prier pour la France alors en grand danger... Pendant plus de 50 ans, l’ Église a ignoré ces apparitions de « Notre-Dame de la Prière », qui ont porté de nombreux fruits de grâce. Heureusement, le 8 décembre 2001, le Cardinal André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, a autorisés les pèlerinages et le culte public célébrés pour invoquer Notre-Dame de la Prière.

De gauche à droite : Paul, Nicole, frère Claude sous le porche de l'église Saint -Gilles.

Le temps s’est écoulé, n’entachant pas nos rapports avec frère Claude, au contraire les densifiant, les rendant plus profonds, plus centrés sur l’Essentiel, c'est-à-dire l’Essence même de la foi : la certitude de la résurrection, la Communion des Saints et le Chemin vers le Soleil de Dieu.

Lorsque le tome IV a été publié, témoignant du prodigieux essor du messager, nous donnant des aperçus éblouissants d’un monde spatio-temporel, nous avons compris qu’il y avait chez frère Claude une adhésion à l’amplitude de la vision qui était donnée de notre destin céleste. Et c’est ainsi qu’il a rédigé en quelques jours sa magnifique préface qui a suscité des témoignages admiratifs dont certains seront publiés ultérieurement.

Mais là ne fut pas le seul rôle de frère Claude qui a parrainé « Dis-leur Mamoune » ce témoignage que je n’aurais pas écrit si frère Claude n’avait reçu des messages célestes lui demandant de m’inciter fortement à le rédiger. Cet ouvrage est donc bien « une commande du Ciel », ce qu’ont compris de très nombreux lecteurs que je remercie au passage...

Les dernières années de frère Claude furent un chemin de croix : il souffrait, ne pouvait plus lire, se déplaçait difficilement mais jusqu’au bout il a gardé sa dignité, trouvant même la force de plaisanter quand nous lui téléphonions tous les dimanches.

Il me demandait souvent de lui lire des passages de "Vers le Soleil de Dieu".

Il en est un qui résume le sillon lumineux qu’il a lui-même tracé lorsqu’il a écrit dans la préface du tome IV :

« Nous nous préparons la plupart du temps à l’instant qui suivra notre mort et Dieu sait s’il est essentiel ! Mais il convient – c’est une manière humaine de parler – de préparer l’éternité lointaine. »

Pour Frère Claude, cette préparation à l'éternité avait fait de lui un prématuré de la résurrection (tout comme frère Fabien et bien d'autres prêtres et lecteurs des messages christiques...).

En effet nous dit Arnaud, « il y a plus de proximité entre toi, frère lecteur, croyant en Christ, aimant les hommes et moi, qu’entre toi et bien d’autres de tes congénères rassis. Pour les prématurés de la Résurrection, le temps et l’espace abandonnent leurs normes mondaines et volatiles. »

Arnaud Vers le Soleil de Dieu (Tome IV p 117)

Ainsi, s'est achevé le sillon lumineux de frère Claude ayant rejoint l'Enfant de lumière qu'il aimait tant et avec lequel il avait vécu en Christ, champion de l’amour, une proximité Terre/Ciel préparant leur rencontre, devenue une éternelle réalité vivante.****

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Notes :

* immarcescible : (lat immarcescibilis : qui ne peut se flétrir) ; indestructible.

** (2Co 3,6)

*** Christ Pantocrator : On peut lire pages 181-182-183 de "Dis-leur, Mamoune" la locution du Christ (6 juillet 1993) à propos de la communication des messages.

**** Quelle consolation pour ceux qui ont perdu un être cher et suivent le sillon lumineux de frère Claude et les graines d'espérance qu'il a semées ! La rencontre entre frère Claude et Arnaud devenue éternelle préfigure celle des retrouvailles avec leurs aimé(e)s du Ciel. Ainsi le rêve d’Eternité illumine le présent et guérit leurs blessures en ouvrant en eux, dans l’illumination de l’Amour Infini, l’Horizon résurrectionnel.

Nicole Gourvennec

La Voile d’or du Bateau Stella

 « …Viens et suis-moi » (MC 10,21)

« Suis-moi » : s’il fallait choisir une expression succincte pour exprimer l’appel de Dieu, celle-ci suffirait tant elle est explicite. Cependant, bien souvent, elle est interprétée de manière réductrice et/ou conventionnelle.

Qu’est ce que suivre le Christ ?

Est-ce être « bon pratiquant » ?

Est-ce offrir une partie de son temps et de ses ressources matérielles à des œuvres humanitaires ?

Est-ce lire et bien connaître les évangiles ?

Est-ce beaucoup prier ?

Est-ce se consacrer à une vie sacerdotale à l’imitation des apôtres qui les premiers répondirent au : « suivez-moi » ?

Certes, c’est tout cela qui se voit, se sait, s’observe mais ce peut être aussi un chemin secret, si secret que les yeux du monde ont du mal à l’identifier. C’est la voie de l’humilité, l’humilité la plus authentique puisqu’elle accepte même de ne pas se révéler comme telle : on accepte tout sans le dire, au service d'une œuvre dont la transmission, non seulement n'apporte aucune notoriété ni reconnaissance mondaine, mais au contraire génère parfois des contradictions iniques … C’est la voie du dépouillement, le dépouillement le plus difficile…

Vous avez deviné que telles sont les fondations sur lesquelles repose le MDE STELLA : abnégation, et renoncement à soi-même, donc une totale liberté par rapport au jugement de ceux qui sont "du monde".

Notre logique n’est pas celle du jeune homme riche dont parlent les évangélistes : nous avons tout laissé pour nous faire les instruments d’une oeuvre spirituelle portant le sceau du Ciel donc dérangeant bien des consciences endormies qui aimeraient la mettre sous le boisseau.

Mais nous assumons la tâche, même celle qui demande que l’on se tienne discrètement à l’avant du bateau Espérance, là où c’est le plus inconfortable parce que l’on reçoit tous les embruns ! L’humilité et le dépouillement c’est cela : ne pas choisir sa place mais l’assumer quoi qu’il en coûte dans un esprit d’obéissance non pas relative (aux hommes) mais absolue (à Dieu).

"Si l'Espérance t'a fait marcher plus loin que ta peur

Si l'Espérance t'a fait marcher plus loin que ta peur,

Tu auras les yeux levés

Alors tu pourras tenir jusqu'au Soleil de Dieu…"

Voilà pourquoi à l’appel «suis-moi » nous avons répondu par un FIAT qui, grâce à notre Mouvement de l’Espérance Stella et à son œuvre*, s’est transformé de plus en plus pour nous tous et ceux qui continuent de nous rejoindre en un MAGNIFICAT, comme en témoignent ces lignes à propos de notre site et des derniers textes du blog :

"Merveilleux, enrichissant, quel courage je retrouve après avoir parcouru ces textes, ces images, la musique ! Je vais y revenir souvent car, même après avoir lu les livres d’Arnaud, je retrouve tant et tant à revoir.

Merci pour tout, je suis émue." L. K (Juin 2013)

            « Le 5ème texte  sur les NDE est magnifique, il nous est rappelé que nous avons tous un chemin à prendre avant d’atteindre le Paradis, il ne suffit pas d’ouvrir une porte, nous devons nous y préparer et les messages d’Arnaud nous le rappellent sans cesse. C’est grâce à Arnaud aussi que j’ai pu approfondir la parabole de Lazare, les Béatitudes etc. Comment ne pas être convaincue de la vie qui continue ! Lorsque je me rends sur ce blog, je respire un air si pur et les images accompagnant tous les textes sont si belles qu’elles nous ouvrent sur un autre monde… Quel merveilleux réconfort et quelle magnifique Espérance nous sont donnés… » C.C (juin 2013)

 « Le bateau Stella*, guidé par "l’étoile au grand large", éclairé par nos éclats de lumière, aile angélique déployée au Vent de Dieu (la Voile d’Or), s’avance vers nous, tout en semblant disparaître dans un horizon diaphanéisé. Les couleurs se fondent, s’estompent, se transfigurent, formant des cercles, comme autant de mandorles** évoquant le Christ en majesté. Nous passons de la lumière physique à la lumière spirituelle. L’œil du cœur contemple ce qui échappe aux yeux de chair, cependant que l’Espérance envahit nos âmes, transportées vers l’infini de nos destins unis en Celui qui a accompli la Loi d’Amour. »N.G

* Le bateau Stella a été dessiné par Jean-Christophe Gourvennec, historien de l'art et peint par l'artiste et écrivain Janine Durrens.   

**La mandorle est cette Gloire ovoïde (en italien mandorla = amande) qui enveloppe le Christ en majesté du Jugement dernier. 

Le CD Voile d'Or peut être écouté et commandé ainsi que les livres (Mon petit Icare, les cinq tomes de Vers le Soleil de Dieu et Dis-leur Mamoune) sur le site du MDE Stella : http//www. mouvement-esperance-stella.org.

Nicole Gourvennec  m-d-e-stella@wanadoo.fr

Le Vent de Dieu

        « Le vent de Dieu vous pousse sans brutalité là où l'Espérance trouve ses eaux calmes, la Foi ses certitudes, et l'Amour son comble.

Vent constant, enveloppant, tourbillonnant, le vent de Dieu ne casse ni ne brise. Il ne souffle pas le froid après le chaud car s'il sème dans les coeurs, ce n'est pas pour récolter la tempête et s'il est folie, c'est la folie de l'amour.

Sa moisson est la conversion !

       Lorsqu'on atteint les rives du Royaume de l'Éternel, ce vent nous emmaillote de tendresse. Rien ne peut couper le vent de Dieu, ni la vie, ni la mort ! Mais, parfois, l'homme de terre, peau trop dure, narines fermées, oreilles bouchées ne le sent pas, ne l'entend pas !

          Pourtant Jésus est venu, Lui le Fils du Vent, et, tel un marin expérimenté, Il nous a montré comment naviguer sous le vent, vent debout, vent arrière, etc. Il nous a enseigné comme avoir le vent en poupe de l'âme pour mieux gonfler notre coeur au Vent de Dieu et nous laisser aller au vent de l'amour du prochain. Avec sa Parole, Il a fait s'ouvrir les fenêtres de notre intelligence afin que le Vent de l'Esprit s'y engouffre. Merci, mon Dieu, pour ton Vent si pur !

       Abandonnez‑vous donc au Vent de Dieu, laissez‑vous pousser par sa force, bercer par son Amour et élever un jour jusqu'à sa Face, là où le vent devient immobilité dans le mouvement de votre être achevé… » Arnaud   Vers le Soleil de Dieu Tome II